Divine Ludivine
Je vous attendrai sur le quai de la gare,
votre train arrive à 3h32 précisément. Je vous reconnaîtrai, vos cheveux blonds
descendant jusque dans votre nuque, votre visage aux traits un peu durs, votre
bouche mutine. Votre regard trahissant votre coquille apparente
de de timidité. Vous aurez peut-être changé votre coiffure ou votre robe mais
vous serez la même à mes yeux.
Nous irons nous poser, regarder le soleil
se lever dans un parc tout près de là.
Le tumultueux bourdonnement de
l’aube naissante envahira les prés, les bois, la rivière pour nous ensorceler
de ses tentacules magiques.
L’éclipse de lune aura déjà eu
lieu mais qu’importe. La rosée matinale aura nimbé chaque brin d’herbe, chaque
feuille, chaque toile d’araignée de perles éclatantes telles des diamants
sertis sur un fil ténu.
Quand l’heure fatidique de
votre départ adviendra, je vous raccompagnerai sur le quai, attendrai que vous
soyez assise dans votre compartiment. Je suivrai des yeux votre wagon se perdre
dans l’horizon.
Et à ce moment-là, commencera l’attente de
votre prochaine venue. Oh ma divine Ludivine j’aime vous attendre. Quand votre
absence englouti mon esprit, elle sublime mon amour, illumine mes jours et mes
nuits.
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