-Tu me demandes pourquoi je reste sans rien dire, tu devrais le savoir, toi qui me fais la tête dès que j’ai pris trois grammes. Là, je m’excuse, Antoine, mais c’est de la provoc de ta part. Ou alors, tu t’es trompé d’assiette, sachant que tu t’es couché tard hier soir et que tu dois changer tes lunettes cette semaine ! Je sais, tu as voulu me faire une surprise en préparant le petit-déjeuner seul. Pour une fois que ça arrive. Tu as voulu faire du zèle, sans doute, et comme on dit vulgairement « mettre le morceau ». Ou le paquet ! Et pour cela je te remercie, Antoine. Je te remercie, mais ne toucherai pas à cette alléchante collation, sachant que si je m’y attaque, j’en entendrai parler dans six mois encore. Avec les mots d’usage qui les accompagne : gourmande, goulue, gloutonne, vorace, morfale…et tutti quanti. Alors que quand il s’agit d’un homme, jeune ou non on dit simplement : il a bon appétit. Ou encore : il a un bon coup de fourchette !
Désolée,
Antoine, je sais, tout ça part d’un bon sentiment, et m’apporter ce
plantureux repas au lit me touche énormément, chéri ! C’est bien la
première fois que ça arrive ! Bon, je consens à prendre le croissant du
haut, cela me suffira amplement. Et toi, tu pourras t’occuper du reste,
je pense que tu n’auras aucun mal.
Mais, en attendant, s’il te plaît, Antoine, il fait sombre. On n’ y voit goutte. Lève donc un peu l'abat-jour !
Ah la différence entre homme et femme.... n'est-ce pas !!!
RépondreSupprimerIl semblerait que nous aillons une meilleure appétence pour les choses de la table... sans prendre un gramme, c'est bien connu. ;-)
RépondreSupprimerSavoir partager, en définitive.
RépondreSupprimerBelle idée, et bien tournée !
Un régal !