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27 janvier 2024

Il l’a fait ! / Fredaine

 



Monsieur le Préfet,

Par la présente, je tiens à porter à votre connaissance les agissements du dénommé Georges Berscolet. Il n’est pas dans mes habitudes, Monsieur le Préfet, de collaborer avec les forces de l’ordre, mais là, là, Monsieur le Préfet, des limites ont été franchies. Il l’a fait ! Monsieur le préfet. Il l’a fait !!!

Voilà des semaines que je crains le pire et le pire est arrivé. Monsieur le Préfet, je vous demande d’agir, je vous demande de faire en sorte que cet individu soit mis hors d’état de nuire car il ne m’est plus possible de tolérer ses agissements. Tout le voisinage m’en est témoin. Nous avons l’immense chance de vivre dans un environnement des plus bucoliques où la vie est douce. Mais cet odieux personnage commet des actions inacceptables. La société toute entière devrait être indignée. Comment nous, pauvres citoyens pourrions-nous fermer les yeux sur de tels actes.

Je compte sur vous et vos services, Monsieur le préfet, pour agir au plus vite.
Recevez, Monsieur le préfet, l’assurance de mon immense considération.
Marie-Joséphine de la Turbette
 
Madame,
Nous accusons par la présente réception de votre plainte. Cependant, il va nous être bien difficile d’agir sans savoir précisément ce qu’il est reproché au sieur Berscolet.
Avec notre respect
Joseph Pinsec
Secrétaire Général de la préfecture


217 / K


 

Il avait déposé une nouvelle lettre dans la boîte.

'

......


Monsieur le préfet
Je me suis porté volontaire il y a quelques semaines pour le plan « Non aux Incivilités » -cause nationale comme vous le savez- et je me suis aussitôt attelé avec ferveur à la tâche en me lançant dans cette croisade dont la réussite, je le pense fermement, ne pourra que redonner cohésion et confiance à notre communauté humaine en restaurant civisme et respect.  
Mon terrain d’exercice privilégié est notre charmante résidence, un bucolique havre de paix, pour combien de temps encore, car il n’est malheureusement pas épargné par les dérives que le plan entend combattre.
Par la présente je tiens donc à porter à votre connaissance les agissements du dénommé Georges B.
Georges B. est quand même, dans les cibles que j’ai repérées, le seul de la résidence à ne pas répondre à mes lettres anonymes.
Certains comme Henri C. ou Louis E. sont d’une indéfectible courtoisie, tout comme Jeanne L. et Adèle H. charmantes voisines s’il en est. Eux m’adressent la parole en promenade, me rendent le bonjour, quand ils ne prennent pas quelques nouvelles.
Je crains au plus haut point que Georges B. contamine de sa mauvaise influence Emile D. et Jean-Jacques F. récemment arrivés et qui font preuve d’une attitude si déplaisante que je me vois contraint de les qualifier de malotrus, mal embouchés et malpolis, à la limite du complotisme.  
Pour compléter votre information, je dois à grand regret et la mort dans l’âme – mais je suis sûr que cela va vous intéresser- dénoncer une gestion administrative proche de l’incurie puisque mes précédentes démarches écrites, utilisant en toute rigueur les formulaires de délation ad hoc, n’ont strictement rien donné.
C’est plus particulièrement auprès de la mairie que mes envois ont été purement et simplement ignorés, et je tiens bien sûr à votre disposition pour étayer mes propos des copies de mes différentes courriers restés hélas sans réponse à ce jour, ce qui est peu à peu décourageant quand on porte un tel flambeau.  
C’est bien parce que je suis attaché comme vous à certaines valeurs civiques que je me permets – un peu vigoureusement- de vous alerter. 
Sachez que vous pouvez compter à tout moment sur mon dévouement sans faille, et dans ces conditions, nous attendons désormais, mes chers amis et moi, car je ne suis pas seul, une réponse dans laquelle vous nous indiquerez ce que vous envisagez suite à ces atteintes intolérables à la règle et à la bienséance.
Car il est temps, il est grand temps de rétablir l’ordre public, partout et même dans une résidence privée.
Restant cher monsieur, cher préfet, à votre disposition,
Votre dévoué …

- Il y avait une lettre du 217 aujourd’hui ? 
- Le 217 ? Oui, comme chaque lundi. 
- Donc, ça continue et ça fait … ? 
Vingt-troisième lettre d’affilée. Comme les autres, direct dans son dossier. Le professeur W. consulte demain. 


         


Le sous-préfet/Lilousoleil

 Le sous-préfet



Monsieur le préfet,

Par la présente, je tiens à porter à votre connaissance les agissements du dénommé Georges B.

Ce monsieur, au demeurant charmant et qui se trouve être votre sous-préfet, tous les dimanches se met en habit pour se rendre dans les petits patelins faire des discours que nous ne comprenons même pas. C’est ainsi que nous l’attendions dimanche dernier dans mon village… Aujourd’hui trois jours après nous l’attendons encore. Alors cette fois, Monsieur le Préfet, mon devoir de citoyen m’incite à vous informer des agissements de cet énergumène.

Oh il est bien parti dans la Renault mis à sa disposition avec le chauffeur de service. Il devait se rendre au concours régional du plus beau cochon. Ce monsieur à l’habitude d’écrire des discours enfin de faire écrire un discours, je le sais car je lui sers de « nègre ». Mais là il a voulu faire lui-même ses phrases. Vous vous doutez bien qu’il manque d’inspiration. Aussi alors qu’il faisait très chaud et après avoir légèrement abuser d’un petit rosé, il a dû s’arrêter près d’un petit bois de chênes verts, pour satisfaire à ce que vous savez, Monsieur le Préfet. Ne le voyant pas revenir, le chauffeur inquiet s’est avancé dans les fourrés et voilà ce qu’il a vu : une scène bucolique !

Le sous-préfet, ceinture du pantalon défaite, était couché au milieu d’une clairière, parlait aux oiseaux le nez dans les violettes, écoutait la source qui chantait des notes claires de conserve avec un rossignol. Et finalement somnolait au milieu de cette belle nature !

Je vous le demande, Monsieur le préfet , sont-ce des manières ?

Un ami qui vous veut du bien.

Cri du cœur / Keremma

 





À MONSIEUR LE PRÉFET / J. Libert

 



    «Par la présente, je tiens à porter à votre connaissance les agissements de Georges B. » 
    Non, ce n’est pas de Georges Brassens qu’il s’agit ! Ma femme et moi connaissons bien ce chanteur de qui nous avons souvent fredonné les chansons.
    Ce Georges B. est venu s’installer il y a maintenant 3 ans dans le manoir situé face à notre appartement, à quelques centaines de mètres,  dans un cadre bucolique.
    Du haut de notre dixième étage, nous plongeons directement sur cette ancienne demeure entourée de grilles et de hauts murs et nous ne nous privons pas d’en surveiller les allées et venues avec des jumelles.
    Depuis l’installation dans les lieux de ce solitaire d’une quarantaine d’années, ma femme et moi, sommes intrigués par ses étranges rendez vous des samedis après midi d’hiver avec de jolies jeunes femmes qui entrent chez lui après avoir agité la cloche de la grille. On le voit ouvrir grand la lourde porte de chêne foncé qui donne sur un long couloir sombre puis, lentement, la refermer.
   A t’il allumé un bon feu de bois pour réchauffer ses invitées ?- Ces immenses pièces sont souvent difficiles à chauffer- Toujours est-il que deux heures après, la vieille cheminée crache une fumée blanche, épaisse et son odeur âcre vient piquer nos narines quand on sort sur la terrasse.
    A moins que ces jeunes femmes  repartent par une porte dérobée, à l’arrière de la bâtisse, nous ne les avons jamais vues être raccompagnées à l’extérieur…
    Monsieur Le Préfet, nous vous demandons de diligenter une très discrète enquête car nous ne voulons pas être à l’origine de rumeurs qui nous porteraient préjudice mais nous tenons à en avoir le cœur net
                     Bien cordialement   Monsieur José et Maria Dupré


La lettre anonyme/Jill bill

 La lettre anonyme



Georges, le bucolique,


Ce berger sans histoire, qui vit auprès de son arbre, allons bon...


Lui, la mauvaise herbe, un loup... ???

Il aurait tué jeune « brebis »...


Cette brave Margot, jolie fleur, à peine sortie de l'enfance...

Moi, préfet, je me méfie des lettres anonymes,


Cependant,


Je vais envoyer du « poulet » à l'endroit désigné...


Rien, bien sûr, rien de rien...


On a vite fait de lancer une mauvaise réputation...

Ca sent la Fernande, la jalouse

Qu'il a refusé d'épouser...


Ou la femme d'Hector, juste un flirt, une amante...


La Margot a juste fugué

Si ça se trouve, avec le pauvre Martin

Que ses parents détestent.... Rêvant mieux !!

Allez, j'ai d'autres chats à fouetter ce jour...

20 janvier 2024

Sujet n°77 / semaine du 20 au 27 janvier

 L'image 




Le mot facultatif :   bucolique 

C'est une proposition d'Emma envoyée en juin que nous retrouvons 
pour le thème de cette semaine. 
Elle est extraite de ce document que vous pouvez consulter ici !  

A vous de jouer, vous pouvez cafter ! 

😁  
  • Les textes, avec titre et signature, sont à envoyer à notre adresse . 

miletunesuite@gmail.com

Un fichier joint type Word facilite la publication.

  

  • Au plaisir de vous lire, bonne semaine,  merci.