Du rouge :
Je me cramponne aux murs, j'ai trop levé le coude.
J'ai ma main qui se soude au verre, liqueur de mûre.
Je tâche la brique dure, le verre vide je boude.
En pleine rue, je m'accoude au comptoir d'azur.
Je chute lourd au sol, mon nez tâche le bitume.
Le sang tourne à l'écume, le caniveau rigole
Le ramène à la fiole que demain on inhume.
Tu connais l'endroit?
RépondreSupprimerSi ce n'est le cas, on dirait bien ;-)
Le chagrin est une liqueur amère.
RépondreSupprimerah c'est un endroit où on trouve aussi une dive bouteille !
RépondreSupprimerCher Pierre,
RépondreSupprimerC'est un récit qui frappe fort et qui laisse une empreinte.
Félicitations pour ce travail d'écriture minimaliste et puissant !
Bien amicalement, Marie Sylvie