Dans l’atmosphère feutrée d’un appartement
Situé au dernier étage d’un haut building,
Se perd le doux regard d’un chat noir et blanc
Dans l’immensité d’une ville froide et grise.
Seule la trajectoire du soleil illumine
Sa solitude sur le parquet brun ciré
D’une bibliothèque aux volumes anciens.
Chaque jour, attentif, il écoute l’histoire
Écrite pour le distraire d’une monotonie
Qui se répète aussi invariablement
Que la routine de son maître qui l’abandonne.
Pourtant la musique des mots l’emporte
Dans des horizons si lointains, aux parfums
Enivrant d’herbe à chat et de souris grises.
Son esprit s’échappe dans une rêverie
Sur un canapé au tissu chatoyant
Où le matou se prend pour un chat perché
Qui ronronne de plaisir en écoutant
L’histoire d’un persan nommé le Chat Botté.
"Un chat, j'en suis convaincu, pourrait marcher sur un nuage" a écrit Jules Verne.
RépondreSupprimerNous aussi, on se laisse porter par le rythme de tes mots...
RépondreSupprimer(La Licorne)
RépondreSupprimerenvoûtant...
RépondreSupprimerla douce musique de ta prose envouterait une armée de chats.
RépondreSupprimer