Dans un coin reculé de la ville, loin des regards
indiscrets, se trouvait une petite boutique étrange appelée "La Fabrique
Fantastique". On disait que le propriétaire, un certain Monsieur Pinceaux,
était un véritable génie de l'absurde. Un
jour, alors que je me promenais dans le quartier, je suis tombé sur cette
boutique. Intrigué, j'ai poussé la porte grinçante et j'ai été accueilli par une
mosaïque hétéroclite d’objets, couleurs et de bruits étranges.
Au milieu de la pièce, trônait une machine étrange, grésillant
et clignotante, qui semblait fabriquer des chaussettes par magie. À côté
d'elle, se tenait un violoniste en costume de pingouin, jouant une mélodie
délicieusement cacophonique. Je me suis approché pour observer de plus près,
mais mes yeux ont été immédiatement attirés par un étrange string en dentelle
rouge écarlate accroché au mur. Il était orné de paillettes scintillantes et
semblait défier toute logique. Juste en dessous, une photo : la mer agitée
dans le golfe de la Havane était accrochée, oscillant légèrement dans la brise
intérieure de la boutique. À côté de la photo, une camionnette d’un pourpre
rutilant, très ancienne était garée, comme si elle avait été téléportée d'une
autre époque.
Soudain, la porte s'est ouverte avec fracas, laissant entrer
un homme étrange monté sur un vélo bleu marine comme orange, ses gros mollets
gonflés façon les boyaux de sa machine. Il avait l'air perdu et un peu confus,
mais semblait déterminé à atteindre quelque chose dans cette étrange boutique. Peut-être
la petite culotte en dentelle écarlate
Alors que je me frottais les yeux, que je me pinçais le joues et les bras, pour m'assurer que je n'étais pas en train de
rêver, un colibri est entré en volant par la fenêtre ouverte, tournoyant
gracieusement autour de la pièce avant de se poser sur l'épaule du violoniste,
comme s'ils étaient de vieux amis. Bizarre quand même un colibri ne se pose jamais
et puis un colibri à Lyon !
C'est à ce moment-là que j'ai réalisé que j'avais trouvé
l'endroit le plus loufoque de la ville. Et tandis que je sortais de la
boutique, encore sous le choc de ce que je venais de voir, j'ai entendu le
violoniste entonner une chanson surréaliste sur les joies de porter des
chaussettes magiques et des strings rouges ou pas ! Et pourtant, dans cet
étrange univers, tout semblait étrangement normal.
Elle mérite, le détour ;-) jill
RépondreSupprimerPortes ouvertes à l'imagination !
RépondreSupprimerPerso, je suis prête à parcourir des kilomètres et des kilomètres juste pour voir l’ambiance qui règne dans cette boutique ! C'est quoi l'adresse ?
RépondreSupprimerKeremma