01 novembre 2025

Sujet 160 - les participants

 


Euh  de Jill Bill
La mauvaise surprise  de Tarval 

Sujet 160 - semaine du 1er au 8 novembre -





 

Ils disent hein, les autres ? /Pierre Lpc



 


Mais quel plaisir en tirent-ils ?

Le partage de mots est très pauvre.

Que s'est-il passé, où est la langue ?

J'aimerais sourire mais pardon

L'avenir s'annonce quand même noir.

C'est un devoir le langage soyeux.

Merde quoi, je n'ose y croire.

Pardonnez-moi, la colère m'a traversé.

Ainsi va la vie, ils disent hein, les autres.

Oui, j'ai osé râler pour rien, mais en dizain.

Dans le passé / Lilou

 Dans le passé,

j’croyais que le plaisir c’était solo,
genre Netflix, plaid, et pot de choco.
Mais j’ai appris que le vrai mojo,
il vient du partage,
du morceau de pizza qu’on laisse à son pote
(même si c’était le dernier, ouais… ça, c’est du courage).

Aujourd’hui on nous dit : crois en l’avenir,
mais la vie c’est un jeu de ninja,
tu dois traverser des niveaux bizarres
où même le mode facile te regarde de travers.
Alors faut oser,
oser rater, oser tenter,
oser tomber… et surtout oser… recommencer.

Chaque sourire, c’est un super-pouvoir,
même quand t’as pas dormi depuis deux soirs.
Ton devoir ?
Pas juste flotter en attendant l’orage,
mais danser sous la pluie,
et transformer chaque galère en punchline.

Parce que le passé, c’est le wifi d’hier,
l’avenir… c’est la mise à jour de demain.
Et nous, là, maintenant, on a qu’une mission :
avancer, vibrer, respirer,
vivre… et recommencer.

Avec un sourire / François

 




AVEC UN SOURIRE

 

Fameux sont ces plaisirs,

Que l’on peut partager

Qu’ils appartiennent au passé,

Ou appartiendront à l’avenir,

Tous accompagnés d’un sourire,

Celui qui nous fait traverser,

Avec beauté la vie,

Celui qu’il faut savoir oser.

 

Du léger

 



Le plaisir de jouer

Oser jongler avec les mots et sans les mains

Ne pas être sérieux comme un pape, un devoir,

Avoir le sens du partage

Ça fait partie de la vie

Se souvenir du futur

Traverser les murs et les rivières

Ne pas se croire indispensable

Prévoir le passé

Décocher un sourire


Changement d’heure - Lothar



Heure d’automne

Le plaisir d’une heure offerte,
N’est que de croire à un leurre doré.
Partager la lenteur du matin,
Quand le café tiédit, posé sur un sourire.
Le passé s’invite dans la brume,
L’avenir s’enrhume déjà au fond du jardin.
Le soir, la vie flotte, fragile,
Alors que le devoir du jour persiste.
Ah, traverser le temps comme un sentier mouillé,
Et oser encore lever les yeux vers la lumière bien trop basse.

LA MUSIQUE DES BRANCHES / J.Libert

 





Mais dans la musique des branches                                         

Agitées par le vent,

Il croyait entendre

Le chuchotement discret

D’une révélation capitale :


La vie tout simplement,

La vie est dans ce plaisir à vivre, 

Dans l’envie de vivre,

De la déguster à pleines dents, 

Dans le devoir d’oser.


La vie, c’est ta vie,

Il n’y en n’a pas d’autres

Dont tu te souviennes.

Peut-être en vivras tu mille autres

Mais cela, tu n’en sais rien.


On peut y croire,

Mais on n’en sait rien.

On en a seulement l’intuition.

Appliques toi donc à sourire pleinement

A l’instant présent déjà passé.


Nul autre n’aura le même destin.

Tu es un maillon indispensable

Dans le grand partage humain.

Même si la trace laissée est infime, 

Tu as modifié le cours des évènements.


Sans toi, il en aurait été tout autrement. 

Le gravier présent dans le lit de la rivière

Change imperceptiblement l’orientation du ruisseau


Ne repousse pas non plus l’adversité.

N’aies pas honte de tes erreurs, de tes échecs.
Tu les as traversés pour t’apprendre la vie 

Au moment où tu en avais besoin.

Ils t’ont permis de résister, d’aller vers ton avenir.


Avec le recul, tu te dis que tu as été

Que tu es toujours guidée sur ton chemin.

Alors, écoute encore la musique des branches

Agitées par le vent.


                                                     

Un pas ou pas / L'Entille

 





Un pas ou pas.


Une envie, un désir, un plaisir,

L’un partage l’autre pas,

Notre passé,

Notre avenir,

Dis-moi sans sourire

Ce que devoir veut dire.

Doit-on croire

Qu’il suffit de traverser

Sa vie pour qu’elle ait quelque attrait.

Abolir les limites et oser………..



Le Louvre traversé / Marie Sylvie

 



LE LOUVRE TRAVERSÉ 


Il y avait du Plaisir dans l'effraction du silence, une ivresse douce à effleurer l'invisible. 
Le Partage n'était plus celui des regards mais celui d'un souffle suspendu entre deux mondes.
Quelque chose du Passé s'est mis à vibrer telle une mémoire qui refuse l'oubli. 
L' Avenir s'est glissé dans le vide laissé par l'éclat disparu, prêt à réinventer la lumière. 
Un Sourire s'est dessiné sur les murs, discret, presque complice de l'absence.
Il y avait un Devoir étrange à ne pas nommer le manquement, à le laisser parler seul.
Faut-il encore Croire que l'art peut être volé lorsqu'il ne cesse de renaître ?
On ne fait que Traverser les lieux, jamais les retenir, jamais les posséder. 
La Vie elle-même semble s'être arrêtée un instant, suspendue à l'écho d'un geste.
Et pourtant, il fallait Oser ce vol ... non pour détruire mais pour déplacer les regards. 

Héros d'enfance / La Licorne

 



Réécouter les génériques de notre enfance, quel plaisir !

J'ai eu envie de vous les partager ...

C'est comme une grosse bouffée de souvenirs du passé

De ce temps où nous rêvions à notre avenir

Devant des histoires qui aujourd'hui nous font sourire...

On les écoutait après avoir fait nos devoirs

Et à ces héros de télé, on ne faisait pas semblant d'y croire !

Est-ce un peu grâce à eux si on a pu traverser

Les difficultés de la vie ?

Mine de rien, ils nous ont appris à"oser" !

L'ESSENTIEL / Galet


 


L’ESSENTIEL 


Pour le plaisir

Offrir un sourire,

Croquer la vie

Sans devoir s’excuser,

Traverser l’indifférence

En la laissant au passé,

Croire à l’impossible

Et oser le tenter,

Partager ses rêves

Et construire l’avenir.

10 mots 10 phrases / Tarval

 



10 MOTS 10 PHRASES


L’écriture est un plaisir qui permet de s’évader,

De partager des textes créés par une imagination débordante quel que soit le thème,

De se souvenir du passé, en écrivant des mots qui nous permettent de ne pas oublier,

De parler de l’avenir, que l’on ne peut prévoir et qui apporte son lot de surprises,

De sourire devant des écrits parfois drôles,

Devoir se soumettre aux thèmes proposés,

Et croire en son imagination et son vécu,

De traverser des instants magiques,

D’apercevoir des instants de vie,

D’oser des textes personnels, qui nous soulagent l’esprit.


Qui.... ? L'enquiquineur ! / Jill Bill

 



Qui.... ? L'enquiquineur !


Aaaah, croire
Qu'il n'allait pas oser... l'autre !
Sourire, grand comme ça !
Je connais l'animal, son passé ;
Son avenir
Pouvait se deviner, après sa vie !

Même en fantôme, il se fait plaisir
traverser nos murs au clos... la nuit,
Comme un devoir en tant que spectre !

Je partage votre avis, allô Ghostbusters.......

 Bonjour à Tous 


Mister K nous concocter pour la semaine prochaine son dernier sujet. Mais rassurez-vous, le jeu n'est pas fini puisque je le reprends.

Pas de changement, vous continuer à envoyer vos textes à la même adresse. 

miletunesuite@gmail.com

Je me pose cependant une question :  préférez vous que l'on espace les publications  ; la quinzaine par exemple afin d'éviter  la saturation ? Ou bien le rythme semainier vous convient-il ? 

Vous avez la parole...

Lilou


 

27 octobre 2025

Sujet 159 - les participants

 



Qui ? L'enquiquineur (Jill Bill) 

10 mots 10 phrases (Tarval) 

L'ESSENTIEL (Galet)

Héros d'enfance ... (La Licorne)

Le Louvre traversé (Marie Sylvie) 

Un pas ou pas (L'Entille) 

LA MUSIQUE DES BRANCHES (J.Libert)

Changement d'heure (Lothar)

Du léger (K)

Avec un sourire (François)

Dans le passé / Lilou

Ils disent hein, les autres ? /Pierre Lpc

25 octobre 2025

Sujet 159 - semaine du 25 octobre au 1er novembre


MERCI !

 




R A P P E L

Bonjour à toutes et tous,

Il me reste encore deux sujets pour Mil et Une  avec le 159 envoyé par Fredaine, et le 160 -sujet classique image/mot.  Après la publication des textes du sujet 160, je m'arrête.

Comme on dit, la roue tourne.  Il est temps de laisser la place. 

Mil et Une, comme le reste, ne m'appartient pas.
On ne sait jamais, les clés sont dans la boîte à gants, comme on dit.😉

K pour Mil et Une 

Un hiver plus rude / Pierre Lpc

 



Un hiver plus rude :

J'approche l'hiver de ma vie

Où les printemps sont partis

Au loin avec mes sourires

Et mes insouciants désirs.


C'est au monocle que j'observe

Ce que sur papier je conserve

Depuis le temps où de ma vue

S'imprimaient les grandes étendues.


Des paysages ainsi auscultés

Ne reste que récits occultés.

Du blanc noircit par grande frénésie

Tentative d'inscrire la féerie.


Temps, contre-temps et autres triolets

Ont bien rythmé mes recherches aux piolets.

Ma passion du territoire d'Anubis

M'a laissé hors de la vie, du délice.


De tous les mystères ainsi accumulés

Aucune réponse, aucun résultat n'est né.

Je suis passé à côté de leur enfance

Rien ne me rendra à nouveau cette chance.


Si vous lisez ceci, il est temps de fermer

Grimoires et autre écran, d'enlacer, d'embrasser

Instants et sentiments, et voir ainsi éclore

Ce qu'aucune technologie ne saurait montrer.

LES TROIS PYRAMIDES / François




 LES TROIS PYRAMIDES
 
Sur la rive gauche du Nil ,il y a
Trois monuments gigantesques,
Trois merveilles d’équilibres, sont là,
De pyramides aux allures circonflexes.
 
Trois tombes de pharaons,
Aux mesures ésotériques,, 
Aussi secrètes que leur création,
Sans contretemps, pour une unique fonction.
 
Comment elle furent construites,
On ne sait comment ces conditions furent conduites,
Elles honorent leur pharaon en pointant vers le cosmos,
Il ya Khéops, Khépren, et celle de la reine Mykérinos.
 
 
Napoléon avait dit du haut de ses pyramides,
Quatre mille ans vous contemplent, 
mais ces milans peuvent être ce rapaces irascibles,
Qui vivent en ces lieux dont la présence est troublante.

 

L'oeil des Dieux/Lilou

L'œil des Dieux  



Sous le soleil impassible d’Égypte, Pharaon, l’air distingué, ajustait son monocle avant d’inspecter la construction de sa pyramide.


« Un peu plus à gauche, messieurs les esclaves ! » lançait-il, persuadé que la perfection dépendait d’un bon angle de vue.

Autour de lui, le désert s’étirait, doré et silencieux, tandis que le Nil chuchotait au loin des secrets d’éternité. Les palmiers frémissaient, comme s’ils retenaient un rire discret devant tant de majesté concentrée dans un simple monocle.

Un coup de vent soudain fit briller le verre d’un éclat divin. Pharaon cligna de l’œil, ébloui par sa propre clairvoyance. Mais la poussière, moqueuse, se leva à son tour et le fit éternuer. Le monocle tomba, rebondit sur une pierre, et disparut dans le sable.

Un silence sacré suivit. Les ouvriers se figèrent, craignant une malédiction optique.
Puis, d’un geste digne,  Pharaon sourit :
« Qu’importe ! Sans monocle, je vois désormais avec l’œil des dieux. »

En contrebas, le Nil reprit son murmure tranquille comme s’il savait, lui, que le vrai secret des pyramides tenait moins à la géométrie qu’à un peu de panache.

Oui … Que Cléopâtre / Lothar

 



Oui … Que Cléopâtre desséchée se souvienne

Car l’œil puissant d’Osiris ne la lâchera plus.
Jamais.

Sur la pente des contretemps,
Qu’elle se souvienne du piment.
Ou alors de l’oreille, ou du nez,
Avant qu’il ne soit trop tard,
Que sais-je …

Oui, mais de celui que l’on aime.
Trop, beaucoup trop.
Que l’on boit à la lie.

De celui qui vous prend tout le miel de l’Egypte
Au bout de ses lattes de papier.

Ou mieux encore de l’aile du papillon pharaon,
Du grand machaon marron.
Qui se promène, qui se démène, perdu dans un frisson.
Qui crissera, qui criera, en effet, dans la plaine, dans le vallon,
Jusqu’aux limites de l’horizon
Au bas de la tornade.

Comme d’un battement d’aile, où Râ s’éclipsera, dans un feu d’artifice …

Où dans l’atelier des dieux, des savants en monocles
Casseront tous les codes,
Au fil de l’enclume,
À l’aune des sciences de l’hommes,
Au droit de toutes nos découvertes,

Futures et passées …

Du sable et du sang / L'Entille


 


Du sable et du sang.


Un voyage sur le Nil dans une felouque,
Une armée d’indigènes pour vous servir.
Des escales avec guide pour visiter la vallée des rois.
Des déjeuners légers préparés par un chef.
Des dîners somptueux où chacun regarde l’autre plutôt que son assiette.
Des nuits époustouflantes perlées d’étoiles.
Des cris d’ibis sacrés perçant les ténèbres.
Des crocodiles lascifs cherchant pitance.
Ah mon cher Hercule, avez-vous oublié la marche du monde ?
Il n’est rien de plus ennuyeux qu’une croisière.
Votre monocle vous aurait-il menti ?
Vous n’avez donc pas vu les arcanes fatales du trio amoureux.
Un contretemps aurait empêcher vos petites cellules grises d’être totalement opérantes ?
Dommage !
L’hécatombe funeste a eu lieu malgré la magie de l’Égypte.
Agatha a encore sévi !


UN ÉTRANGE ÉVÈNEMENT / J.Libert

 



                                                  

 
    En voyage organisé, un été, à la fin du siècle dernier, Léah visitait les mystérieuses pyramides d’Égypte. Son groupe de touristes dut faire halte au pied de la pyramide de Khéops, tant la chaleur, à l’heure de midi, était intense.
 
    Elle se reposait à l’ombre du soubassement Est de la pyramide cherchant un peu de fraîcheur quand, dans ce contretemps, elle se sentit, soudain, happée par une main invisible, à l’intérieur de ce vaste monument.
 
    En un quart de seconde, elle se retrouva dans d’immenses galeries aux trouées irrégulières ; elles se recoupaient en labyrinthes inextricables dont il était impossible de regagner les issues. Pourtant, elle déambulait de l’une à l’autre à la vitesse d’une étoile filante.
 
    Elle arriva, bientôt, dans une salle dont les dimensions auraient pu contenir un immeuble de cinq étages. Seul, trônait , au milieu, un épais tombeau de granit au couvercle de pierre largement ébréché dans un de ses angles. Croyant y découvrir la momie d’un célèbre pharaon, elle jeta un œil à l’intérieur, mais le tombeau était vide.
 
    La punissait-on d’une curiosité illégitime ? Une armée de chauve-souris, agrippées jusque là au plafond, fondirent sur sa tignasse broussailleuse de l’époque et la traînèrent à l’intérieur du tombeau. Elle cria, hurla, se débattit telle un rat pris au piège.
 
    Léah croyait mourir sur place mais essayant de soulever le couvercle de la main, elle traversa celui ci avec une aisance inattendue.
 
    Forte de sa découverte, faisant fi de la multitude de bestioles  qui guettaient sa sortie, elle s’appuya de nouveau  sur l’un des murs de la pyramide. Elle fut brutalement propulsée à l’extérieur de la pyramide, sur le versant ouest, au moment où le soleil allait se coucher.
 
    Un étrange évènement, assurément !