Dans la salle des pas perdus
Les aiguilles coupent l’espace taillé dans la masse
De la matière qui sombre
Sans rien d’autre faire que de l’ombre
La grande aiguille n’a rien à perdre, pas même une minute
Elle tourne comme elle le peut
Elle entraîne la petite qui s’efforce de prendre son temps
Sous les yeux de Chronos
Déguisé en Atropos
C'en est assez de ce monde de cinglés
Il est temps de briser le verre
Et continuer en prose
La perte d'un temps
que les moins de vingt ans...
Non, j'avais dit en prose
La suite, la voici :
Les deux aiguilles coulèrent des jours heureux
Dans la fraîcheur d'une clepsydre
On dit que depuis, Chronos s'est jeté au fond d'un sablier et que jamais le temps n'aura paru si long
quand Chronos condamné au sablier rejoint Sisyphe !
RépondreSupprimerOui, ça donne l'impression qu'on tourne en rond et de manière perpétuelle !
SupprimerLe temps dure longtemps !
RépondreSupprimer... Et la vie sûrement, plus d'un million d'années...Et toujours en été... Comme un endroit qui ressemble à la Louisiane ;-)
SupprimerLe temps, le temps n'est rien d'autre ......
RépondreSupprimerVoilà une autre thématique qui va tout aussi bien... Autre chanteur, même époque ;-)
Supprimerchez Atropos il y a de l'embauche pour des aiguilles ?
RépondreSupprimerQuel beau jeu de mots !!! Qu'as tu fait là, Chronos ...
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