Lorsqu’ils se promenaient dans le parc, il n’était pas rare que les passants habitués tombent sur cette scène. C’était même pour certains un repère, un passage obligé.
Gérard Julien prenait l’air, comme tous les jours ou presque.
Il faisait la sieste sur son banc, son chien Buster à ses pieds.
Jusqu’en 1982, l’horizon
de Gérard Julien était fait de défis, de conquêtes et d’exploits prodigieux entamés
dans les années soixante-dix.
Pendant dix bonnes
années, les limites avaient sans cesse été repoussées.
Jusqu’à la cascade de
trop. De trop, on ne le sait qu’après. Ce fut la fin de sa carrière.
Et peu à peu l’oubli.
Ici, tout le monde, sachant qui il était, restait discret, preuve d’une courtoise et respectueuse complicité.
Gérard adoptait souvent cette posture, la jambe gauche levée, on ne savait trop s'il dormait ou pas, et beaucoup se demandaient secrètement s’il rêvait de toucher encore les cimes qui avaient fait son succès.
Peut-être est-ce pour lui une façon de se remémorer certains passages ou acrobaties délicats, comme le font certains skieurs entre autres avant une descente ? Belle discrétion de ses concitoyens ce qui n'est pas toujours le cas...
RépondreSupprimerPossible ! Les parachutistes aussi, en libre.
SupprimerLes parachutistes aussi.
Supprimeraprès son accident il a du lever le pied !
RépondreSupprimerContraint et forcé, hélas.
SupprimerPeut-être se levait-il chaque matin du pied gauche ... Allez, je sors !
RépondreSupprimerJe ne sais pas, je ne pense pas.
SupprimerBon,Tu as le droit de revenir ;-)
A vérifier...
SupprimerBon, tu peux revenir ;-)
L'aventure de trop, chose qui arrive, il ne reste plus que les rêves alors...
RépondreSupprimerIl y a certainement de cela...
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