25 juillet 2025

Quinzaine

 


...

25 juillet :
Fredaine, Pierre Lpc,

24 juillet :
Galet, K,

23 juillet :
Jill Bill, Tarval, Marie-Sylvie, Galet,

22 juillet :
Jill Bill, Tiniak,

20 juillet :
Marie-Sylvie, Ghislaine, 

19 juillet :
An'Maï,

18 juillet :
François, Marie-Sylvie,

17 juillet :
La Licorne, An'Maï, Marie Sylvie, J.Libert, 

16 juillet :
K, Marie-Sylvie,

15 juillet : 
J.Libert, Marie Sylvie, L'Entille, Jill Bill, An'Maï,

14 juillet : 
Jill Bill, Tarval.

Un banc...- Fredaine

 




Un banc

Un endroit m’attirait plus particulièrement où j’avais l’impression d’être protégée de tout ; j’y revenais tous les jours avant de rentrer ; un petit bosquet situé sur la colline au-dessus de la maison. Juste quelques arbres et un banc. Le dossier portait en creux la marque des corps qui s’y étaient appuyés y ayant comme légèrement creusé leur empreinte et sur l’assise avaient été gravés trois prénoms aujourd’hui quelque peu effacés : Lucie, Pauline, Pascal. J’ai souri le jour où je les ai découverts. Lucie était le prénom de ma mère et Pauline le mien. Le hasard produit parfois des situations étonnantes. J’aimais m’y asseoir en fin d’après-midi avant de rentrer. De là, je voyais mon abri estival et plus loin la mer, je pensais à ma destination du lendemain. La lumière était magnifique et lorsque le soleil se couchait, il m’arrivait d’y revenir juste pour voir le ciel s’embraser. 

L'éclipse artisanale - Pierre Lpc

 




L'éclipse artisanale 


Mon horloge, mes cadrans et ma montre

Semblent dépourvus d’étanchéité.

Le temps s'en échappe et survient l'éclipse

La perte de mes heures, de mes années.


Avec mon pinceau, mon encre et mes notes

Je fige au registre éternel de l'Art

Mes douces coquilles, maisons d’aquarelles

Les sifflements, l'harmonie qui les porte.


Qu'ils viennent s'ajouter aux bourdonnements

Naturels, l'artisanat des insectes.

Aux bancs des songes, ils butinent nos vies

Les clairières, les tableaux, l’environnement.


Le chemin est tumultueux pour celui

Qui veut sortir intact de la toile.

L'art-achnide sait ses atours parer

Et sur le rêveur jeter son beau voile.


Mais qui voudrait sortir de la marche

Fatidique des jours ? Sautez du train

Vous arriverez à temps pour le final.

Pour celui qui court c'est toujours en vain.

24 juillet 2025

Fébrilité - Galet

 


images 13245 et tous les mots

FÉBRILITÉ


3h30 ! Le bourdonnement de la sonnerie du réveil fait  cliqueter dans le cendrier les coquilles des pistaches que j’ai grignotées il y a à peine deux heures, avant de descendre m’assoir sur le banc du square d’en face, à contempler à la lueur de la pleine lune la délicate structure d’une toile d’araignée emperlée de pluie en repassant dans ma tête tous les arguments à faire valoir pour qu’Eglantine – son nom de plume – accepte mes aquarelles pour illustrer son dernier roman-jeunesse. Le succès de cette autrice éclipse tout ce qui s’écrit de mieux en ce moment pour cette tranche d’âge. Si sa réponse est positive, nous irons chez son éditeur. Un excès de café m’a empêché de dormir, il va m’en falloir à peu près autant pour tenir jusqu’à ce soir. Allons, le moment fatidique est arrivé : ne pas se perdre dans le labyrinthe tumultueux de mes cogitations, remettre la main sur ma chemise bleue, remplir d’eau la gamelle du chien, vérifier une dernière fois mon carton à dessin mais, surtout, ne pas rater mon train !

Bulletin d'informations - K


 Toutes les images ( dans l'ordre) et tous les mots.


Voici notre bulletin d’informations

1 L’association des réveils qui sont toujours à l’heure a le plaisir de vous présenter son président nouvellement élu lors de son AG annuelle après un scrutin tumultueux.

 

2 Présentée comme « Le portrait de Doriane Gray » - notez la coquille sur le prénom- à des clients particulièrement incultes par un escroc trafiquant d’art aux méthodes grossières et éhontées, cette délicate aquarelle a été restituée à sa propriétaire Laure-Anne Gré qui en avait passé commande auprès d’un artiste local.      

 

3 Condamné à l’oubli, le banc qui cédait sous le poids des promeneurs en quête de repos été mis à l’isolement, une éclipse méritée.

 

4 En exclusivité mondiale, voici une photo satellite de la première toile d’araignée sourde. Incapable de capter le moindre bourdonnement, sa propriétaire -également aveugle- envisage de demander l’asile politique sur la planète Mars...

 

5 Le championnat du monde de portes et fenêtres qui ne ferment pas a vu l’élimination prématurée d’un repris de justice récemment évadé de prison. En fuite et coursé par la police, il s’est révélé incapable d’ouvrir cette issue – pourtant condamnée- alors qu’il voulait sauter en marche. Ce fut la fin -fatidique -de son périple.

 


23 juillet 2025

Clap de fin - Jill Bill

 


Image 1 et les 5 mots imposés


Clap de fin


Un départ tumultueux
Claquement de porte à décrocher la pierre
Eclat de voie, de verre
Berthe, adieu !!!

Trois heures et demi, du matin
Il l'a laissa tomber
Elle et son grain
Folie des grandeurs, à désargenter !!!

Fatidique
Au nez ça lui pendait...
Demain, dans la rubrique
Clap de fin pour ce couple anglais !!!!

Qui va garder quoi, qui
La presse à scandale suppute ;
Des clous oui
Vu les dettes, vu la chute !!!

Les histoires d'amour
Finissent mal en général
De la lumière à l'éclipse un jour
Du bourdonnement au silence abyssal !!!

Au fait, qu'est-elle devenue Lisbeth... !?
On raconte que, avec un ploutocrate lovelace !
Et lui, Philip... Ô disparu des gazettes
On raconte que, dans sa coquille, loin de la femme vorace !!!









JOURNEE A LA CAMPAGNE - Tarval

 


image n°2 avec les mots éclipses et bourdonnement.


JOURNEE A LA CAMPAGNE


Aujourd’hui, direction la campagne.

J’ai des amis qui ont un chalet près d’un étang,

Et je vais passer le week-end chez eux.

Dès mon arrivée, on sort le pique-nique,

Et on s’installe sur un banc près de l’étang.

L’endroit est ombragé, et nous sommes au frais sous les arbres.

Le bourdonnement des abeilles nous accompagne,

Elles butinent tout autour de nous, les fleurs sont ravissantes,

Et l’endroit est très calme.

Nous avons de la chance car aujourd’hui il y a une éclipse,

Nous nous sommes donc équipés de lunettes,

Et on guette le ciel pour assister à ce prodige.

On assiste à ce miracle avec humilité,

Puis nous sortons les glacières pour déjeuner.

Salades, sandwichs, chips, soda tout y est.

Les guêpes se sont invitées à notre festin,

Mais dans nous les ignorons et tout se passe bien.

Puis nous nous allongeons dans l’herbe,

Et nous profitons de ces instants de calme et de bonheur.

La journée s’achève, et je retourne à ma voiture.

Je rentre chez moi des étoiles plein la tête,

J’ai passé une excellente journée grâce à mes amis,

Et je suis prête à affronter une nouvelle semaine.

Demain je retourne au travail,

Et le week-end prochain je prévois d’aller à la plage me ressourcer.

La nuit tombe, la soirée se passe bien et je m’endors sereinement.


SUR LE BANC DE MES ESSAIS - Marie Sylvie

  





Je ne suis pas un musée d'échec, je suis une galerie d'essais ...

Le réveil sonne, non comme un signal d'alarme mais comme un appel au recommencement. Chaque jour, je m'extrais de ma  *coquille, tranquille mais pleine de possibles, pour peindre mes intentions sur la toile vierge du destin. 

À travers la vitre du train, les paysages défilent, et je me reconnais dans ces allers-retours entre audace et doute. Sur un banc solitaire, je pense à ces instants où mes choix ont semblé *fatidiques,  presque trop lourds à porter. Mais j'apprends à les voir autrement. 

Mes erreurs ne sont pas des épaves figées dans le temps, elles sont des esquisses, des tentatives. Une toile d'araignée tissée de leçons, de fils d'or et de quelques accrocs. Un réseau de chemins que seul le tumulte de la vie peut rendre lisible. 

Car oui, tout est *tumultueux : Les sentiments, les regrets, les envolées. Mais dans ce chaos, je décèle la beauté. Comme une  *éclipse inattendue, brève mais spectaculaire, mes essais dessinent des clartés dans l'obscurité. 

Le  *bourdonnement de mes pensées me rappelle que je suis vivante, que je crée, que j'ose. Chaque faux pas devient une aquarelle imparfaite, touchante, sincère. Et dans cette galerie intérieure, il n'y a ni chef-d'œuvre ni ruine ... il n'y a que moi, en constante évolution. 


         Mes échecs ne me définissent pas, ils m'éclairent telles des lucioles dans l'ombre de mes tentatives. 

ECRAN NOIR - Galet

 


Tous les mots, avec un léger décalage des images : 1 - 3 - 4 - 5 - 2 



ÉCRAN NOIR


Dans le filtre de l’obscurité, le réveil laisse goutter les minutes une à une, le temps passe lentement, noir et épais comme un café trop serré. 

Debout devant la fenêtre de ma chambre je devine les contours du vieux banc de bois, au pied du grand châtaignier qu’une flaque de lune semble baigner.

Qu’est-ce qui m’empêche de dormir, de reposer mes yeux et mon esprit fatigués ? Le bourdonnement des questions sans réponses ? Les réponses qui ne me conviennent pas ? Changeant de pièce je vais, sans allumer, jusqu’au salon d’où l’on voit l’avenue brillamment éclairée qui mène tout droit à l’extérieur de la ville, vers un autre espace noyé d’ombre. Dans l’angle supérieur du carreau, une araignée a tissé son attrape-rêves mortel que la bruine a emperlé. M’endormirais-je si je tentais de compter ces diamants éphémères ?    

On m’a fait monter un jour dans le train de la vie, sans que je l’ai choisi, sans connaître son itinéraire. Parfois c’est un tortillard qui me laisse admirer le chemin parcouru, d’autres – et de plus en plus souvent – il prend des allures de grand express au parcours tumultueux et je perds mes repères… J’ai la sensation d’avoir plus d’une fois raté l’occasion d’en descendre. 

Me détournant de la fenêtre, je passe devant ce croquis qui me représente. J’avais dix ans alors. Une éternité. L’éclat mat des lampadaires, les flashes des phares et des feux arrières des voitures qui se croisent devant chez moi fardent le dessein de taches mouvantes qui s’éclipsent rapidement. Bientôt l’aube va teinter le ciel, casser la coquille sombre de la nuit. Bientôt viendra le moment fatidique d’accrocher un sourire sur mon visage, de prétendre que tout va bien.


22 juillet 2025

Le dilemme - Jill Bill

 


image 2 et tous les mots



Le dilemme


Ne reste pas dans ta coquille
Invite la à danser
Tu n'as rien d'un gorille
Elle devrait accepter....

Tu, tu crois grand-père......

Mais oui, ne t'éclipse pas
Comme un Lupin
L'heure est fatidique mon gars
Ici se joue ton destin !

Tu, tu crois grand-père......

Absolument !!!
Elle est charmante, tu es mon héritier,
Depuis la mort accidentelle de tes parents
Un beau parti, l'usine Jacquier !

Tu, tu crois grand-père.....

De te passer la bague au doigt, il est temps !
Regard, comme elle te dévisage......
N'en as tu pas le coeur en bourdonnement ;
Vous feriez un si beau ménage !

Si tu le crois, j'en suis tout bête...
Mais, j'envisageais de devenir prêtre
Tout devient tumultueux dans ma tête
Dans tout mon être.......

Lubie - Tiniak

 



L’heure avait le front plat des compagnies normandes
conclues, à l’impromptu, sous le pont Bir-Hakeim
évitant le tourment d’un sentencieux “je t’aime”
une cerise en coin et sa crème gourmande

Une éclipse opportune accordée à mon train
je narguais le marin larmoyant à la brune
fringale tumultueuse écartant l’infortune
et l’instant consumé de désirs intestins

Bourdonnement ténu – qu’on eût dit d’une messe ?
je gargouillais de liesse à l’idée du transport
où s’enflammerait l’âme au fatidique essor
que la rage des corps emporte sur l’ivresse

Il n’est de contrition que lubie ne torpille
quand la fascination en impose à la crainte
D’où que je me transcende aux rives d’une étreinte
et qu’alors j’embarquais d’audacieuses coquilles

Et le train du matin me ramenant à quai
sous le crachin caennais – sans l’abri d’un pébroque !
je n’espérais du jour aucune réciproque
et formais des furies pour la nuit qui viendrait

Hublot de TER NOMADE



20 juillet 2025

TOILE D'AQUARELLE LEXICALE -Marie Sylvie

 



 TOILE D'AQUARELLE LEXICALE 


Le réveil sonnait chaque matin comme résonne un métronome dans la chambre modeste de Carole. Sur la table, un dictionnaire aux pages usées, sa seule fenêtre vers le vaste monde des mots. Elle n'avait ni roman, ni poème, juste cette  *coquille d'univers dans laquelle elle avait appris à naviguer avec une curiosité acharnée. 

Chaque mot était pour elle une couleur nouvelle dans son esprit : Aquarelle des définitions, nuance des symphonies, contrastes des antonymes. Tandis que certains voyaient dans les pages une toile statique, elle y tissait sa propre toile d'araignée, reliant concepts et syllabes comme une cartographe du langage. 

Sa vie, parfois  *tumultueuse, n'avait offert que peu de répit. Mais le dictionnaire devint son repère, son banc de méditation. Lorsque la réalité grondait comme un train lancé à grande vitesse, elle trouvait refuge dans les règles du Scrabble où le *bourdonnement du monde extérieur se taisait pour laisser place au calme du jeu.

Loin d'avoir ma plume, elle avait son propre génie : une mémoire prodigieuse, des stratégies invisibles, et une passion silencieuse qui transformait chaque partie en une *éclipse du quotidien. Elle gagnait non pas par la chance, mais par la force tranquille de celle qui connaît les racines de chaque mot. 

Le jour  *fatidique où elle nous a quittés, le dictionnaire est resté ouvert à la page 847 : " Résilience " en gras, un mot posé là, naturellement, dans cette mer de mots, comme une ancre douce au milieu du tumulte, comme un ultime clin d'œil à sa manière d'habiter ce monde : Discrète, forte et lumineuse. 


Lorsque la vie ne nous offre qu'un mot, certains l'écrivent en silence, d'autres en font un monde.

Les ruminations - Ghislaine

 



Les ruminations.

D'un mouvement de tête, elle chasse son passé tumultueux
de ses pensées. Elle se renferme dans sa petite coquille là où
elle est si bien, à l'abri.

Elle ne veut plus le bourdonnement incessant de sa mémoire,
celui qui tisse sa toile d'araignée, comme pour mieux emprisonner les souvenirs mauvais qui font mal.

Quand vient l'heure du repos, elle éclipse ses ruminations,
elle vide son cerveau du négatif pour y placer un moment de paix.
C'est l'aube. La forêt est calme. Assise sur un banc, elle écoute
l'éveil des oiseaux.

Le jour fatidique s'estompe comme un long paysage qui défile
par la vitre de la porte du train, furtif, semblant être toujours le même, si furtif que ses yeux finissent par se fermer.

Les jours mauvais dorment, le temps de son sommeil...

19 juillet 2025

Le temps d'une vie - An'Maï

 



Le temps d'une vie

 

Le temps la pique

Tic -tac

Et fatidique

La moud plus fin que du café

 

Bourdonnement

Sans fin,

Tumultueux

Dans la coquille de son crâne,

 

Le temps l’abime

La fripe

Et il éclipse

La jeune fille quelle était

 

Et l'araignée

Tranquille

Tisse sa toile

Sur sa vie morne qui défile

 

Elle est si seule !

Le banc

Sans elle hélas

Bientôt ne verra plus personne.

 

Un quai de gare..

Départ...

Le dernier train

Est sur le point de l'emporter.

 



18 juillet 2025

Le train est en retard - François

 



LE TRAIN EST EN RETARD

 

Ce bourdonnement vite l’énerve,

Arrivera-t-elle avant l'heure fatidique ?

À L'arrivée de la gare, il faudra qu'elle s'éclipse,

Le train a pris du retard, c'est la panique.

Elle commence à être en verve,

De mauvaise humeur dans sa coquille,

Les propos de plus en plus tumultueux.

Elle ne devient pas facile la gentille fille.

Le portraitiste - François

 



LE PORTRAITISTE

 

En bon aquarelliste,

Il avait pris son pinceau,

Pour peindre un portrait d'artiste,

Avec du sépia et un peu d'eau.

 

Doucement, sans geste tumultueux,

Sans que son regard ne s'éclipse,

Il croqua son visage au mieux,

Magnifique aux joues lisses.

 

Et le portrait devient précieux,

Présenté à un public tumultueux,

Il y eut des bourdonnements affectueux,

Le résultat fatidique fut merveilleux.

L'araignée et sa toile - François

 



L’ARAIGNÉE ET SA TOILE

 

Elle a tissé scrupuleusement,

Sa toile géométriquement,

Son piège fatidique

Et au moindre bourdonnement,

L’araignée surgira enfin.

Quand son piège va vibrer.

 

Mais elle fera un passage tumultueux,

Et sa prise va calmer sa faim,

Elle finira par en jeter la coquille

Dorénavant complètement vide.

Et retourna s'éclipser dans son coin.

 

Un banc dans la nuit - François

 



UN BANC DANS LA NUIT

 

Sous la lumière de la Lune,

La sombre présence d'un banc apparut,

Par une nuit dépourvue de brume,

Dans le parc, tout près de la rue.

 

Voilà qu’au matin, la Lune s'éclipse,

Le monde devient tumultueux,

Mais bien avant, un artiste,

Sortit en pleine nuit de sa coquille,

Avant que le bourdonnement de la ville se fasse entendre,

Avait photographié ce banc fatidique et mystérieux.