UN HOMME TOURMENTE
Je suis
prisonnier de l’enfer,
Les ombres me
guettent, m’entourent.
Je prends le
large,
Je vais
défier les éléments,
La mort est
omniprésente,
Elle guette
chacun de mes faux pas,
Mais je vais
me battre,
La mer est
déchaînée,
Le souffle
des vents ébranlent les voiles,
Le gîte du
bateau est de plus en plus violent,
Les bois
grincent, les mats sont malmenés.
Je m’accroche
à la barre,
Je cherche
une lueur dans toute cette noirceur,
Je fuis les
hommes, je fuis les guerres,
Je cherche
mon eldorado,
Un endroit où
je me sentirai à l’abri,
Un endroit où
l’humanité ne se détruirait pas,
Un endroit où
les hommes seraient solidaires,
Où la peur
n’existerait plus,
Où les ombres
seraient chassées par la lumière,
Cette lumière
qui me manque tant.
Les pluies
torrentielles se calment,
J’aperçois
l’horizon, je retrouve l’espoir.
Que vais-je
trouver, je n’en sais rien,
Mais seuls
les dieux peuvent me protéger,
J’entrevois
un phare dans la nuit,
La terre est
proche, je sens ses effluves,
Je vais
accoster,
Je ne sais
pas où je suis,
Mais j’espère
trouver une vie meilleure,
Sans ombres ,
sans noirceur.
L'horizon, solution indépassable !
RépondreSupprimerBateau ivre, navire fantôme ? "Tiens bon la vague et tiens bon le flot" !
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