Les flots de l'amer
J'ai souvent navigué
Sur les flots de l'amer
Mon esquif malmené
En a beaucoup souffert
Le souffle des grands vents
L'a tant fragilisé
Que sa coque se fend,
Que son mât est brisé
Et sa voile autrefois
Si joliment gonflée,
Giflée par le noroît,
S'affale, déchirée.
Sur la toile les mots
Par les embruns trempés,
S'effaceront bientôt
Ou seront oubliés.
A l'angoisse enchaînée
Comme au banc de galère
Je rame fatiguée
Sur les vagues amères.
Un grand bol d'air océanique sur une grande plage vide semble s'imposer !
RépondreSupprimerAmer repéré, entrée de l'aber signalée, bientôt encalminé...
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