18 juillet 2022

tempus fugit/margimond

 

 


 

 

 

Dans la salle des pas perdus

Les aiguilles coupent l’espace taillé dans la masse

De la matière qui sombre

Sans rien d’autre faire  que de l’ombre

La grande aiguille n’a rien à perdre, pas même une minute

Elle tourne comme elle le peut

Elle entraîne la petite qui s’efforce de prendre son temps

Sous les yeux de Chronos

Déguisé en Atropos

C'en est assez de ce monde de cinglés

Il est temps de briser le verre

Et continuer en prose

La perte d'un temps

que les moins de vingt ans...

Non, j'avais dit en prose

 

La suite, la voici :

Les deux aiguilles coulèrent des jours heureux

Dans la fraîcheur d'une clepsydre

On dit que depuis, Chronos s'est jeté au fond d'un sablier et que jamais le temps n'aura paru si long 

8 commentaires:

  1. quand Chronos condamné au sablier rejoint Sisyphe !

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    1. Oui, ça donne l'impression qu'on tourne en rond et de manière perpétuelle !

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    1. ... Et la vie sûrement, plus d'un million d'années...Et toujours en été... Comme un endroit qui ressemble à la Louisiane ;-)

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  3. Le temps, le temps n'est rien d'autre ......

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    1. Voilà une autre thématique qui va tout aussi bien... Autre chanteur, même époque ;-)

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  4. chez Atropos il y a de l'embauche pour des aiguilles ?

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  5. Quel beau jeu de mots !!! Qu'as tu fait là, Chronos ...

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