La nuit tombe tandis que se lève une lune pleine et brillante. Elle crépite du semis d’étoiles laiteuses qui laissent leurs traînées blanches sur ses voiles noirs.
« C’est le moment de faire un vœu !» se dit Céline à qui on reproche d’être souvent dans la lune. Est-ce le moyen, pour elle, de s’échapper de la réalité ou d’un quotidien parfois insurmontable ? Elle ne sait pas ! Chez elle, c’est involontaire, c’est tout ! Elle essaye pourtant de se concentrer, d’être attentive. C’est comme une sorte de dédoublement : physiquement, elle est avec vous, elle répond à vos questions tandis que son esprit voyage dans d’autres mondes, happé par des forces invisibles.
Bien que cette absence lui cause soucis, elle préfère avancer la tête dans les étoiles. Le monde tel qu’il est, les humains, tels qu’ils sont, la déçoivent. Elle ne retrouve son calme et sa sérénité que le soir, lorsqu’elle regarde la lune veiller sur son coin de planète. Entre elle et l’astre de la nuit, il y a complicité. Elle se pose des questions sur cette voûte insondable, sur ces milliards de milliards d’univers qui n’ont pas encore brillé, dont la lumière ne nous est pas encore parvenue ou qui n’existent déjà plus quand leur lumière nous est enfin perceptible.
Les étoiles interrogent Céline sur l’infini de l’univers, sur le sens de la vie, sur cet ordre qui régit la totalité des mondes, sur « l’avant », sur « l’après » dont elle connaît si peu de choses. Elle pressent qu’il doit exister une réalité tout à fait autre que la seule réalité physique et matérielle. Alors, son attirance est irrésistible !
L’enfant qui a la « la tête dans les étoiles », l’enfant qui s’émerveille, l’enfant poète …
RépondreSupprimerL'enfant porteur aussi d 'avenir, souhaitons-le lumineux.
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