Mauvaise posture (Fredaine)
Making Of (K)
Tombé du nid (J.Libert)
Voici le sujet :
Le mot facultatif : mouche
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Sur l'île de Pâques
Imaginons l'immensité bleue de l'océan Pacifique, là où les vagues dansent au rythme du vent, se
trouve une île mystérieuse et envoûtante : l'île de Pâques. C'est là que mon chemin m'a mené, sur les traces des
anciens habitants qui ont laissé derrière eux un héritage aussi primitif que fascinant.
Là, je me suis retrouvée face à d'énormes statues de pierre,
les célèbres moaïs, qui semblent contempler l'horizon infini depuis des
siècles. Chaque moaï portait aux commissures des lèvres une question
silencieuse, un mystère enfoui sous des couches de légendes et de mythes.
Alors que mes pas me conduisaient de plateforme en
plateforme, plus loin, j'ai découvert des grottes dissimulées dans le sol rocailleux de l'île. À l'intérieur,
l'obscurité régnait en maître, mais j'ai senti mon cœur battre plus fort à
chaque pas, comme si chaque trou
dans la roche renfermait un secret ancestral.
À mesure que la nuit enveloppait l'île de son manteau
sombre, j'ai contemplé le ciel étoilé, émerveillé par la célébrité des constellations qui scintillaient au-dessus de moi.
Assis sur un rocher, le vent caressant ma peau,
j'ai ressenti une connexion profonde avec cette terre lointaine et mystique.
Le lendemain, au lever du soleil, j'ai rejoint une
communauté locale pour assister à une cérémonie traditionnelle. Les chants et
les danses résonnaient dans l'air, emplissant mon cœur d'une joie
indescriptible. Et c'est là, au son du rythme envoûtant du swing des danseurs, que j'ai compris que mon voyage sur l'île de
Pâques était bien plus qu'une simple aventure. C'était un voyage intérieur, une exploration
de l'âme et de l'histoire de ces lieux sacrés.
Le chemin vers l'ailleurs, depuis quand je le trace ?
C'est une bonne question, cher ami Stanislas !
Je crois que c'est chez moi un désir primitif
Un rêve permanent, un vrai leitmotiv
Dès la petite enfance, de la fugue, j'étais l'as.
Né dans un océan de fadeur et d'ennui
Sans cesse, je cherchais la porte de sortie,
Le trou dans le sol et l'envolée dans l'espace...
Je ne supporte pas de vivre dans un lieu clos
Je ne supporte pas les barrières, les impasses
De toutes les prisons, je brise les barreaux
De mes lèvres émues, Liberté, je t'embrasse
Certaines célébrités ont le swing dans la peau
Moi, j'ai depuis toujours la fugue dans le sang
Mon héros c'est le Comte de Monte Christo
J'aime me faire la belle, m'évader à plein temps
Et aucun château d'If ne sera dissuasif
Aucune cage, aucune mer, aucun récif
N'arrêtera celui qui porte dans son cœur
L'élan vers le ciel et vers sa splendeur
Pourquoi avait-elle pris ce chemin menant à l’océan ? Telle était la question qui la taraudait alors qu’elle s’efforçait en pinçant les lèvres d’éviter les trous qui à coup sûr lui feraient toucher le sol brutalement si elle n’y prenait garde.
Tout ça parce qu’elle avait accepté de rejoindre une pseudo célébrité qui l’avait complimenté sur la beauté de sa peau pendant un swing endiablé et qu’elle n’avait su résister à ses instincts primitifs qui avaient échauffé ses sens.
Je vais me rendre à l'évidence...
En route
pour une nouvelle semaine !
A vous de placer les dix mots dans votre texte !
Les textes, avec titre et signature, sont à envoyer à notre adresse :
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Sous les églantiers printaniers
Au son merveilleux d’un violoncelle
J’ai enfourché mon vélo pour te rejoindre
Toi si loin ,vers d’un océan en furie
Mais une méchante Peugeot a rendu ma chair en pâté
Et seul sur le pavé ma petite culotte est restée
Dans un coin reculé de la ville, loin des regards
indiscrets, se trouvait une petite boutique étrange appelée "La Fabrique
Fantastique". On disait que le propriétaire, un certain Monsieur Pinceaux,
était un véritable génie de l'absurde. Un
jour, alors que je me promenais dans le quartier, je suis tombé sur cette
boutique. Intrigué, j'ai poussé la porte grinçante et j'ai été accueilli par une
mosaïque hétéroclite d’objets, couleurs et de bruits étranges.
Au milieu de la pièce, trônait une machine étrange, grésillant
et clignotante, qui semblait fabriquer des chaussettes par magie. À côté
d'elle, se tenait un violoniste en costume de pingouin, jouant une mélodie
délicieusement cacophonique. Je me suis approché pour observer de plus près,
mais mes yeux ont été immédiatement attirés par un étrange string en dentelle
rouge écarlate accroché au mur. Il était orné de paillettes scintillantes et
semblait défier toute logique. Juste en dessous, une photo : la mer agitée
dans le golfe de la Havane était accrochée, oscillant légèrement dans la brise
intérieure de la boutique. À côté de la photo, une camionnette d’un pourpre
rutilant, très ancienne était garée, comme si elle avait été téléportée d'une
autre époque.
Soudain, la porte s'est ouverte avec fracas, laissant entrer
un homme étrange monté sur un vélo bleu marine comme orange, ses gros mollets
gonflés façon les boyaux de sa machine. Il avait l'air perdu et un peu confus,
mais semblait déterminé à atteindre quelque chose dans cette étrange boutique. Peut-être
la petite culotte en dentelle écarlate
Alors que je me frottais les yeux, que je me pinçais le joues et les bras, pour m'assurer que je n'étais pas en train de
rêver, un colibri est entré en volant par la fenêtre ouverte, tournoyant
gracieusement autour de la pièce avant de se poser sur l'épaule du violoniste,
comme s'ils étaient de vieux amis. Bizarre quand même un colibri ne se pose jamais
et puis un colibri à Lyon !
C'est à ce moment-là que j'ai réalisé que j'avais trouvé
l'endroit le plus loufoque de la ville. Et tandis que je sortais de la
boutique, encore sous le choc de ce que je venais de voir, j'ai entendu le
violoniste entonner une chanson surréaliste sur les joies de porter des
chaussettes magiques et des strings rouges ou pas ! Et pourtant, dans cet
étrange univers, tout semblait étrangement normal.
Le service de livraison "MOSAIQUE" fonctionnait à la perfection.
Le camion rutilant tournait à plein régime, un carburant bio
à base de betterave répandait une odeur de friture dans son sillage…
Aucun problème – au contraire- pour le pack de douze strings
avec un treizième gratuit, la dame très impatiente attendait nue à l’heure annoncée
de la livraison.
Le violon et son archet avaient été acheminés au 221 B Baker
Street, Holmes n’avait pas manqué d’inspecter la tenue du livreur pour procéder à ses
éternelles déductions.
Parmi lesquelles il avait repéré que des fleurs seraient
livrées avec oiseau bonus à un journaliste rédacteur en cours de travail sur un
guide sur la symbolique des fleurs.
La paire de jambes de rechange, à la bonne taille, avait été
greffée directement sur le vélo qui piaffait d’impatience à l’idée de remonter enfin la pente.
Les cartons de pelotes de laine avaient été acheminés
nuitamment – comme précisé à la commande avec règlement en espèces – dans l’atelier
clandestin qui employait des chinois et des pakistanais, afin de recharger les
machines à tricoter pour la confection habituelle de contrefaçons.
Enfin, comme annoncé, avec une livraison encore une fois au top, la
tempête fit rage, sans retard et avec dégâts, et le responsable du service météo
sur la sellette depuis quelques semaines en raison de nombreuses erreurs de prévision
alliées à une grande instabilité des températures put souffler. Ou plutôt respirer.
Ce fut l’occasion de redorer son blason, il décerna 5 étoiles à la commande sur internet et finalement, il décida de prendre un abonnement à ce service.
La fiabilité vous comprenez, c'est important.
La petite culotte en dentelle rouge
Parmi la mosaïque des quelques images proposées, il eût été plus romantique de parler d‘un concert de violoncelle ou d’une balade à vélo ou encore d’un arbre en fleurs ou d’un coucher de soleil sur la mer ; mais voilà, c’est la petite culotte rouge en dentelle qui a retenu l’attention et pour cause :
Georges et Cécile , en couple depuis une vingtaine d’années sont très épris l’un de l’autre. Ils se sont rencontrés sur les bancs de la fac et partagent, jusque là, le même style de vie, un peu bohème, se laissant des plages de liberté tout en restant fidèles.
Pour leur vingt années de mariage, Georges a offert un pendentif en diamant à Cécile et ils sont allés les fêter dans une petite île Crétoise pendant huit jours.
Au retour, Cécile se sent plus amoureuse que jamais. Elle n’est pas prête d’oublier ses dernières vacances. Elles lui ont donné un goût de revenez-y !
Georges a repris le travail mais son changement de service l’oblige maintenant à se déplacer plus souvent à l’extérieur.
Il y a deux jours, il est rentré fatigué et distrait. Il semblait ailleurs, peu présent à la discussion. Cécile en a déduit que ses nouvelles responsabilités devaient être la raison de sa distraction. Lui en ayant fait la remarque, Georges s’est vite repris et il se montre, désormais, plus attentif à ses préoccupations. Cependant, ses déplacements de plus en plus fréquents et ses horaires de retour de plus en plus décalés ne sont pas sans questionner Cécile qui commence à ressentir une vague inquiétude.
Un soir, il lui a demandé si elle pouvait passer au pressing déposer son costume bleu marine dont il allait avoir besoin pour se rendre à l’assemblée générale de son entreprise.
L’employée du pressing se saisit du veston. Elle vérifie le contenu des poches avant de le mettre au nettoyage et sort de la poche intérieure une petite culotte rouge en dentelle.
Cécile regarde l’employée qui sourit d’un air entendu. Elle reste là, pâle, interdite, sans faire un geste pour récupérer l’objet du délit.
Pas de répit pour les clics.
Jour et nuit on fait les transactions —
(Les emplettes qui jadis animaient les boutiques).
Où qu'elle soit, la plateforme peut répondre
à ma demande en un instant.
Très efficace, elle est pratique,
et ses menus sont intuitifs.
Toutes mes envies en mosaïque !
Ma carte me prend
et je saisis et je valide.
Et si je n'étais plus qu'un panier virtuel, créé ?
Ca y est, à nouveau un caprice...
Que veut ma bourgeoise... !?
Un string rouge à lèvres
Une voiture de collection
Un Stradivarius
Un jardin d'hiver
Un ensemble cyclo
Une machine à à à à à... remonter dans l'temps, ben voyons !!!
Qu'elle ne me dise point, encore,
Ce n'est pas la mer à boire, Arnaud... !
Aaaah ! Un séjour à Pompéi
Lui acheter bien sûr toute la mosaïque
Pour épater la galerie, son amie précieuse, Agathe !
Ma chère Hermione
Ne préférez-vous pas une frégate, par hasard !!!
Les envies de Madame ! (Jill Bill)
La tentation (Keremma)
La petite culotte (J.Libert)
Fiabilité (K)
La fabrique fantastique (Lilousoleil)
Le tableau (Tarval)
Sous la meule de fer (Lothar)
Mosaïque (Jak)
Le mot facultatif : mosaïque
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–
Bonjour Madame, vous avez une belle robe, vous
allez au bal ce soir ?
–
Oui bien sûr.
–
Vous pouvez y venir aussi avec votre poupée.
Elle est la bienvenue aussi.. Votre bague brille de mille feux, elle aura la
même , j'espère, à son doigt . Hum, votre parfum sent très bon, vous devriez
lui en mettre aussi. Whaouh, votre chapeau vous va à ravir, votre poupée en
aura un j'espère.
–
Oui, oui bien sûr.
–
Vous allez être magnifiques toutes les
deux ! A ce soir avec nos poupées !
Ses robes de papier
Tant et tant manipulées,
Tant et tant jouées
Les attaches abîmées
La poupée dessinée
Se sentait froissée
L’insatisfaction est
Un parfum tenace
Elle y faisait face
Mais elle n’avait qu’une idée
Trouver la parade
Se sortir de là
Quitter les planches
Où elle prenait de l’épaisseur
Car elle en avait plein le dos
Elle y mettrait le temps
Quelques années sûrement
Trouver le sort, la baguette,
Que ce vœu si cher soit exaucé
Et qui sait, enfin,
Prendre du volume
Changer de dimension
Trouver l’âme sœur
Pour lui faire du plat
Lisette
Il pleut depuis des jours et des
jours ! Noémie s’ennuie, elle ne sait plus quoi faire. Elle a fait le tour
de la pâte à modeler, des cubes avec des images du Petit Chaperon rouge, De la
Belle au bois dormant et des trois petits cochons, de la maison forestière que
son frère dans sa grande bonté lui a prêtée. Maintenant elle regarde la pluie
qui ruisselle sur les vitres. Elle a bien dessiné des bonshommes sur les
carreaux ainsi que des souris et des chats ; tant pis si elle se fait
gourmander ! Elle a épuisé tous les
livres documentaires celui des orchidées et des loups lui a bien plu ;
elle les connait par cœur. Elle n’ignore plus rien des orobanches et les
oryctéropes d’Afrique.
Soudain une idée germe. Et si
elle grimpait au grenier ! Parfum d’antan. Il y a de la poussière qui la fait un peu
tousser ; des toiles d’araignées, d’ailleurs elle reste bouche bée :
elle contemple une petite velue noire qui tisse des rayons tenus de filaments
brillants. Noémie explore des cartons, des livres des vieux tissus. Un bouquin épais
lui tend les bras enfin plutôt ses pages. La voilà assise par terre feuillant
ce lourd machin. Un feuillet s’échappe puis deux puis trois etc… Des planches
légèrement cartonnées sont répandues sur le sol ; un gros titre en lettres
majuscules l’interpelle :
HABILLE LISETTE
Lisette en jupon blanc à petits froufrous l’invite à jouer.
C’est bien plus rigolo que ses poupées habituelles et que cette idiote de
Barbie rose bonbon qui pleurniche après son Ken infidèle !
-
Mets mon chapeau à fleurs Noémie
-
Ah non, je préfère la petite charlotte jaune à
pois noirs
-
Cela ne me va pas au teint, je suis rousse.
Pense bien à refermer la languette sinon je serai toute nue
-
Tu préfères la robe de mamie celle avec le
tablier blanc des gâteaux au chocolat ?
-
Non je veux la robe écossaise bleu et vert.
Attention mon col se décroche, tu n’as pas bien découpe la silhouette
Le temps s’est écoulé. La pluie a cessé momentanément. Sa
mère l’appelle. C’est l’heure du goûter !
Ah aller patauger dans les flaques avec son ciré rouge !
Mais demain elle reviendra habiller Lisette