Dans la brume, des oiseaux de feu s’élancent par monts et par vaux !
De grands chevaux de glace s’élancent par monts et par vaux !
Dix-mille oiseaux en nuages noirs, soulevant leurs jambes de poussière,
Dans un sursaut,
Ont une aile sur le sable du désert,
Sur les cactées ébranchées,
Sur la piste qui rougeoie.
Mais l’autre, détrempée en larmes perdues, d’ici de là,
S’enfuit au jardin des venises.
Car le vent, celui qui est brûlant, s’orage aux lagunes
Aux étangs qui verdoient,
Et décollant des couronnes d’or et d’argent brodées
Sous des bures cathedra, tournoie aux appâts des ondines,
Sur leurs beautés sereines, épistolaires,
Puis remonte en l’air jusqu’aux monts de la mort lente,
Vers les grands peupliers bleutés …
Juste, entre les deux sommets.
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