la fable des promeneurs
Dans un bois verdoyant, un sentier serpentant
invitait à la promenade. Un premier promeneur, l'air soucieux, avançait
lentement. Ses yeux, habitués à la beauté de la nature, remarquèrent un déchet indéfinissable,
une canette ? une crotte de chien fossilisée ? jonchant le sol, un
triste témoin de l'indifférence humaine. Il ne prit pas la peine de se baisser ;
ce n’est pas à moi et je ne suis pas éboueur ! Il passa son chemin, reprenant
le cours de ses idées, sa femme le quittait pour sa meilleure amie alors l'esprit
ailleurs, il laissa derrière lui un petit bout de monde souillé.
Peu après, un jeune garçon, vif et curieux,
empruntait le même sentier. Ses yeux pétillaient d'une joie enfantine. Soudain,
son regard fut attiré par un objet brillant au sol. C'était le déchet délaissé
par le premier promeneur. Avec un sourire espiègle, le garçon se pencha et le
ramassa. « Tiens, un trésor ! », s'exclama-t-il. Voilà de quoi enrichir ma
collection d’art contemporain ! Il déposa son précieux butin dans un sac
qu'il portait sur le dos, destiné à recueillir les trésors de la nature qu'il
trouvait au cours de ses balades.
Morale de la fable :
Le début du recyclage en somme. Ce que l'un
considère comme un déchet, un autre peut le voir comme un trésor. La beauté est
dans l'œil de celui qui regarde, et la valeur d'une chose ne se mesure pas
seulement à son utilité, mais aussi à l'importance que l'on lui accorde.
Alors on va faire le tri entre les bons et les mauvais déchets !
RépondreSupprimerAlors il va falloir faire le tri entre les "bons" et les "mauvais" déchets à laisser sur place ?
RépondreSupprimerCette fable incite à ne ramasser que ce qui pourrait avoir un sens pour chacun. Quid des papiers gras, des kleenex égarés sur les chemins? Bon, là je me fait l'avocat du diable. Méa culpa.
RépondreSupprimerc'est juste une fable donc pas à prendre au pied de la lettre !
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