Pour James, jeune bûcheron œuvrant dans les immenses forêts Canadiennes, tous ces paysages de France : les forêts, les sous bois, les clairières, lui semblaient miniaturisées, mais cette nouveauté, ce dépaysement allaient facilement lui convenir, il en était sûr.
Sa veste sur une épaule, son sac à dos sur l’autre, il allait d’un pas allongé qui coulait sur les nappes de mousse. Les conifères dirigeaient leur cime pointue vers le soleil, les grands chênes étalaient leur imposante ramure et l’écorce des bouleaux éclairaient les sous bois d’une blancheur fantomatique. De temps en temps, des feuilles mortes et rousses, que le frimas n’avait pu détacher, flambaient, tordues et ratatinées de sécheresse.
En arrivant à l’étang, une dizaine de barques de pêche, amarrées dans la crique, dansaient sous le clapotis des vagues au son d’un petit bruit métallique.
Une poule d’eau nageait à la frange des roseaux, allongeait le cou par saccades comme un jouet mécanique
L’allée s’infléchit brusquement, déboucha sur une large trouée. Un seul petit nuage se reflétait dans le bleu de l’étang. James s’arrêta, surpris par le silence. Debout, il s’abîma quelques instants dans une bienheureuse contemplation. Il se voyait déjà prenant une pause bien méritée après une matinée d’abattage d’arbres signalés comme étant fragilisés ; Fatigué mais satisfait du travail, il partageait le casse croûte avec ses compagnons avant de s’y remettre et d’achever le nettoyage de la parcelle.
Dommage, le temps pressait ! Il avait rendez-vous dans un quart d’heure à la mairie du village pour s’inscrire comme ouvrier bûcheron… et les contrôleurs des Eaux et Forêts, peu nombreux, ne transigeaient pas sur les horaires de recrutement.
Par intervalles, une douce plume de brise ridait la surface de l’étang de façon fugace.
James, envahi par la beauté du lieu, ressentit, le temps d’un éclair, une sensation d’éternel le délivrant de toute menace humaine. A nouveau, tout lui redevint familier. Il reprit sa marche après avoir jeté un dernier regard derrière lui.
Sa veste sur une épaule, son sac à dos sur l’autre, il allait d’un pas allongé qui coulait sur les nappes de mousse. Les conifères dirigeaient leur cime pointue vers le soleil, les grands chênes étalaient leur imposante ramure et l’écorce des bouleaux éclairaient les sous bois d’une blancheur fantomatique. De temps en temps, des feuilles mortes et rousses, que le frimas n’avait pu détacher, flambaient, tordues et ratatinées de sécheresse.
En arrivant à l’étang, une dizaine de barques de pêche, amarrées dans la crique, dansaient sous le clapotis des vagues au son d’un petit bruit métallique.
Une poule d’eau nageait à la frange des roseaux, allongeait le cou par saccades comme un jouet mécanique
L’allée s’infléchit brusquement, déboucha sur une large trouée. Un seul petit nuage se reflétait dans le bleu de l’étang. James s’arrêta, surpris par le silence. Debout, il s’abîma quelques instants dans une bienheureuse contemplation. Il se voyait déjà prenant une pause bien méritée après une matinée d’abattage d’arbres signalés comme étant fragilisés ; Fatigué mais satisfait du travail, il partageait le casse croûte avec ses compagnons avant de s’y remettre et d’achever le nettoyage de la parcelle.
Dommage, le temps pressait ! Il avait rendez-vous dans un quart d’heure à la mairie du village pour s’inscrire comme ouvrier bûcheron… et les contrôleurs des Eaux et Forêts, peu nombreux, ne transigeaient pas sur les horaires de recrutement.
Par intervalles, une douce plume de brise ridait la surface de l’étang de façon fugace.
James, envahi par la beauté du lieu, ressentit, le temps d’un éclair, une sensation d’éternel le délivrant de toute menace humaine. A nouveau, tout lui redevint familier. Il reprit sa marche après avoir jeté un dernier regard derrière lui.
Une profession au grand air, pas de bureau en vue ;-) jill
RépondreSupprimerUn Canadien, tiens, tiens... Papiers d'identité ? Permis de séjour ?
RépondreSupprimeril doit avoir des cousins dans les forêts vosgiennes...
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