Oui … Que Cléopâtre desséchée se souvienne
Car l’œil puissant d’Osiris ne la lâchera plus.
Jamais.
Sur la pente des contretemps,
Qu’elle se souvienne du piment.
Ou alors de l’oreille, ou du nez,
Avant qu’il ne soit trop tard,
Que sais-je …
Oui, mais de celui que l’on aime.
Trop, beaucoup trop.
Que l’on boit à la lie.
De celui qui vous prend tout le miel de l’Egypte
Au bout de ses lattes de papier.
Ou mieux encore de l’aile du papillon pharaon,
Du grand machaon marron.
Qui se promène, qui se démène, perdu dans un frisson.
Qui crissera, qui criera, en effet, dans la plaine, dans le vallon,
Jusqu’aux limites de l’horizon
Au bas de la tornade.
Comme d’un battement d’aile, où Râ s’éclipsera, dans un feu d’artifice …
Où dans l’atelier des dieux, des savants en monocles
Casseront tous les codes,
Au fil de l’enclume,
À l’aune des sciences de l’hommes,
Au droit de toutes nos découvertes,
Futures et passées …

Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire