Un peu fatigué, semble-t-il, et on le comprend.
Depuis qu'il a animé Adam, le doigt de Dieu, El Dedo de Dios, s'est un peu affaissé. A
moins qu'IL se dégourdisse les articulations depuis les quelque 500 ans qu'il pose au
plafond de la Sixtine.
Ou bien encore, aux heures de fermeture, IL se distrait en fustigeant les mortels,
comme s'il n'était pas suffisant de les avoir chassés du paradis, sous un motif somme
toute véniel, au regard de tout ce qui s'ensuivit.
D'accord.
Mais pourquoi, parmi les quelque 2,2 milliards de terriens relevant de SA juridiction
s'en prendre à ce pauvre Eusèbe Gargamel, qui n'a vraiment pas le moindre intérêt,
n'ayant jamais fait ni mal, ni bien, et présentement occupé à réclamer sa soupe en
tapant sur le bras de son fauteuil roulant avec le marteau de commissaire-priseur
qu'il a acheté aux enchères en 1952, et jamais lâché depuis ?
Qu'aurait-il fait pour mériter le courroux divin ?
Certes il fatigue beaucoup son entourage, étant cacochyme valétudinaire, pituitaire,
quinteux, égrotant, mais pas plus que ses copains alentour.
Plus probablement parce qu'il vétille, pinaille, ratiocine, chinoise, ergote à longueur
de journée, ponctuant chacune de ses phrases par un sonore "adjugé" !
Alors peut être que le divin doigt lui intime seulement : "boucle la" ! Ce qui, on en
conviendra, a beaucoup moins d'allure que du temps d'Adam.
On sais qu'après avoir créé l'homme (et la femme aussi), Dieu se reposa. extrait de la Genèse
RépondreSupprimerJe pense que depuis il n'a jamais repris le boulot... et il trouva ça bon... ;-).
Un doigt de scène de vie courante à l'EHPAD...
RépondreSupprimerOui, Eusèbe, légèrement pénible, frise régulièrement le "Ta gueule !"
RépondreSupprimerOn aurait mieux fait de lui piquer son marteau pendant la sieste! Mais qu'est-ce qu'elles font les aides-soignantes?
RépondreSupprimerAvec tel Adam, je comprends le divin...
RépondreSupprimerOh ! Pas reposant, le cher Euzèbe !!!
RépondreSupprimerUn régal de mots curieux et une belle et amusante mise en situation d'une situation, hélas, pénible.
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