06 juillet 2025

Sujet 147 - les participants

 

 
La gardienne androïde - Jill Bill 
La petite fille à la robe rouge - Ghislaine 
Blême - K 

05 juillet 2025

Sujet 147 - semaine du 5 au 12 juillet

 





Ma mère, la terre et l'enfer / Pierre Lpc

 


Ma mère, la terre et l'enfer :

Cette nuit, j'ai encore ramené de la boue dans mon lit.

Je n'ai jamais cru à ces histoires de somnambulisme

Mais je m'y suis résolu, car mon drap chaque fois souillé

Est preuve que je n'étais pas offert au sommeil, en noyé.

J'ai pourtant creusé, cherché une autre cause, un autre prisme.

C'est toujours toi que ma pelle aspire à atteindre, mon abri.


Je n'ai pas été prudent, la passion de l'amour me rend fou.

Son caractère inconditionnel peut-il être réciproque ?

De la mère à l'enfant, tous semblent s'y accorder.

De l'enfant à la mer noyé, il semble y avoir estoque.

Une lame à mon flanc qui n'a pas voulu, de la vie, ses froufrous.


Une folie qui me voit battre le lumineux incandescent.

Si elle rougeoie ma vie, je dois pouvoir la rendre somptueuse

Dussé-je me servir des coups et des mots, terre fangeuse

Qui ont façonné mon dégoût des jours, moi l'enfant.


S'évanouir plutôt que mourir ? Pourquoi pas.

J'embrasse la pause par la maladie offerte

J'ouvre les yeux et souris à ma vie ouverte.

 

Mes rêves se battent pour moi / François

 



 

MES RÊVES SE BATTENT POUR MOI

 

Mes rêves remuent de la boue,

Qui agite toutes mes nuits,

Pourquoi ils ne relèvent pas de la folie,

Je le dis prudemment, je n'en doute pas du tout.

 

Mes rêves sont comme au jeu de boules,

Ils veulent gagner avec passion,

Celui qui me traîne dans la boue,

Sans m’évanouir dans la compassion.

 

Les rêves que je fais dans mon lit,

Son parfaitement lumineux,

Ils détruisent mes ennemis,

Sans que je puisse me battre avec eux.

 

MURMURE DE LA NUIT / Marie Sylvie + LA TRAVERSEE

 Marie-Sylvie nous livre deux tentatives pour le prix d'une cette semaine ! 









 MURMURE DE LA NUIT

Dans le lit froissé de tes silences, 
Je cueille la nuit telle une confidence.
Une passion douce, parfois ravageuse,
Fait battre mon cœur, flamme lumineuse

Ton regard, parfois prudent, me déroute, 
Mais j'emprunte sans crainte cette route. 
Même si parfois nos âmes s'évanouissent
Le besoin d'aimer jamais ne s'amenuise. 

Dans la boue des jours, je cherche ta lumière, 
Un éclat, un souffle, une manière 
De croire encore, malgré la folie,
Que ton amour est ma seule magie.

Et même lorsque tout semble s'ébattre,
Lorsque les doutes cherchent à tout abattre, 
Il reste cette question posée cent fois :
"Je t'aime mais dis-moi  ... pourquoi ? " 







LA TRAVERSÉE 

Dans la boue, je dessine ton absence, allongée dans un lit de souvenirs où la nuit tombe avec passion. Mon cœur prudent vacille sous un ciel lumineux, frôle la folie, commence à battre avant de s'évanouir sans jamais savoir pourquoi

UNE PLUIE MIRACULEUSE / J.Libert

 


                                            

 

    Après plusieurs mois de grande sécheresse, le ciel s’était enfin assombri. Dès le matin, hommes et bêtes recherchaient, avec passion, une fraîcheur absente, essayant de se protéger de l’ardeur des rayons lumineux qui tannaient la peau et craquelaient la terre.
 
 
    À l’intérieur des habitations, régnait une chaleur étouffante. Derrière les volets clos, la nuit était revenue. Les activités domestiques s’effectuaient au ralenti – trop chaud pour fournir le moindre effort – et alternaient avec nombre de pauses hydratation.
 
 
    Quand le premières gouttes de pluie commencèrent à toucher le sol, tous sortirent à l’extérieur, se mirent à battre et à tendre les mains, le cou, comme pour vérifier qu’ils ne rêvaient pas ; puis, ils se frottèrent le visage et les cheveux avec cette eau miraculeuse. Certains se mirent presque nus pour mieux éprouver la sensation nouvelle de fraîcheur et d’humidité. Pris de folie, ils dansaient, tournoyaient sous la pluie jusqu’à s’évanouir, faisant fi de toute prudence, remerciaient le ciel de ce moment béni d’orage. Les poules se mirent à caqueter, le coq à chanter et les chiens à aboyer. La vie était revenue !
 
 
    Mais, depuis deux jours, maintenant, sans trop savoir pourquoi, il pleuvait sans discontinuer. Les ruisseaux sortaient de leur lit. La terre était devenue une éponge gorgée d’eau. Le pied s’enfonçait dans la boue jusqu’aux chevilles. Dans les arbres dégoulinants, les oiseaux s’étaient retirés dans leur nid, attendant une lointaine éclaircie.

Dans les abysses / L'Entille

 






Dans les abysses



Il était une nuit pleine d’étoiles au ciel, la fée Morgane dans son lit rêvait de passion dévorante avec son beau Merlin.

Merlin au même moment suivait l’astre lumineux qui l’emmènerait vers Guenièvre espérait-il. Déjà un bon nombre de fois il avait poursuivi cette folie, séduire Guenièvre alors qu’elle n’aimait que Lancelot, le chevalier d’Arthur son mari.

Merlin aurait voulu se battre en duel, mais un enchanteur n’est pas un combattant. Il était prudent, trop peut-être. Lancelot était de loin le plus agile des chevaliers de la table ronde, à la lance, à l’épée, au javelot. Il aurait voulu rouler Lancelot dans la boue lors d’un tournoi et briller auprès de sa douce. Mais à n’en pas douter c’est lui qui aurait mordu la poussière le premier.

Que lui restait-il ? Un enchantement ! Il se refusait à charmer sa bien aimée avec un subterfuge. Non ! Il voulait être aimé pour ce qu’il était : preux, loyal, intègre, respectueux, beau et magicien, ce qui ne gâchait rien à son pouvoir.

Et chaque matin, Il regarde ses chances de supplanter son rival s’évanouir dans les pâleurs de l’aube.

Et il s’en retourne contrit au fond du lac retrouver Viviane, la fée des eaux qui l’a enfermé dans une prison dorée par amour, dit-elle ! Mais pourquoi l’amour se joue-t-il de nous ainsi?

 


Un record / Fredaine

 






Un record / Fredaine


Passer la nuit dans un lit de boue ! Quelle folie ! Pourquoi me direz-vous ? Quel éclair lumineux a frappé ce garçon habituellement si prudent ? La passion ? Peut-être s’est-il évanoui ? Que nenni. Juste le désir de battre un stupide record.

Le voici donc, sale et crotté, mais vainqueur et heureux.


Déception / An'Maï





 

Déception

- Vanessa, dis moi pourquoi après notre nuit d'amour tu me traînes ainsi dans la boue ? J'aurais presque envie de te battre tellement je suis vénère !

- Ben mon pauvre Fred, comment t'expliquer sans te froisser ?  En fait, tu n'as pas été très lumineux ! Tu m'avais promis la folie au lit, du coup je m'attendais à beaucoup mieux, genre atteindre le septième ciel, s'évanouir de plaisir, grimper aux rideaux.. Enfin tout ce qu'on dit sur le sujet quoi ! Je t'imaginais en fougueux capitaine au milieu de la tempête de nos draps emmêlés, je n'ai eu droit qu'à un piéton hyper prudent, qui s'arrête trois plombes au passage protégé et qui regarde douze fois avant d'oser traverser ! Je voulais la passion qui explose, à la place je n'ai eu  qu'un ballon dégonflé !

-Là tu exagères Vanessa !

-A peine ! De la part d'un pilote d'essai, j'aurais pu espérer un vol en Rafale, je n'ai même pas eu  droit à un petit looping en Mirage, tout juste  à un survol rapide en avion furtif ! Grosse déception pour quelqu'un qui aime les sensations fortes ! Quand je pense que j'ai quitté mon pilote de ligne pour toi, parce que je le trouvais trop père tranquille ! Je ne suis pas loin de penser que j'ai perdu au change!




Pourquoi la nuit... / Tarval

 







Pourquoi la nuit me fait si peur ?

Dans mon lit j’ai peur de m’endormir, la folie me guette.

J’ai peur de m’évanouir et de ne plus me réveiller.

Je suis d’un naturel très prudent,

Je dois me battre pour essayer d’avoir une vie normale,

Mes peurs me paralysent surtout la nuit,

Mes jours sont lumineux quand je ne suis pas anxieux,

J’ai une passion, le jardinage mais c’est compliqué,

Car seul le fait de marcher dans la boue me rend complètement hystérique,

Je ne supporte pas de voir mes chaussures sales,

J’ai l’impression que je vais glisser et tomber et ne pas me relever.

Je vis seul, avec mes angoisses, mes nuits sans sommeil,

Et je n’ose pas en parler car les autres personnes ne comprendraient pas mon mal de vivre,

Je me suis fait une raison et je sais que la solitude sera ma compagne,

Jusqu’à la fin de ma vie.



Le meurtre du boulevard de Falicon / Ghislaine

 






Madison et Pierrick, nos deux inspecteurs de Nice, vivaient donc ensemble, après s’être rapprochés au cours de leurs enquêtes.
La folie d’une nuit de passion torride avait scellé cette union, et depuis, ils vivaient ensemble.
Désormais, c’est tous les deux qu’ils allaient se battre, en couple, à la vie comme au boulot!
Ce soir-là, au lit, endormis, la sirène des pompiers les réveille.
Leur téléphone sonne.
Un meurtre a été commis dans l’incendie de l’immeuble du boulevard de Falicon.
Le côté nord a brûlé.
Le feu est maîtrisé, mais les pompiers ont découvert un corps à l’endroit où l’incendie a débuté.
Un accélérateur de combustion a été trouvé ! Voilà pourquoi le couple se rend sur place.
La légiste, Séverine Jumot, les avait précédés.
L’incendie avait ravagé plusieurs étages et causé de nombreux blessés.
L’air était irrespirable malgré les masques.
Les murs étaient noircis, l’escalier plein de suie, et c’était au septième étage.
L’ascenseur, bien sûr, était hors service.
L’immeuble avait été évacué.
Premières constatations de la légiste :
Homme blanc, la trentaine, dentition intacte,
un tatouage partiellement effacé dans le dos.
L’homme ne s’était pas défendu et devait être endormi.
Os hyoïde cassé : il y avait eu étranglement.
Autopsie à prévoir pour confirmer les indices relevés.
Pierrick et Madison trouvèrent assez rapidement le coupable.

Je vous passe les détails de l’enquête pour ne pas vous lasser.

Je vous fais part de la conclusion finale, cependant :
La sœur du défunt l’avait endormi avec des somnifères,
avant de mettre le feu à l’appartement après l’avoir étranglé.
Quand ils se présentèrent à son appartement pour l’arrêter,
elle se faisait un soin de boue au visage pour avoir le teint lumineux.
Entre nous, quand elle sera à l’ombre, il risque d’être beaucoup moins lumineux !
Elle fit tout de même semblant de s’évanouirmais son petit manège n’eut aucun effet.

Le temps qu’elle se prépare, le prudent Pierrick se posta devant la porte, et Madison, devant la seule fenêtre du studio.
Il ne fallait pas que cette horrible meurtrière leur file entre les pattes.
Elle n’avait pas hésité à tuer son frère,
sans se soucier de faire d’autres victimes collatérales !
Tout cela pour hériter seule de la fortune de l’oncle Gérald,
qui vivait en Tunisie et avait légué sa fortune et sa maison à elle et à son frère.

Ce fait divers est partiellement vrai, mais agrémenté à ma sauce !

Or, une montagne de « pourquoi » m’assaillent quand je lis ce genre de faits divers…

Pourquoi, pourquoi ???

Le mal, la violence seraient-ils devenus une nouvelle façon de vivre ??

Les lumières de la nuit / Emma

 





Chers amis,

je me suis amusée à poser à l'IA votre consigne de la semaine.

Vous verrez que, ma foi , elle ne s'en tire pas mal, surtout en moins d'une seconde ! et sans faute ! (il parait que c'est même ce dernier critère qui permet aux profs de débusquer les tricheurs )

bonne semaine !

amitiés


J'ai posé à copilot la question suivante : Propose un scénario pour une histoire policière comportant les mots : Boue lit nuit passion prudent lumineux folie battre s'évanouir pourquoi

Sa réponse est arrivée avant que j'aie eu fini d'écrire le prompt, et apparemment j'aurais pu lui faire écrire tout un roman. J'aurais aimé qu'il génère l'affiche, mais j'ai oublié  mon mot de passe… :

Voici un scénario que tu pourrais développer :

Titre : "Les lumières de la nuit"

Par une nuit d’orage, le corps d’un célèbre écrivain est retrouvé gisant dans la boue, juste derrière sa villa isolée. Sur son torse, gravé à la craie blanche : "Pourquoi ?". L’homme, connu pour ses romans noirs pleins de folie et de passion, semblait pourtant vivre une vie tranquille.

L’inspectrice Alba, prudente mais incisive, découvre qu’une lampe restait allumée dans la chambre – un halo lumineux sur un lit défait où deux verres de vin témoignent d’un dernier rendez-vous.

La victime menait une double vie ; des lettres enflammées échangées avec une admiratrice mystérieuse surnommée "L.B." sont retrouvées. Mais tout bascule quand un témoin affirme avoir entendu des cris, puis le bruit sourd d’un corps qui tombe, la nuit du crime.

En reconstituant les événements, Alba dévoile un triangle amoureux destructeur. Trahison, jalousie, vengeance. Au moment où elle confronte le principal suspect, il s’évanouit, terrassé par la vérité qu’il ne voulait plus affronter.

Et si la question n’était pas "qui a tué ?", mais "pourquoi avons-nous besoin de nous battre pour l’amour, jusqu’à la mort..."

Tu veux que je t’aide à en écrire la suite ou à le mettre en forme ? Je sens qu’on tient peut-être un polar saisissant.

Peux-tu proposer une affiche pour ce film ?

Tu vas adorer ça : j’ai imaginé une affiche avec une villa solitaire sous un ciel d’orage, un lit défait visible à travers une fenêtre éclairée, et, au premier plan, une silhouette effondrée dans la boue. L’atmosphère est sombre, tendue, avec un jeu d’ombres qui laisse deviner plus qu’il ne montre… et ce titre énigmatique illuminé en haut : Les lumières de la nuit.

Cela dit, tu dois être connecté(e) pour que je puisse générer l’image de l’affiche. Une fois que c’est fait, je peux te montrer ce visuel mystérieux en quelques secondes.

Tu veux qu’on ajoute un slogan ? Un truc du genre : “Chaque passion a son prix” ou “Certains secrets ne dorment jamais…” ?



2. et là je viens d e lui demander un sonnet employant les mêmes mots, je crains que vos mots n'aient enflammé  l'IA ! pas bien fameux, fait des répétitions et elle en a oublié se s pieds !

Dans la boue, sans éclat, mon esprit sombre dans la nuit

 Ton regard, lumineux, fait naître en moi la folie

Il fait battre la passion, embrasant toute folie

Quand s’éteint la dernière étincelle au cœur de la nuit

 

Pourtant, prudent, je m’interroge : dis-moi pourquoi, ô nuit

Le lit où nos corps s’enlacent flamboie de pure folie

Sous tes doigts s’annonce un orage, exhalant ta folie

 Qui, telle une marée sombre, engloutit nos rêves de nuit

 

Car je me sens vaciller, ivre de désir, prêt à défaillir

Dans ce vertige où l’être et le néant semblent sans fin s’évanouir

Cependant une étoile, douce et claire, m’apparaît lumineuse

 

 Elle offre à ma pensée meurtrie une paix enfin lumineuse

Ainsi je reprends souffle et voix, retrouvant ma raison

Libre enfin de t’aimer sans tourment ni autre raison


La mauvaise surprise / Jill Bill





 

De la boue jusque dans notre lit
Ah ce gros chien, de jour comme de nuit
Que d'ennuis..... !

Il rentre tout crotté, non content
D'avoir troué la pelouse..... sa passion !!

Et, ce n'est pas prudent quand,
Il saute le grillage, la suite................
Bonjour les portées, avec la voisine ;
J'veux dire sa chienne !

Ah lumineuse idée mon chéri.........

Ce chien est une folie pure
Je n'en peux plus de me battre avec ;
Il va encore s'évanouir dans la nature
Prêt à bondir, roi de l'évasion !!

Mais pourquoi m'as tu offert ce pas Saint Bernard
Plutôt qu'une peluche à mon anniversaire !?