Soleil au jus à la fois acide et sucré, l’orange éclate de couleur sous les tiédeurs Méditerranéennes. Son liquide ambré se répand et l’air s’emplit d’un parfum suave qui réjouit déjà les papilles.
Sa forme ronde est souvent parfaite, délimitée par l’enveloppe blanche qui l’entoure, la ceinture à la manière d’un vêtement protecteur. Sa peau cirée, luisante, aux pores minuscules mais visibles, expulse, à la pression, entre le pouce et l’index, un jet de vapeur odorante, un peu âcre au goût, d’une verdeur de
sous bois.
Épluchée, ses quartiers, séparés les uns des autres par une peau fine et fragile, parfaitement ajustés pour reconstituer une rondeur de ballon, se détachent manuellement un à un et délivrent toute leur saveur sous le palais gourmand. Les milliers de vésicules percées se dissolvent, se réduisent ; il ne reste bientôt dans la bouche qu’une bouillie souple, légèrement filandreuse qui, avalée, sera aisément digérée.
Dans tout l’appareil olfactif ainsi que dans l’air ambiant flotte et persiste un parfum ténu mais tenace...
L’orange met du temps à se faire oublier !
L’orange met du temps à se faire oublier !
Ne reste qu'à se lécher les doigts et laver les mains !
RépondreSupprimerTous les sens participent à bonheur de la dégustation
RépondreSupprimerA savoir que les peau d'oranges découpée en morceaux se consument et laisse un parfum agréable !
RépondreSupprimerJ'entends presque Juliette Gréco: "désabillez-moi" Quelle sensualité!
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