Par où commencer ? Ou finir ? Ces deux mots ont-ils seulement une signification dans le vide ? Comment faire le bilan d’une vie vide, mais non dénuée de sens puisque c’est ainsi qu’il l’a voulue.
Il a été mis là par deux personnes inconscientes, et pas suffisamment égoïstes l’une et l’autre, qui lui ont assuré un avenir – il ne sera jamais sur la paille – sans jamais se préoccuper de son présent. Partant, il s’est habitué à ne compter que sur lui-même, n’a admis personne dans l’immensité de sa solitude et n’en est pas malheureux. Pour avoir du chagrin, il faut avoir des remords, or il n’en a pas. Il assume ses actes comme ses erreurs parce qu’il reste persuadé, après toutes ces années, qu’elles n’en sont pas, n’en ont jamais été. D’aucuns diront que c’est son ego gonflé à bloc qui le maintient à flot, mais ces échos ne lui parviennent plus depuis longtemps. Tous se sont détournés, il est comme en apnée dans un océan d’indifférence. Il semble qu’il soit au point Nemo de la vie, loin de tout, au milieu de nulle part, et il en tire fierté puisqu’il est en quelque sorte le centre de son monde. Seul il est, seul il restera jusqu’à la minute ultime où le choix lui sera retiré.
Il a été mis là par deux personnes inconscientes, et pas suffisamment égoïstes l’une et l’autre, qui lui ont assuré un avenir – il ne sera jamais sur la paille – sans jamais se préoccuper de son présent. Partant, il s’est habitué à ne compter que sur lui-même, n’a admis personne dans l’immensité de sa solitude et n’en est pas malheureux. Pour avoir du chagrin, il faut avoir des remords, or il n’en a pas. Il assume ses actes comme ses erreurs parce qu’il reste persuadé, après toutes ces années, qu’elles n’en sont pas, n’en ont jamais été. D’aucuns diront que c’est son ego gonflé à bloc qui le maintient à flot, mais ces échos ne lui parviennent plus depuis longtemps. Tous se sont détournés, il est comme en apnée dans un océan d’indifférence. Il semble qu’il soit au point Nemo de la vie, loin de tout, au milieu de nulle part, et il en tire fierté puisqu’il est en quelque sorte le centre de son monde. Seul il est, seul il restera jusqu’à la minute ultime où le choix lui sera retiré.
Etre rien ni personne, mais l’être avec panache. Après tout, c’est bien un inconnu qui repose sous l’Arc de Triomphe, au cœur d’une étoile !
Certes oui.... Il est des personnages ainsi, seul, jusqu'au bout.... jill
RépondreSupprimerLa solitude a du bon aussi!
RépondreSupprimerBelle et originale déclinaison du thème, bravo !
RépondreSupprimerêtre ou pas...
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