Dans cette forteresse son existence manquait singulièrement de fantaisie. Pourquoi, de ses huit palais, avoir choisi celui-ci, dont les murs épais ruisselaient
tant d’humidité que même les lessivages à l’eau de Javel ne parvenaient pas à éliminer l’odeur de moisi ?
Parce qu’il voulait oublier les jours
d’avant, les rires, les bulles dans un verre,
les arpèges d’une harpe, les caresses échangées. Tous ces gens qui
l’entouraient ne faisaient que mentir.
Son seul plaisir désormais était ses longues galopades sur le cheval qu’il
avait emmené avec lui dans son exil, ce poulain
qu’on lui avait offert il y a longtemps… Il rentrait exténué sans jamais
pouvoir chasser ce souvenir qui l’obsédait, ultrason qui vrillait son cerveau.
Dans ces conditions, mieux vaut être seul que mal accompagné, ou avec son cheval :-) JB
RépondreSupprimerEt bien, dis donc, il en a des choses à se faire pardonner. Heureusement que l'équitation est un dérivatif plus que plaisant.
RépondreSupprimer