05 juillet 2025

Le meurtre du boulevard de Falicon / Ghislaine

 






Madison et Pierrick, nos deux inspecteurs de Nice, vivaient donc ensemble, après s’être rapprochés au cours de leurs enquêtes.
La folie d’une nuit de passion torride avait scellé cette union, et depuis, ils vivaient ensemble.
Désormais, c’est tous les deux qu’ils allaient se battre, en couple, à la vie comme au boulot!
Ce soir-là, au lit, endormis, la sirène des pompiers les réveille.
Leur téléphone sonne.
Un meurtre a été commis dans l’incendie de l’immeuble du boulevard de Falicon.
Le côté nord a brûlé.
Le feu est maîtrisé, mais les pompiers ont découvert un corps à l’endroit où l’incendie a débuté.
Un accélérateur de combustion a été trouvé ! Voilà pourquoi le couple se rend sur place.
La légiste, Séverine Jumot, les avait précédés.
L’incendie avait ravagé plusieurs étages et causé de nombreux blessés.
L’air était irrespirable malgré les masques.
Les murs étaient noircis, l’escalier plein de suie, et c’était au septième étage.
L’ascenseur, bien sûr, était hors service.
L’immeuble avait été évacué.
Premières constatations de la légiste :
Homme blanc, la trentaine, dentition intacte,
un tatouage partiellement effacé dans le dos.
L’homme ne s’était pas défendu et devait être endormi.
Os hyoïde cassé : il y avait eu étranglement.
Autopsie à prévoir pour confirmer les indices relevés.
Pierrick et Madison trouvèrent assez rapidement le coupable.

Je vous passe les détails de l’enquête pour ne pas vous lasser.

Je vous fais part de la conclusion finale, cependant :
La sœur du défunt l’avait endormi avec des somnifères,
avant de mettre le feu à l’appartement après l’avoir étranglé.
Quand ils se présentèrent à son appartement pour l’arrêter,
elle se faisait un soin de boue au visage pour avoir le teint lumineux.
Entre nous, quand elle sera à l’ombre, il risque d’être beaucoup moins lumineux !
Elle fit tout de même semblant de s’évanouirmais son petit manège n’eut aucun effet.

Le temps qu’elle se prépare, le prudent Pierrick se posta devant la porte, et Madison, devant la seule fenêtre du studio.
Il ne fallait pas que cette horrible meurtrière leur file entre les pattes.
Elle n’avait pas hésité à tuer son frère,
sans se soucier de faire d’autres victimes collatérales !
Tout cela pour hériter seule de la fortune de l’oncle Gérald,
qui vivait en Tunisie et avait légué sa fortune et sa maison à elle et à son frère.

Ce fait divers est partiellement vrai, mais agrémenté à ma sauce !

Or, une montagne de « pourquoi » m’assaillent quand je lis ce genre de faits divers…

Pourquoi, pourquoi ???

Le mal, la violence seraient-ils devenus une nouvelle façon de vivre ??

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