On les avait emmenés hors les murs
Un bâillon sur la bouche et menottés.
Alignés maintenant, le dos au mur,
Ils attendaient tous d’être fusillés.
Une première balle ricocha sur le mur,
Mal placée dans le fusil, c’était un raté.
Des gouttes de sueur tombaient sur le sol dur,
Aveuglantes, perlant sur leur front ravagé.
Un soleil froid troua brutalement l’azur
Et le sang, gicla, rouge, sur la pierre irisée.
Un bâillon sur la bouche et menottés.
Alignés maintenant, le dos au mur,
Ils attendaient tous d’être fusillés.
Une première balle ricocha sur le mur,
Mal placée dans le fusil, c’était un raté.
Des gouttes de sueur tombaient sur le sol dur,
Aveuglantes, perlant sur leur front ravagé.
Un soleil froid troua brutalement l’azur
Et le sang, gicla, rouge, sur la pierre irisée.
dur dur mais il ne faut pas oublier !
RépondreSupprimerhélas c 'est toujours le cas
RépondreSupprimerUn poème poignant sur la cruauté humaine.
RépondreSupprimerKeremma
tragédie nette et concise, bien en accord avec l'image désespérante
RépondreSupprimerune évocation saisissante, le mur crie encore . Gina
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