Sur un banc de bois
Sous l’arbre roi
Heure exquise
Dans le ciel, aucune brise.
C’est l’heure où l’apaisement,
Vous saisit gracieusement.
Rêve dans la nature,
Sous les branches de verdure.
Le maître et son chien se reposent,
Lui, sur un banc en bois
Dur, mais bien droit,
De la promenade, c’est la pause.
Le chien, couché, adossé aux pieds du banc,
Surveille l’horizon,
Nez tendu vers leur maison
Avec eux, aucun caban.
Drôle de position pour cet homme !
Aurait-il une crampe dans la jambe gauche ?
Il n’est pas prêt à l’embauche ;
Le sommeil l’assomme.
Sorties dans la forêt pour les besoins du chien,
Le banc a eu raison du courage du maître ;
Sa fatigue il ne le faisait pas connaître,
Une petite sieste lui fera du bien !
Une bête peut montrer le bout de son museau,
Comme un factionnaire, l’animal reste à son poste,
Il est de garde en avant-poste ;
Il ne regarde même pas passer les oiseaux.
Il est aux aguets,
Il ne peut bailler.
Seul comme une âme en peine,
Chez lui, aucune haine.
Il ne se lèvera pas pour arroser le pied de l’arbre,
Il reste de marbre !
Il attend le réveil de son ami,
Devant le tronc du tilleul endormi.
le blog de chatondaniel
cette photo a inspirée une scène bucolique
RépondreSupprimerVoilà deux comparses qui savent profiter de la vie et ils t'ont bien inspiré, Chatondaniel !
RépondreSupprimerEloge de la sieste !
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