Une vieille maison se révèle pleine de surprises.
Dans d’excellentes conditions, la fumée fleurit.
Sans aucune diffusion d’effusion dans l’infusion.
Proust n’a pas le monopole du thé.
Un chien lorgne sur cinq sucettes géantes.
Son maître est dans la tente, ce n’est pas mon oncle, il n’attend personne.
En réalité, je ne sais pas qui c’est.
Le soleil 1 boit la tasse et s’évapore.
Il scrute dans la buée le soleil 2 à l’horizon, cerclé de nuages.
Il y a bien deux soleils, c’est leur tour d’être bleus comme une orange.
C’est à n’en pas croire ses yeux, on pourrait les frotter, mais nos bras sont tombés.
L’oiseau bleu a traversé les espaces.
Sans filtre.
Ce n’est pas un corbeau, il ne sait pas écrire.
Il n’a pas changé, il n’est pas numéroté.
Il n’est pas orange, il est aérien.
Il n’a pas de combinaison.
Et s’il en avait une, il rirait sous cape.
Dans d’excellentes conditions, la fumée fleurit.
Sans aucune diffusion d’effusion dans l’infusion.
Proust n’a pas le monopole du thé.
Un chien lorgne sur cinq sucettes géantes.
Son maître est dans la tente, ce n’est pas mon oncle, il n’attend personne.
En réalité, je ne sais pas qui c’est.
Le soleil 1 boit la tasse et s’évapore.
Il scrute dans la buée le soleil 2 à l’horizon, cerclé de nuages.
Il y a bien deux soleils, c’est leur tour d’être bleus comme une orange.
C’est à n’en pas croire ses yeux, on pourrait les frotter, mais nos bras sont tombés.
L’oiseau bleu a traversé les espaces.
Sans filtre.
Ce n’est pas un corbeau, il ne sait pas écrire.
Il n’a pas changé, il n’est pas numéroté.
Il n’est pas orange, il est aérien.
Il n’a pas de combinaison.
Et s’il en avait une, il rirait sous cape.
Voilà une tasse dans tous ses détails.... jill
RépondreSupprimerQuand je pense qu'on ne voit pas ce qu'il y a juste derrière... ;-)
SupprimerLa maison rêve elle se croit nomade !
RépondreSupprimerIdentifié comme le syndrome de l'escargot.
Supprimer;-)
joliment surréaliste comme l'image
RépondreSupprimerPour vous remercier de m'avoir fait connaître cette poésie,TsuKiaLiang,
Je vous envoie ces quelques feuilles de thé
Elles proviennent du monastère de la montagne Ou-ï
Prenez délicatement un vase bleu de Ni-hing.
Remplissez-le d'eau de neige recueillie au lever du soleil
sur le versant oriental de la montagne Sou-chan,
Placez ce vase sur un feu de brindilles d'érable
ramassées sur de la mousse très ancienne,
et laissez-l'y jusqu'à ce que l'eau commence à rire.
Alors, versez-la dans une tasse de Huen-tcha
où vous aurez mis quelques feuilles de ce thé,
Recouvrez la tasse d'un morceau de soie blanche tissée à Houa-chan,
Et attendez que se répande dans votre chambre
un parfum comparable à celui d'un jardin de Foun-lo.
Portez la tasse à vos lèvres, puis fermez les yeux.
Vous serez dans le Paradis
Ouang-Tsi
Merci Emma, je ne connaissais pas, une belle recette et cérémonie finalement !
SupprimerUne délicieuse infusion d’images poétiques !..
RépondreSupprimerA déguster par petites lampées, les yeux mi-clos.
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