Mobilisé un jour
Du champ de bataille, couleur d'ombre
Au champ, couleur du blé,
Le revoilà, à la barrière de la ferme...
Il accourt, le bâtard des lieux,
Malgré le temps passé, il a reconnu
Le fils de la maison...
Il a posé son sac, le soldat,
L'émotion l'étreint
Les autres, vont-ils le reconnaître
Il porte balafre sur le visage...
Que la paix est douce
Que la paix est bonne
Que la paix lui a manqué
Dans le bruit de la mitraille
L'esprit torturé, le coeur bleu de peur...
Aboie, brave chien de garde, aboie
Prévient la ferme toute entière
Tommy est revenu d'entre les morts-vivants
Aboie, aboie, viens sauter dans mes bras, d'abord...
Sonner les cloches à tout va, le fils prodigue est de retour. Oui, c'est une fête. Qu'on se le dise!
RépondreSupprimerC'est ainsi que ces familles l'ont prise... ;-) et il y avait de quoi ! jill
SupprimerCe qui fut donnera encore plus de saveur à ce qui sera.
RépondreSupprimerYes ;-) JB
Supprimerun retour pour tant d'absent !
RépondreSupprimerOui Josette, oui.... des miraculés !! jill
SupprimerLa liesse prend place. A apprécier dans l'instant. Avant la suite.
RépondreSupprimerOui... Un retour de l'enfer, reprendre ses marques, lentement.... jill
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