À l’horizon, tout est possible.
Il est la ligne
De tous les espoirs,
De tous les rêves,
De tous les avenirs.
Il est pourtant l’inaccessible.
J’avance, il recule.
Je le fixe, il m’échappe.
Il prend mille formes.
C’est la forêt.
C’est la mer.
C’est le désert.
Il est toujours là,
Au delà des monts
Au delà des dunes.
Derrière les neiges des glaciers,
Derrière les nuées,
Derrière les couchers de soleil.
Il est l’endroit
Où le ciel et la terre
Fusionnent et se confondent.
Il est l’endroit
Où l’astre embrasse l’eau
Une dernière fois
Avant de se noyer.
Il est l’endroit
Où l’imaginaire
Devient réalité.
Là bas, c’est le paradis
C’est le jardin d’éden
Empli de fleurs multicolores
De fruits à profusion.
Là bas, c’est l’ombre
Et la source qui désaltère.
Là bas, sèchent les pleurs
Les chagrins des fatigués.
À l’horizon, tout est possible.
Il est la ligne de tous les combats
De tous les mirages.
Les villes, les villages
Noircis par les bombes
S’effondrent dans leurs fumées.
Des hommes, des femmes, des enfants
Courent dans les décombres
Pour échapper aux fusils
De leurs bourreaux.
Là bas, on a soif
On a faim.
On n’a plus rien
Pas même un lit de paille.
On a perdu les siens
Mais on se dit encore :
Au fond des espaces
À l’horizon, tout est possible.
Et qu’il suffirait de sauter
Par dessus les fossés
De se nommer
Aux insectes, aux oiseaux
Aux vents, aux nuages
Pour ouvrir des portes invisibles
Réputées infranchissables.
C'est beau, tout simplement.
RépondreSupprimerIl suffisait de presque rien.
RépondreSupprimerL'horizon nous attend. Prometteur.
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