Trois
amies s’étaient lassées de la course en sac
D’abord
Paulette avait lâché la bicyclette
Colette
ensuite avait vendu sa trottinette
Et
enfin les patins qu’avait largués Odette
Dormaient
fourbus dans un quelconque bric à brac
Le
poulailler se disait « oh mais quel micmac »
Mauvaises
langues au chaud bullant dans leur hamac
Imaginant
des sornettes du tac au tac
Pour
les commères à l’affut, fut-ce le couac
Qu’avides
elles guettaient depuis belle lurette ?
-Vous
savez bien sous la houlette de Paulette
La
perdition sera le lot des trois girouettes
Parler
sans savoir et travailler du chapeau
Raconter
n’importe quoi, c’était du pas beau
Les
trois s’étaient simplement mises à la planche
Une
course, deux, trois, la belle ou la revanche,
La
vitesse grisait, nouvelle sensation
Le
vent de front, c’est une autre paire de manches
Elles
descendaient toujours à fond, bille en tête
Les
dimanches filaient comme sur des roulettes
on attend la chanson de la planche à roulette
RépondreSupprimerEn rimes, en plus, bravo !
RépondreSupprimerEt comme nous sommes dimanche, je les imagine... ;-) jill
RépondreSupprimerCharmante ta mention de ces joies simples et intemporelles qui ont marqué notre enfance.
RépondreSupprimerKeremma
Toutes en couettes et en roulettes, vive les paupiettes. Euh, les paulettes.
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