40
jours sans voir la terre. Seule sur mon radeau qui ne s’appelle pas
« Méduse », je scrute l’horizon. Rien depuis des jours. Parfois un
pélican, un fou, du moins c’est ce que je crois. Je ne suis plus sûre de rien.
Ma raison vacille. J’ai soif, j’ai faim. Est-ce la fin ?
Soudain
le ciel s’ouvre. Sous mes yeux un trois-mâts. J’y crois pas ! J’y crois
pas ! Je lui fais des signes, je crie. Il ne me voit pas. Il ne m’entend
pas. Le Belém passe devant moi tranquillement. Il me snobe avec la flamme
olympique. C’est la fête à bord, la musique à fond, ça danse, ça boit mais ça
ne m’entend pas., ça ne me voit pas non plus.
Les
jeux olympiques ! Je m’entraînais en Méditerranée pour les épreuves de
voile et j’ai perdu le cap. Va falloir revoir les fondamentaux.
Et
soudain, les fesses mouillées, mon radeau prend l’eau. Je hurle si fort que je
me réveille en nage dans mon lit.
Ouf !
C’est fini. Plus de JO à la télé. Pliés, bâchés, fermés, la flamme éteinte, on
se revoit dans 4 ans.…
Au
revoir dans toutes les langues.
Pauvre toi ! Ca devait sacrément remuer, dans le sillage ! Mais c'est quoi cette épreuve de radeau à voile ? Allez, j'ai bien ri !
RépondreSupprimerAllez, à bientôt, pour la prochaine séance d'hypnose !
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