L'ultime manuscrit :
J'ai vécu plus loin que ma vue pessimiste ne me le permettait.
J'ai toujours su que la maladie ou le temps n'auraient pas ma peau.
C'est le choix de l'où et du comment qui fait frissonner mes jeunes os.
Si mes ouvrages sont des tombeaux où reposent mes maux mis en mots
Sur cette petite table gît mon ultime bravade, mon requiem lettré.
L'oxymore originel, une mort et un vase à fleurir, l'hiver aux touches d'été.
Puisque tout est écrit là dans cet ultime tombeau, la vie peut renaître de "l'hiver aux touches d'été".
RépondreSupprimerUn testament original.
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