J'ai un mot à vous dire
Depuis quelque temps, les accents
grognaient. Ils se sentaient mal aimés, dédaignés, méprisés. A l'école, les
enfants ne les utilisaient presque plus. Chaque fois que je croisais un accent
dans la rue, un aigu, un grave, un circonflexe, il me menaçait. (La
révolte des accents – Erik Orsenna).
Après avoir lu ces phrases, la ponctuation se prit à penser. Tiens le chapitre par exemple , on parle beaucoup trop de lui alors qu’il ne vaut pas une cacahuète trop peu nombreux dans une page. Se laisser chapitrer ? La phrase quant à elle pose question. Elle s’exclame haut et fort : pourquoi des points, des virgules et même des points-virgules. Elle ne sait où donner de la tête.
Je vous le dis par parenthèse un point c’est tout ! on arrête la phrase mais avec la virgule on attend la suite ! Que faire ? Et puis pourquoi deux points ? Pour avoir des phrases toutes faites.
Le pire, ce sont les guillemets que l’on mime avec ses doigts comme si nous ne comprenions plus le sens des mots. Mais les lettres ne sont pas en reste. Les minuscules se battent avec les majuscules, ces sortes de hiéroglyphes qui nous laissent circonflexe heu perplexe puisque que les accents se font la malle! Une bagarre au sein d’une page cela fait désordre.
Bon voilà qu’avec toute cette histoire j’ai oublié le lexique ! Vous le mettrez où vous voudrez !
Andrée Chedid avait écrit un petit poème sur la ponctuation...
RépondreSupprimerOui, pour le lexique on verra. Pour le reste j’ai aimé, et l’accent sur les accents, aussi.
RépondreSupprimerQuerelles de clochers, partout et toujours... bien vu !
RépondreSupprimerIl y a de quoi y perdre son latin ;-) jill
RépondreSupprimerCette gestuelle des guillemets m'a toujours fait rire :)
RépondreSupprimeroups ! moi elle m'agace !
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