LES FLEURS, L’ESPOIR
Deux chaises vides,
Seule une table avec un petit pot de fleurs,
Où sont passés les propriétaires de ce lieu un peu triste,
Sont-ils partis rejoindre les anges,
Où ont-ils abandonné ce lieu sans âme,
Seules les fleurs donnent un peu de clarté dans cette
tristesse.
Elles attendent, seules sur une table, oubliées,
Qu’une personne vienne prendre soin d’elles.
Elles aimeraient être loin de là,
Elles voudraient être dans un champ de fleurs,
Entourées par leurs semblables,
Butinées par les abeilles,
Sous le ballet aérien des papillons,
Foisonnement de couleurs, d’odeurs, de vie.
Mais voilà, la réalité est toute différente,
Elles ont peur de faner, de vieillir,
De ne devenir que poussière.
Elles attendent un miracle, un peu d’eau, de l’attention.
Mais les miracles sont un mirage de l’âme,
Et seule la mort les attend.
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