Le premier arbre savait ses jours
comptés, il espérait finir en livre.
Le deuxième arbre ne cachait pas
la forêt et appréciait une vie à ciel ouvert.
Le troisième arbre avait prévu de faciliter
les palabres en tentant dès l’hiver suivant de garder toutes ses feuilles.
Le quatrième arbre appartenait à
la cellule locale du front de libération des organismes résolument essentiels.
Le cinquième arbre était souriant,
mais comme vous êtres trop loin, vous ne pouvez pas le voir.
Le sixième arbre était peut-être défaitiste
et mal renseigné, il répétait souvent « je ne suis pas certain de terminer
en bois de charpente ».
Le septième arbre portait un médaillon
représentant l’arbre de la liberté.
Le huitième arbre ne disait rien, il
faisait des recherches et rédigeait sa généalogie.
Le neuvième arbre s’était enfui
avec la fille du bûcheron.
Au premier, je dirai que l'espoir fait lire
RépondreSupprimerAu second, je souhaiterais que la route s'éloigne
Je remercierai le troisième d'abriter la parole
Je me rallierai au quatrième
J'enverrai un baiser au cinquième même de loin
Je dirai au sixième de ne pas baisser les branches
Le septième ma foi, je le prendrai en photo
Je demanderai au huitième si dans son arbre se cache un certain charme
Quant au neuvième...hum...je suis la fille du bûcheron
Merci beaucoup, j'aime beaucoup ta réponse, tu as pris les arbres au mot !
SupprimerEt moi je descends du huitième, et j'ai des sabotiers dans la famille ! J'espère que le bûcheron n'a pas montré à mon arrière-grand-oncle de quel bois il se chauffait...
RépondreSupprimerChouette.
SupprimerEt sans ascenseur, en plus.
Et quand au 10ème, tout le monde l'a vu: c'est celui qui cache la forêt!
RépondreSupprimerJe vois que rien ne t'échappe !
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