L'usuelle désillusion :
En grand amateur de jazz, je m'abandonne à l'improvisation.
Quelle soit musicale ou littéraire, j'aime laisser l'invisible potion
En une fine bruine, me nimber de son fin halo, chargé d'émotions.
Quel que soit le lieu où je me trouve, elle peut m'emplir les tripes.
Ici, un buisson roux, un rideau fendu sur un sourire plus pourpre encore.
Là, un sphinx qui miaule, proclamant siens les lieux à ornements d'or.
Sur un meuble empire, un buste d’artiste rappelant la grandeur qu'étripe
Nos maigres aspirations d'aujourd'hui, nos envolées lyriques sans cuisson.
Du passé, nous n'avons pas la flamboyance
De sa légende, même pas la patine.
Alors je continue à suer l'encre qui peut-être dans l'histoire gardera une poésie fine.
"Du passé, nous n'avons pas la flamboyance": Peut-être est-ce le temps justement qui donne la flamboyance à ce qui en est digne.
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