Ma mère, la terre et l'enfer :
Cette nuit, j'ai encore ramené de la boue dans mon lit.
Je n'ai jamais cru à ces histoires de somnambulisme
Mais je m'y suis résolu, car mon drap chaque fois souillé
Est preuve que je n'étais pas offert au sommeil, en noyé.
J'ai pourtant creusé, cherché une autre cause, un autre prisme.
C'est toujours toi que ma pelle aspire à atteindre, mon abri.
Je n'ai pas été prudent, la passion de l'amour me rend fou.
Son caractère inconditionnel peut-il être réciproque ?
De la mère à l'enfant, tous semblent s'y accorder.
De l'enfant à la mer noyé, il semble y avoir estoque.
Une lame à mon flanc qui n'a pas voulu, de la vie, ses froufrous.
Une folie qui me voit battre le lumineux incandescent.
Si elle rougeoie ma vie, je dois pouvoir la rendre somptueuse
Dussé-je me servir des coups et des mots, terre fangeuse
Qui ont façonné mon dégoût des jours, moi l'enfant.
S'évanouir plutôt que mourir ? Pourquoi pas.
J'embrasse la pause par la maladie offerte
J'ouvre les yeux et souris à ma vie ouverte.
La chute positive promet le rebond !
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