Dans la chaleur de la nuit par Jill Bill
42nd Street par Keremma
Correspondances par K
En héritage par J.Libert
L'héritage par Lilousoleil
Héritage par Fredaine
Dans la chaleur de la nuit par Jill Bill
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Correspondances par K
En héritage par J.Libert
L'héritage par Lilousoleil
Héritage par Fredaine
Bonjour ! C'est parti pour une nouvelle semaine !
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Il avait déposé une nouvelle lettre dans la boîte.
'
......
Le sous-préfet
Monsieur le préfet,
Par la présente, je tiens à porter à votre connaissance les
agissements du dénommé Georges B.
Ce monsieur, au demeurant charmant et qui se trouve être votre
sous-préfet, tous les dimanches se met en habit pour se rendre dans les petits
patelins faire des discours que nous ne comprenons même pas. C’est ainsi que
nous l’attendions dimanche dernier dans mon village… Aujourd’hui trois jours
après nous l’attendons encore. Alors cette fois, Monsieur le Préfet, mon devoir
de citoyen m’incite à vous informer des agissements de cet énergumène.
Oh il est bien parti dans la Renault mis à sa disposition avec le
chauffeur de service. Il devait se rendre au concours régional du plus beau
cochon. Ce monsieur à l’habitude d’écrire des discours enfin de faire écrire un
discours, je le sais car je lui sers de « nègre ». Mais là il a voulu
faire lui-même ses phrases. Vous vous doutez bien qu’il manque d’inspiration.
Aussi alors qu’il faisait très chaud et après avoir légèrement abuser d’un
petit rosé, il a dû s’arrêter près d’un petit bois de chênes verts, pour
satisfaire à ce que vous savez, Monsieur le Préfet. Ne le voyant pas revenir,
le chauffeur inquiet s’est avancé dans les fourrés et voilà ce qu’il a vu :
une scène bucolique !
Le sous-préfet, ceinture du pantalon défaite, était couché au milieu d’une
clairière, parlait aux oiseaux le nez dans les violettes, écoutait la source
qui chantait des notes claires de conserve avec un rossignol. Et finalement somnolait
au milieu de cette belle nature !
Je vous le demande, Monsieur le préfet , sont-ce des manières ?
Un ami qui vous veut du bien.
La lettre anonyme
Georges, le bucolique,
Ce berger sans histoire, qui vit auprès de son arbre, allons bon...
Lui, la mauvaise herbe, un loup... ???
Il aurait tué jeune « brebis »...
Cette brave Margot, jolie fleur, à peine sortie de l'enfance...
Moi, préfet, je me méfie des lettres anonymes,
Cependant,
Je vais envoyer du « poulet » à l'endroit désigné...
Rien, bien sûr, rien de rien...
On a vite fait de lancer une mauvaise réputation...
Ca sent la Fernande, la jalouse
Qu'il a refusé d'épouser...
Ou la femme d'Hector, juste un flirt, une amante...
La Margot a juste fugué
Si ça se trouve, avec le pauvre Martin
Que ses parents détestent.... Rêvant mieux !!
Allez, j'ai d'autres chats à fouetter ce jour...
L'image
Le mot facultatif : bucolique
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Les fenêtres
Oui d'accord je triche aujourd'hui mais trouver des plus belles paroles que celles de Jacques Brel !
Malheureusement je n'ai pas trouvé la clé pour écrire un texte de mon cru. Alors j'offre ces quelques couplets dans l'espoir qu'ils vous toucheront autant que moi.
Les fenêtres surveillent
L’enfant qui s’émerveille
Dans un cercle de vieilles
A faire ses premiers pas
Les fenêtres sourient
Quand quinze ans trop jolis
Et quinze ans trop grandis
S’offrent un premier repas
Les fenêtres menacent
Les fenêtres grimacent
Quand parfois j’ai l’audace
D’appeler un chat un chat
Les fenêtres me suivent
Me suivent et me poursuivent
Jusqu’à c’que peur s’ensuive
Tout au fond de mes draps
Les fenêtres souvent
Traitent impunément
De voyous des enfants
Qui cherchent qui aimer
Les fenêtres souvent
Soupçonnent ces manants
Qui dorment sur les bancs
Et parlent l’étranger
Les fenêtres souvent
Se ferment en riant
Se ferment en criant
Quand on y va chanter
Ah, je n’ose pas penser
Qu’elles servent à voiler
Plus qu’à laisser entrer
La lumière de l’été
Non je préfère penser
Qu’une fenêtre fermée
Ça ne sert qu’à aider
Les amants à s’aimer
A peine surpris, David-Gilles Mur ramassa le paquet rose.
Ce matin comme chaque matin depuis qu'il travaillait sur l'opéra, une nouvelle
brique lui arrivait, rose elle aussi... Another brick in the wall.
Au loin un mineur – sans doute un ré mineur – tapait comme un sourd mais les
fondations étaient solides, inébranlables... Another brick in the wall.
Malgré le mur toujours plus haut un choeur de cour de récré montait en
révolte... Another brick in the
wall.
Ce troisième volet claquait inlassablement en quatre temps mais David-Gilles
Mur ne l'entendait pas, tout comme il ne voyait pas ce vol de flamants dans le
ciel, d'ailleurs les flamants n'existent pas.
Demain serait peut-être le dernier jour de la dernière brique rose, celle qui
le protégerait enfin d'un monde si cruel... Goodbye.
* David-Gilles
Mur : David Gilmour, auteur-compositeur-interprète de Pink Floyd
Sur un tempo diffus et lourd
Ça vibre et traverse les murs
Quels sont ces sons sourds
Qui me rendent patraque ?
Je craque
Faut pas que je me braque
Devant ce mur de briques
Je vais faire un break
Horreur, vois cher
Roderick :
Ta sœur Madeline cadavérique !
Oh je connais ce plan gothique
Sans vouloir paraître prophétique
Filons avant que la baraque
Entière ne se détraque
Et qu’on en jette la clé !
Sauf que ...
Sans clé... !?
Qu'importe, pas de porte,
Même plus de fenêtre... !!
Tu parles d'un héritage,
Cet oncle d'Amérique
Ne laisse que... des briques, au sens propre !
Une masure
Au milieu de nulle part
Que ferais-tu de cette... prison !?
Christobald est un p'tit comique...
Tu l'as cru cousu d'or et brodé d'argent,
Mon pauvre Pierre, ça vaut juste une chanson !!
A toi la note du croque-mort,
Toi, sa seule famille...
Avec l'encadrement de la fenêtre
Tu pourras toujours lui faire une croix,
Et, une autre sur cette cocasse histoire !!
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Le mot facultatif : clé
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D’ordinaire
Lui portait l’étui de son violoncelle
Elle portait l’étui de son violon
Ils arrivaient, ils jouaient
comme ça :
Ce jour-là
Ils s’aperçurent que le violon était rangé dans
l’étui du violoncelle
Et même si cela ne manquait pas de sel
Ils se dirent il y a quelque chose qui cloche
Ce violon est dérangé
C’est un violon dingue
Ils se demandèrent quand même ce qu’ils avaient bien
pu faire du violoncelle
Il chercha sous son chapeau
Elle déboutonna son manteau
Rien
In extremis ils le retrouvèrent au fond de sa poche
Mais c’était une broche
Pour aller au concert
Ils ne changèrent pas leurs habitudes
Lui l’étui de son violoncelle
Elle l’étui de son violon
Mais problème de partition peut-être
En tout cas
C’est comme cela qu’on l’interprète
Ils ne trouvèrent pas non plus l’orchestre
Elle empoigna son violon
Il sortit de plus loin ses plus belles vocalises
Ils finirent en duo
Dans le métro
La
galanterie n'est plus de ce monde... ?
Trop cloche !
Vieux jeu... ?
Pas
chez les Sempé !
Adagio
Monsieur
porte violoncelle
Madame
porte violon, presto,
Mais
une fois sur scène
Monsieur
joue du violon
Madame
du violoncelle...
Leur
amour va crescendo
C'est
la dolce vita... point d'anicroche !
Petite
musique de chambre
Les
soirs chez le particulier... C'est l'heure exquise...
Au
retour, monsieur porte violoncelle
Madame
violon...
Demain
reviendra pareil
Même
tempo, même chanson, sans parole...
Les Sempé par Jill Bill
La disparition par K
Dans les couloirs du métro par J.Libert
Duo par Keremma
Mal assortis par Fredaine
Aimez-vous Brahms ? par Vegas sur Sarthe
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Voilà la saison des vœux revenue. Les décennies passant, j’ai bien compris qu’il était pieux de faire des vœux. Mais, ma foi, espérer, rêver, y croire au moins un peu n’est-il pas vital ? Alors oui, faire un vœu, faire des vœux, mais lesquels ?
Pour commencer, des vœux pour notre planète ? Un peu plus de bleu, un peu plus de vert ? Beaucoup plus de paix, de tolérance et de fraternité ? Beaucoup de tout ça sans aucun doute. Y croire, très fort.
Des vœux pour ceux que j’aime, pour ceux que je pourrais aimer si je les connaissais, pour ceux qui en ont besoin, pour ceux qui souffrent, pour ceux qui sont seuls, malades, malheureux, pour ceux qui n’y croient plus, pour ceux qui voudraient bien y croire ? Je vous souhaite d’être heureux entourés de ceux qui vous sont chers et de pouvoir vivre en paix avec un toit, de l’eau et du pain.
Et puis, soyons un peu égoïste, deux vœux pour moi, celui de traverser enfin une année entière sans perdre d’amis ni aucun de ceux que j’aime et celui de voir grandir notre petit-fils dans un monde … plus bleu, plus vert, pacifique, tolérant et fraternel.