Légère et un peu court vêtue pour la saison, Perette allait bon train calée sur sa bicyclette, sa jupe voletant autour de ses cuisses bien bronzées sans se soucier du tissu qui s’effilochait à chaque tour
de pédale. Elle se rendait à « Affaire Conclue ». Elle avait l’intention de vendre, cette théière en porcelaine de Chine du temps jadis qu’elle avait soudoyé à sa marâtre ; celle-ci s’étant empressée de dilapider l’héritage de feu son époux, grossiste en pomme de terre. Il avait fait fortune d’ailleurs dans ce négoce à croire qu’il était le seul marchand de patates sur cette planète. Notre Perette, en chemin voyait déjà les éclats de ce solitaire aperçu dans la vitrine du bijoutier. Mais l’histoire ne change pas. C'est la sempiternelle rengaine, une pierre pointue, placée au mauvais endroit vit
Perette choir dans les graviers, fracassant la précieuse théière dont les débris se mêlèrent aux cailloux.
Bah peu importe l’objet n’avait que peu de valeur finalement, une simple céramique colorée.
Oh oui, l'histoire ne change pas pour la petite Perette. Adieu beau solitaire !
RépondreSupprimerLa malédiction d'un prénom !!!
RépondreSupprimerjamadrou
L'histoire se répète ;-)
RépondreSupprimerElle aurait pu rencontrer Paulette, c'était la fille du facteur ;-)
RépondreSupprimerEt oui Perette, jamais de lait dans le thé ! :-)
RépondreSupprimeruns historiette charmante ! c'est vrai qu'on entend en fond musical la Paulette de Montand dans ce La Fontaine qui pétille !
RépondreSupprimeranonyme = emma
RépondreSupprimerAh Lilou et ses contes déjantés (comme la roue de la bicyclette)
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