« Bon les filles, on se motive, on se serre le coudes ; ce n’est pas le moment de flancher. On a tenu jusque-là, on ne lâche rien. Nos revendications restent les mêmes, nous exigeons sans aucune possibilité de négociations :
- des couverture chauffantes car on en a ras le bec de se geler tout l’hiver.
- de la musique relaxante par hauts-parleurs à l’heure du coucher.
- des graines bio, par les temps qui courent, on ne veut plus manger n’importe quoi.
- et bien sur la fin du gavage !!! On n’est plus au 20e siècle !!! On a aussi notre mot à dire et on veut une vie digne !!!
Tant que tout ne nous sera pas accordé, on ne bouge pas d’ici et on ne mangera plus une graine. Le premier qui s’approche, on se jette toutes sur lui !!! »
Voilà ce que Joséphine, la fille de Georgette, elle-même fille de Léontine, éleveuse d’oie du Périgord a entendu alors qu’elle passait un soir à proximité du hangar aux oies de sa grand-mère. Elle en est restée coite et c’est ainsi qu’elle l’a raconté à Georgette qui elle-même l’a raconté à Léontine. Et Léontine, qu’est-ce qu’elle a fait elle ? Elle s’est assise et elle a réfléchi...longtemps. Ses oies, elle les connaît bien. Elle sait ce dont elles sont capables surtout depuis qu’elles se sont choisi une nouvelle meneuse, la Lulu du Périgord. Alors Léontine se demande bien quoi faire. D’autant qu’à l’âge qu’elle a, elle prendrait bien sa retraite. Et puis, ma foi, elle les comprend leurs revendications.
- des couverture chauffantes car on en a ras le bec de se geler tout l’hiver.
- de la musique relaxante par hauts-parleurs à l’heure du coucher.
- des graines bio, par les temps qui courent, on ne veut plus manger n’importe quoi.
- et bien sur la fin du gavage !!! On n’est plus au 20e siècle !!! On a aussi notre mot à dire et on veut une vie digne !!!
Tant que tout ne nous sera pas accordé, on ne bouge pas d’ici et on ne mangera plus une graine. Le premier qui s’approche, on se jette toutes sur lui !!! »
Voilà ce que Joséphine, la fille de Georgette, elle-même fille de Léontine, éleveuse d’oie du Périgord a entendu alors qu’elle passait un soir à proximité du hangar aux oies de sa grand-mère. Elle en est restée coite et c’est ainsi qu’elle l’a raconté à Georgette qui elle-même l’a raconté à Léontine. Et Léontine, qu’est-ce qu’elle a fait elle ? Elle s’est assise et elle a réfléchi...longtemps. Ses oies, elle les connaît bien. Elle sait ce dont elles sont capables surtout depuis qu’elles se sont choisi une nouvelle meneuse, la Lulu du Périgord. Alors Léontine se demande bien quoi faire. D’autant qu’à l’âge qu’elle a, elle prendrait bien sa retraite. Et puis, ma foi, elle les comprend leurs revendications.
si c'est Lulu qui mène la danse il faut s'attendre à tout !
RépondreSupprimerExcellent ! J'aime beaucoup et je suis sûr que Léontine va trouver une solution
RépondreSupprimerJoyeuses fêtes !
Faudra négocier dur.
RépondreSupprimerLes oies aussi ont le droit d’aspirer à la modernité. Cette Lulu incarne la force du Syndicat de la Volaille !
RépondreSupprimerKeremma