Quand les deux yeux fermés en un soir doux d'hiver
Je respire l'odeur de ton vieux recueil de poésies
Je vois se dérouler ta vie de rêves écrits
Qu'illuminaient les feux de ton inspiration
Je respire et souffle pour tourner les pages
Je te sens vibrer sous la caresse des mots
Je te vois toi île paresseuse en ta nature
Et tant d' arbres singuliers aux fruits savoureux.
Guidé par ton odeur vers de doux souvenirs
Je me souviens de ce grand coup de vent du sort
Qui t'emporta toi et tes feuilles poésies
Au pied de la falaise aux vagues scélérates
Voilà que le parfum des verts tamariniers
Qui circule dans l'air et m'enfle les narines
Se mêle au chant de tes écrits que j'ai ici réimprimés
Mon cœur bat en d'immenses amours éternelles.
Ce livret aux yeux fermés n'a pas de titre, son autrice est morte avant de l'avoir trouvé
mais ne pleurez pas vous savez bien que je mens comme un arracheur de dent !
Très baudelairien.
RépondreSupprimerJoli décalque !
en effet K pâle imitation poétique du poème de Baudelaire à lire ici: https://www.bonjourpoesie.fr/lesgrandsclassiques/poemes/charles_baudelaire/parfum_exotique
RépondreSupprimer