Mais qu’est-ce qu’il lui prend à Bishopparigo,
Il nous peint ce qui ressemble à des oiseaux,
Perdus au milieu de nulle part,
Sur leurs grandes pattes toutes fines,
On peut tout imaginer,
Avec leurs grands yeux,
Et leurs petits becs,
Qu’attendent-ils,
Que veut dire cet attroupement d’oiseaux,
On n’en sait rien,
Mais le peintre nous emmène dans un espace
Qui n’appartient qu’à lui,
A nous de d’essayer d’interpréter ses œuvres.
Si tu veux lorsque c’est la saison
Cueillir des oiseaux,
Plante un arbre à oiseaux
Ou plusieurs.
Tu as besoin d’une graine seulement
Ensuite tu attends le printemps
Sois patient, pas la peine de surveiller
Un matin tu te lèves ils sont là
Ils te préviendront,
Ils chantent
Tu peux les laisser aller venir
De branche de branche et d’arbre en arbre
Tu peux les observer
Leur donner des noms
Siffler avec euxEt je vais te dire un secret
Tu n’es pas obligé de les cueillir
Mil et une suite me dit que ce sont des oiseaux ; moi, ça m’a fait penser aux Shadocks. C’est jaune comme un smiley d’autant que c’est censé être souriant. Quand je regarde d’autres œuvres, je vois en effet des oiseaux… mais la représentation !!!... Mon sujet, mon obsession. Même quand les gens cherchent absolument une représentation dans un tableau abstrait, tout est représentation. Un portrait (d’oiseau), un paysage passe par le filtre de nous. C’est pourquoi j’aime les paysages urbains qui sont à tous mais qu’à moi. Bishopparigo officie à Paris, je l’ai peut-être déjà vu ou je le verrais au gré de mes errances citadines car plus je vieillis, plus je vois. Saint Etienne, Lyon est comme Verlaine le disait n'est, chaque fois, ni tout à fait la même. Ni tout à fait une autre.
Insomnie
Je compte les oiseaux
Un, deux, trois etc...
Nuit blanche
Je compte les canaris
De l'insomnie en roi...
Mais de la galette dorée
Je ne le serai jamais
Une part, deux, trois etc...
Indigestion
Les six janvier
Ballonné, mais point couronné !
Et je donne les restes
Aux oiseaux
L'un d'eux trouvant la fève
Fut élu le chanceux...
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