Ad
letum eternam (L'Entille)
La lettre (Fredaine)
Ad
letum eternam (L'Entille)
La lettre (Fredaine)
Voici pour cette semaine !
Le mot facultatif : oubli
miletunesuite@gmail.com
Un fichier joint type Word facilite la publication.
Trésor
Les écureuils sont étonnants ; savez-vous que leur
passion c’est la lecture ? Non alors lisez-bien cette histoire.
Dans une forêt verdoyante, sous un grand chêne, le chêne et le
noisetier sont les arbres préférés des écureuils, ils ont à manger à foison et peuvent
faire leurs réserves, vivait un écureuil nommé Filou. Cet écureuil était bien différent
des autres écureuils : il n'aimait pas seulement collectionner des noisettes,
il adorait lire. Sa petite maison dans l'arbre était remplie de piles de livres
de toutes tailles et de toutes couleurs. Une vraie bibliothèque dont il était
terriblement jaloux.
Chaque matin, Filou se réveillait avec l'envie de plonger
dans un nouvel univers, de découvrir de nouvelles aventures entre les pages de
ses livres préférés. Il se perdait souvent dans les histoires, imaginant voler
avec des dragons ou explorer des contrées lointaines. Il était tous les héros à
la fois : D’Artagnan, Astérix, Barbe bleue ou encore le Marquis de Carabas
son préféré.
Un jour, alors qu'il se promenait dans la forêt, il trouva
un livre abandonné sous un buisson. Ses yeux s'illuminèrent de joie en
découvrant ce trésor inattendu. Il le prit dans ses petites pattes et courut
vers sa maison pour le lire. Cependant il craignait que cet objet appartienne à
Orson le plus grand, le plus gros et le plus impressionnant des ours qui
partageait aussi son amour de la lecture ; Il avait dû s’endormir en le
laissant là au pied d’un du grand chêne ou alors le coucou lui avait fait peur
et l’avait abandonné là…
A peine avait-il commencé à tourner les pages que le pauvre
Filou entendit un bruit sourd derrière
lui. Bien vu Orson, se présenta devant lui, réclamant SON livre à grands cris. La peur au ventre Filou
savait qu'il devait le lui rendre, même s'il ne voulait pas le partager. Question de survie !
Un travail d’approche et un flot de paroles apaisantes
sortirent alors de la bouche de Filou.
Un grand rire explosa dans la forêt !
Filou et Orson se retrouvèrent bientôt dans une série de
péripéties hilarantes alors que Filou tentait de récupérer son livre bien-aimé.
Mais au bout du compte, ils apprirent tous les deux une précieuse leçon sur le
partage et l'amitié.
Et depuis ce jour, on put voir dans quelque coin de la
forêt, un écureuil sur le dos d’un ours qui lisent ensemble.
Le croirez-vous ? Moi oui !
D'après Chester et Grognon
Une jolie brouette baignée de soleil ...
Au cœur de l'été,
Une brouette, qui a porté
À la sueur de l’écureuil roux,
À travers la frondaison,
Toute l’œuvre du monde ;
Qui l’a rangée au creux de l’arbre,
Qui l’a accumulée dans ses pores,
Journée après journée.
Une brouette,
Que toute l’œuvre du monde
Laisse s’encrasser sous sa racine,
En repos passif - mode survie,
Où elle crisse et dérouille fort,
Et se décorce en rang d’oignon.
Au cœur de l'été,
Une brouette, disais-je,
Qui renaît au soleil,
Donnant matière aux fées ...
Mes noix et mes noisettes
Méritent un rangement
Bien pensé
Ces bouquins : Le matériau rêvé !
Bientôt je serai fier
De mes étagères !
Manuel de Survie, l'écureuil du coin, était une véritable attraction.
Avec panache, il tirait les couvertures à lui et engrangeait pour l'hiver.
Comme quoi, près du parc, la boîte à livres faisait au moins un heureux
L’hiver approche,
Les animaux
font le plein de provisions,
Pour tenir
jusqu’au printemps,
Leur survie
en dépend,
Pour tous les
animaux qui hivernent,
Mais au
détour d’un chemin dans la forêt,
J’aperçois un
écureuil,
Des livres
plein les pattes,
Et son abri
dans l’arbre en contient déjà beaucoup,
Je suis
perplexe,
Comment
est-ce possible,
Pourquoi ces
livres,
Normalement
ce sont des noisettes qu’ils récoltent pour l’hiver,
Et je me
demande ce qui se passe.
Que va-t-il
faire de tous ces livres,
Se faire un
nid douillet,
Avec les
livres pour garder la chaleur,
Et passer
l’hiver au chaud.
Soudain, je
me réveille,
Je faisais
une sieste au pied d’un arbre,
Encore les
images de mon rêve dans la tête,
Et je regarde
quand même si je vois des écureuils,
Mais non, pas
d’écureuils en vue.
Je souris en
pensant à mon rêve,
Je me dis que
si les animaux se mettaient à parler et à lire,
Nous aurions
du mouron à nous faire.
Je me lève,
ma sieste m’a fait du bien,
Et je
continue mon chemin à travers la forêt.
Bizarre, vous avez dit bizarre
Comme c'est étrange... !
Survie, vous avez dit survie...
La nourriture de l'esprit
Passe avant la noisette,
Il est tombé sur la tête Spirou... !?
T'as vu ça Squirrel,
Moui Esquio... !
Il fait dans le mille-feuille...
J'en veux bien une livre, hi hi...
A mon avis, dans la feuille de chou... !
Si c'est pour se chauffer à la mauvaise saison,
Il va foutre le feu à l'immeuble !!!
On est connu et reconnu comme Caisse d'Epargne,
Comme bibliothécaire, du jamais vu !!!
Eh, Spirou... Spirou...
Et dur de la feuille avec ça... !
Retournons à nos noisettes,
Cet hiver, il fera comme la cigale... !!
Voici pour cette nouvelle semaine !
Le mot facultatif : survie
miletunesuite@gmail.com
Un fichier joint type Word facilite la publication.
A chaque saison, c’est un challenge pour se démarquer, aller plus loin, plus haut, plus original.
Je restais bouche bée, médusée,
Par tant de grâce et d’habileté,
Ces femmes étaient fantastiques,
Elles virevoltaient sur leurs skates,
Comme des professionnelles,
Sans leur sac à mains,
Outil indispensable pour les femmes,
Qui aiment avoir tout le nécessaire sur elles,
Là, c’était la joie de se laisser glisser sur la route,
Bien sûr c’était une compétition,
Mais c’était surtout le plaisir
De pratiquer un loisir auparavant réservé aux hommes,
Les femmes s’émancipaient, acquérant des droits autrefois
interdits,
Et elles en profitaient pleinement,
Avant de retourner faire leur travail,
Mère au foyer en premier lieu,
Mais elles pouvaient aussi être journalistes,
Salariées dans les usines,
Et surtout, en 1944,
Acquérir le droit de vote.
Une nouvelle vie pour les femmes,
Qui n’étaient plus considérées comme des objets,
Mais comme un être humain à part entière.
Trois
amies s’étaient lassées de la course en sac
D’abord
Paulette avait lâché la bicyclette
Colette
ensuite avait vendu sa trottinette
Et
enfin les patins qu’avait largués Odette
Dormaient
fourbus dans un quelconque bric à brac
Le
poulailler se disait « oh mais quel micmac »
Mauvaises
langues au chaud bullant dans leur hamac
Imaginant
des sornettes du tac au tac
Pour
les commères à l’affut, fut-ce le couac
Qu’avides
elles guettaient depuis belle lurette ?
-Vous
savez bien sous la houlette de Paulette
La
perdition sera le lot des trois girouettes
Parler
sans savoir et travailler du chapeau
Raconter
n’importe quoi, c’était du pas beau
Les
trois s’étaient simplement mises à la planche
Une
course, deux, trois, la belle ou la revanche,
La
vitesse grisait, nouvelle sensation
Le
vent de front, c’est une autre paire de manches
Elles
descendaient toujours à fond, bille en tête
Les
dimanches filaient comme sur des roulettes
.
Au diable les balais ; objet de torture !
Elles ont troqué la planche à repasser au profit de la planche à roulette.
Libre, le vent comme allié, elles foncent sans se retourner.
Ecartez vous réactionnaire de tout bord !
Elles font parties du S.A.C. (sorcières activistes crantées).
Un jour, elles ont débarqué pour te prendre toi aussi. Elles pouvaient pas te pardonner d'être la meuf du rider indomptable, d'aimer un skate rat. T'as grindé sur les rails de la préparation intense. T'as entendu ces voix d'ailleurs, te balançant des moves et des encouragements. T'as senti devant toi ces ombres de mecs (aux réflexes de ouf) que tu savais juges et critiques. T'as eu à tes côtés d'autres skateuses marquées par l'effort et la passion, mais l'esprit intact. Et là, t'es déterminée. Direction place de la Concorde pour les JO 2024. Dans tes yeux, ça brûle, genre une pure flamme.
Le défi
« Bon, les filles, on va la gagner cette course. Ils nous considèrent comme des ménagères tout
juste bonnes à cuisiner, faire le ménage et torcher les gosses, on va leur prouver qu’avec notre
volonté et l’esprit d’équipe, ils ne nous arrivent pas à la cheville. »
Elles avaient découvert l’annonce de la course deux semaines plus tôt, juste avant la clôture
des inscriptions. Mathilde n’avait même pas pris la peine de leur demander leur avis, elle s’était
engagée pour le groupe certaine que toutes seraient partantes ce qui avait été le cas. De toute
façon, voilà des mois qu’elles s’entraînaient à l’abri des regards sur la petite route désaffectée
derrière la carrière, elles savaient avoir le niveau pour participer.
Il n’y aurait pas d’autres équipes féminines. L’organisateur avait d’ailleurs été un peu bousculé
par Mathilde avant d’accepter leur participation. Il avait cédé en se disant qu’elles mettraient de
l’animation et feraient venir du monde à défaut d’être de « vrais concurrents ».
Le jour J était enfin arrivé, elles étaient certaines de gagner. Les autres équipes ne seraient pas
préparées aussi bien qu’elles qui s’étaient mises au défi de remporter la course haut la main.
Elles les gagneraient ces sacs de sport avec équipements complets !
Les frangines
Surréaliste !
Ces femmes ont préféré
La planche à roulette au sac à main...
Je me demande
Si elles repasseront encore !!
Robe vieux jeu mais dans le vent
Ces demoiselles de, Rochefort... !?
Les soeurs Brontë, me dit une voix...
Charlotte, Emily, Anne,
Non, sans blague..... !
Où vont-elles... ?
Dans leur chapelle, magie noire
Me répond la voix...
Dans le lointain sombre elles disparaissent,
Ai-je rêvé, ou pas,
Sur la route de Memphis
Le soleil tape, à en faire toute une histoire...
Voici pour cette semaine !
Le mot facultatif : sac
miletunesuite@gmail.com
Un fichier joint type Word facilite la publication.
Chat blanc, chat roux,
Touriste, tout triste,
T'es peu ou prou
Hors de la piste
Qui t'a quitté ?
Abandonné ?
Quel maître fou
T'a jeté où ?
Quel égoïste
Quel nombriliste
T'a laissé là
T'a laissé las
Seul et perdu
Comme un rebut ?
Sur le trottoir
T'attends le soir
Et dans tes yeux
S'éteint le feu.