Il avait toujours aimé les observer le soir ou au petit matin.
Saluer ainsi le jour qui partait ou se levait.
Les chevaux dans la prairie, tranquilles, si paisibles quoi
qu’il arrive. Les migrateurs là-haut qui suivant la saison passaient dans un
sens ou dans l’autre, vers le nord ou vers le sud.
Il avait tant aimé partager la vie des premiers, arpenter la
prairie au milieu du troupeau. Il avait rêvé les destinations des voyageurs qui
passaient au-dessus de lui sans pourtant avoir jamais eu envie de quitter son
paradis.
Aujourd’hui qu’il ne pouvait plus se mouvoir au-delà de sa
vieille longère et de sa terrasse, aujourd’hui qu’il n’apercevait plus ses
chevaux que de loin, il aimerait partir avec ces oiseaux de passage.
Mais nul sursaut n’animait plus son vieux corps et il restait
cloué là à les observer de loin, se contentant de rêver et d’espérer, encore et
toujours.
A un moment de sa vie, eh oui...... jill
RépondreSupprimerHeureusement, il reste les ailes du rêve...
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