Un hiver plus rude :
J'approche l'hiver de ma vie
Où les printemps sont partis
Au loin avec mes sourires
Et mes insouciants désirs.
C'est au monocle que j'observe
Ce que sur papier je conserve
Depuis le temps où de ma vue
S'imprimaient les grandes étendues.
Des paysages ainsi auscultés
Ne reste que récits occultés.
Du blanc noircit par grande frénésie
Tentative d'inscrire la féerie.
Temps, contre-temps et autres triolets
Ont bien rythmé mes recherches aux piolets.
Ma passion du territoire d'Anubis
M'a laissé hors de la vie, du délice.
De tous les mystères ainsi accumulés
Aucune réponse, aucun résultat n'est né.
Je suis passé à côté de leur enfance
Rien ne me rendra à nouveau cette chance.
Si vous lisez ceci, il est temps de fermer
Grimoires et autre écran, d'enlacer, d'embrasser
Instants et sentiments, et voir ainsi éclore
Ce qu'aucune technologie ne saurait montrer.

Le passé doit laisser un peu de place au présent qu'il a forgé.
RépondreSupprimerCrépuscule.
RépondreSupprimer