La vie me voit évoluer très discrètement.
Je ne m'impose pas, je moisis gentiment
Sans faire aucune vague, la tête bien basse
Comme inculqué depuis les premières classes.
Le seul moment, le seul endroit
Où je me sens libre de droit
C'est au cœur du sommeil
À la douceur sans pareil.
J'y suis une frêle jeune fille
Sans plus d'histoire qu'à la ville.
Je peux avancer tête haute
Et c'est à la corde que je saute.
Tout ça est bien futile, non ?
Pourtant ça en dit long
Sur la balance des forces.
Ici nos logiques se corsent.
Plus nous avons l'air fort, plus nous sommes faibles.
Le rêve étant parfois un révélateur des plus fiables
Il paraît normal que j'apparaisse en ce lieu non-palpable
Comme l'expression stupide de l'être le moins capable.
C'est cependant cette fillette qui s'impose
À l'homme que je suis, et je ne m'y oppose
Car l'air du temps est vicié.
Ouvrons grand les fenêtres de la féminité.
Joli, j'aime beaucoup...
RépondreSupprimerMais où est le robot ?
Dans les premières phrases ?