L'inconnue du dernier train
Il est tard
Les banquettes sont vides
Une femme paumée
Sans carte d'identité
Sans rien
Que sa robe et ses chaussures
Va dans la nuit, vers le terminus...
Elle a tout d'une pauvre fille
Que la vie donne à réfléchir...
Jambes écartées
Provocante, elle s'en fiche de moi
Dans ce compartiment, délaissé...
J'ai les yeux dans mon roman,
Parfois je balance une lorgnade...
Mystérieuse brune
Porteuse d'un chagrin d'amour
Ma main à couper...
Elle pourrait me plaire
Mais déplaire à ma mère...
Ah, le terminus, tout le monde descend, enfin, nous,
Elle, non, plongée dans son mal-être...
Bonsoir mademoiselle !!!
Mais, elle m'ignore encore...
C'est ici la fin de cette histoire,
Celle de l'inconnue du dernier train...
une main tendue et un regard...on espère jill !
RépondreSupprimerEh oui Josette, parfois il faut insister.... jill
SupprimerQuelques petits bonheurs inattendus vont bientôt égayer son chemin … ;)
RépondreSupprimerOn leur souhaite... jill
Supprimer" À la compagne de voyage
RépondreSupprimerDont les yeux, charmant paysage
Font paraître court le chemin"
Un petit côté "Les passantes" de Brassens je trouve !
Je n'y avais pas songé, en effet.... merci, JB
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