J’ai cru tomber
de ma chaise, façon de parler. Un éléphant dans le salon ! Il y a quelque
chose que je n’ai pas compris ?
C’est quoi le sujet sous le tapis ? Parce que faut bien l’admettre, à force de l’entendre à l’envie, ça finit par s’implanter dans le cerveau bien malgré soi. On se dit qu’on restera vigilant, qu’aucune influence ne viendra polluer nos pensées. Et pourtant, on rentre dans le moule à son corps impuissant. Donc, que devais-je comprendre à ce message ?
Ma femme, tout sourire, m’accueille avec la bouche en cœur, ça n’augure rien de bon. Après un baiser appuyé et les politesses d’usage, je me dois de poser la question qui va faire mouche.
- Magnifique ce tableau, je commence. Il va parfaitement à cet endroit.
- Tu trouves aussi. Je l’ai acheté à la salle des ventes. Quand je l’ai vu, j’ai tout de suite pensé à toi.
- Un éléphant te fait penser à moi ! je demande innocemment, et que dois-je comprendre ?
- Oh, juste un détail dont nous ne parlons jamais.
- Ah ! Et quel est ce détail ?
- Ta participation à la charge mentale de la maison.
- C’est à dire, la cuisine, le ménage, le linge ?
- Oui, évidemment et les courses aussi et les devoirs des enfants, rajoute ma femme sans se départir de son sourire.
- Alors que je t’explique. Le ménage, tu as toujours eu à redire sur ma manière de passer l’aspirateur ; les courses, je n’achète jamais les bons produits ; la vaisselle, je ne la range pas où il faut ; le linge, il n’est pas plié comme tu le veux ; la cuisine, toi tu mettrais plus de ci, moins de ça.
- Ok, dit-elle les lèvres pincées sans montrer le moindre signe d'accord.
- Alors je veux bien m’y mettre mais tu ne fais plus aucune réflexion. À la première, je te retourne au bureau jusqu’à 20h. Et le week-end j’irai faire du sport. Maintenant, tu peux mettre cet éléphant à vendre sur le bon coin, j’ai compris le message.
C’est quoi le sujet sous le tapis ? Parce que faut bien l’admettre, à force de l’entendre à l’envie, ça finit par s’implanter dans le cerveau bien malgré soi. On se dit qu’on restera vigilant, qu’aucune influence ne viendra polluer nos pensées. Et pourtant, on rentre dans le moule à son corps impuissant. Donc, que devais-je comprendre à ce message ?
Ma femme, tout sourire, m’accueille avec la bouche en cœur, ça n’augure rien de bon. Après un baiser appuyé et les politesses d’usage, je me dois de poser la question qui va faire mouche.
- Magnifique ce tableau, je commence. Il va parfaitement à cet endroit.
- Tu trouves aussi. Je l’ai acheté à la salle des ventes. Quand je l’ai vu, j’ai tout de suite pensé à toi.
- Un éléphant te fait penser à moi ! je demande innocemment, et que dois-je comprendre ?
- Oh, juste un détail dont nous ne parlons jamais.
- Ah ! Et quel est ce détail ?
- Ta participation à la charge mentale de la maison.
- C’est à dire, la cuisine, le ménage, le linge ?
- Oui, évidemment et les courses aussi et les devoirs des enfants, rajoute ma femme sans se départir de son sourire.
- Alors que je t’explique. Le ménage, tu as toujours eu à redire sur ma manière de passer l’aspirateur ; les courses, je n’achète jamais les bons produits ; la vaisselle, je ne la range pas où il faut ; le linge, il n’est pas plié comme tu le veux ; la cuisine, toi tu mettrais plus de ci, moins de ça.
- Ok, dit-elle les lèvres pincées sans montrer le moindre signe d'accord.
- Alors je veux bien m’y mettre mais tu ne fais plus aucune réflexion. À la première, je te retourne au bureau jusqu’à 20h. Et le week-end j’irai faire du sport. Maintenant, tu peux mettre cet éléphant à vendre sur le bon coin, j’ai compris le message.
Un peu d'indulgence dans la bonne volonté de monsieur ;-) jill
RépondreSupprimerA bon(ne) entendeur(e), salut ! J'aime bien le "corps impuissant" !
RépondreSupprimerIl va devoir surveiller de près le prochain tableau !
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