12 avril 2025

Sujet 135 - semaine du 12 au 19 avril

 

 




une ballade/Lilou

 Une ballade


Tôt ce matin j’ai mis ma casquette  rouge

Assortie à mon sac à dos offert par ma mère.

Le jasmin déployait son parfum subtil et acidulé

J’ai laissé de côté les écheveaux de laine teints

Qui séchaient au soleil.

L’image de Mamie tricotant encore et encore des chaussettes

Qui piquent les chevilles en encombrent les baskets

Celles- là même que j’ai customisées et vissées à mes pieds

Pour marcher à l’unisson des chants d’oiseaux printaniers ;

Me chatouille et je rêve que de la nymphe Fructidor

M’emporte dans la grotte de Capri

Là où rien ne finit.

296513487 / K

 




Ne pas attendre le coup de fil du capitaine 2

De fil en aiguille, de ce qui tient à un fil 9

Ne pas perdre le fil de ses pensées 6

Même celles venant au fil de l’eau 5

S’accrocher au fil du savoir 1

Conserver le fil du mois d’avril 3

Ajouter le fil apaisant du thé, humer le jasmin 4

Garder l’unisson, le fil de nos voix liées 8

Le fil à la patte des chemins partagés 7


Jeunesse / J.Libert

 







QUETE DE SERENITE / Marie Sylvie

 


QUÊTE DE SÉRÉNITÉ 


Chaque semaine, un nouveau voyage commence, une danse entre mes efforts, mon imagination et ma quête de sérénité. Mon sac de voyage rouge est mon fidèle compagnon, symbole de mon esprit aventureux, toujours prêt à relever de nouveaux défis avec passion. 

Ma casquette également rouge,  posée avec soin, traduit mon engagement analytique. Chaque commentaire que je laisse devient un pont entre mes pensées et celles des autres, une mélodie harmonieuse tissée avec les réflexions des blogs que je visite. Les foulards multicolores flottent dans mon esprit, rappelant la diversité des défis qui m'attendent et m'invitent à explorer, apprendre et créer. 

La fleur blanche, éclatante de douceur, m'offre une pause précieuse dans l'agitation. Elle apaise mes douleurs et me rappelle que dans ces moments seule la sérénité compte. Comme l'eau tranquille qui glisse sous le pont naturel, je laisse le temps s'écouler avec grâce entre chaque instant de lecture et d'écriture. 

Le tableau de la femme installée dans la nature reflète mon imagination. Je m'évade dans des rêves, transcendante et libre des réalités parfois lourdes de mon quotidien. Les pas que je marque avec mes chaussures bariolées ne sont pas simplement des mouvements : Ils symbolisent l'énergie que je dépense avec plaisir pour ces défis, me procurant la satisfaction d'une journée agréablement bien remplie. 

Et enfin, cette femme vêtue de noir, brodant en silence, me rappelle combien la douleur et la création s'entrelacent dans mon écriture.  Chaque mot que je pose sur la page est une couture délicate, un effort pour transformer mes souvenirs en beauté, dans une  *unisson parfaite entre mon passé et mon présent. 


Viens / Jill Bill

 



Viens


Un bagage à main,
Une casquette, un foulard,
Un parfum jasmin,
Rien de moins, rien de plus
Je t'emmène sur les flots...

Thalie, ne t'accroche pas à ton arbre
Ton jardin
Tu y joueras plus tard...

Chausse ces sandales
Adidas t'en prête une paire...

Hop, nous deux à l'unisson
Ta mère Pénélope est d'accord...

En attendant son Ulysse
Elle coud et découd
Plongée dans son ouvrage !

Laisse-moi plonger mon regard
Dans le bleu du tien.......

08 avril 2025

Sujet 134 - les participants

 




Viens par Jill Bill

Quête de sérénité par Marie Sylvie

Jeunesse par J.Libert 

296513487 / K

Une ballade / Lilou

05 avril 2025

Sujet 134 - semaine du 5 au 12 avril




 

Hors jeu / L'Entille

 

Hors jeu.

Personne ne voulait rester sur le banc de touche. La partie n’était pas gagnée d’avance mais au jeu du qui perd gagne, ils avaient plus d’un atout dans leur manche. Vaillamment chacun avait retroussé ses manches et activé l’esprit d’équipe qui les caractérisait. L’enjeu les galvanisait. Le chemin tout aussi bien que le but les enthousiasmaient. Le leader les avait chauffé à blanc, remontés comme des coucous suisses. « À cœur vaillant rien d’impossible », et, « tous pour un, un pour tous » étaient leurs devises. La qualification était à ce prix. Pourtant, ils savaient qu’un seul sortirait du lot, un seul serait appelé à un grand destin, mais pas question de croc en jambe ou de : « pousse-toi d' là que j' m'y mette ». Ils tenaient tous la solidarité comme vertu cardinale et pas un n’y dérogerait !

Enfin, tout ça c’était avant. Avant que la justice y mette son grain de sable qui fit tout dérailler. On cria au déni de justice, à la chasse aux sorcières, à la mise à mort. Mais rien n’y fit. Le courage les abandonna et chacun tira sur ses compagnons de naguère. « C’est pas moi, c’est lui » fût leur nouveau credo.

À l’impossible nul n’est tenu. Accepter de combattre pour une cause perdue n’est pas un choix opportun pour les jeunes loups aux dents longues, ni même pour les vieux. Ils repartirent pour des terres plus sereines où l’échec n’est pas une option.



Petit-Pont / La Licorne

 



"Petit-Pont"


Dans le village de mon enfance

Au pied des montagnes douces

Chaque dimanche avait son importance :

C'était à chaque fois “nous” contre “tous”

 

Sur ce terrain vallonné de cambrousse

Se jouait chaque semaine un match vital

Et, s'il vous plaît, que personne ne glousse :

Au milieu des moutons, c'était un festival

 

Pas d'autres spectateurs dans ce trou perdu,

A “Petit-Pont”, nous jouions pour la gloire

Mais chaque passe ratée était un drame absolu

Et chaque but marqué une éclatante victoire

 

Le gardien portait la casquette du Pépé

L'arbitre sifflait entre ses deux doigts

Y'avait ni Platini, ni Zidane, ni Mbappé

Mais mon Dieu, on était pleins de joie

 

Maintenant que ces années ont disparu

Doucement dans les brumes de la mémoire

Je me rends compte qu'elles étaient bien plus

Que des années transitoires

 

Alors, pour leur donner une dernière chance

Je les dessine à l'encre douce

En essayant d'en rendre l'ambiance

Et puis je referme ma trousse

 

Car aujourd'hui ma qualification

C'est celle de dessinateur de BD

Je ne tire plus dans le ballon

Je tire des traits sur le papier...

 


Progrès / K

 



Alors qu’ils cherchaient à s’approcher des Andes, non loin de Mendoza, l’explorateur Diaz de Solis et son expédition tombèrent sur un spectacle étrange.

Des hommes curieusement vêtus, non armés, couraient dans tous les sens dans un pré plein de creux et de bosses sur lequel des lignes étaient tracées. Quelques moutons observaient cet étrange ballet avec circonspection.

Etudiant de loin à la longue-vue ce qu’ils prirent pour une coutume ancestrale, Diaz et ses hommes comprirent rapidement qu'un objet semblait être l’enjeu de leurs courses folles.

Plutôt informe, il ressemblait cependant de loin à un sac de jute rempli de chiffons et l’on remarquait vite qu’il était particulièrement difficile à attraper en raison de la configuration du terrain.

L’objet sacré -qualification purement hypothétique- roulait dans tous les sens, au point que peu nombreux étaient ceux qui parvenaient à s’en saisir, du moins à l’utiliser.

Les explorateurs ne comprenaient pas pourquoi les autochtones n’utilisaient pas leurs mains, mais leurs pieds, ce qui ne facilitait pas du tout la pratique. Ils songèrent à une possible pénitence prévue dans cette liturgie dont les règles leur étaient inconnues. De plus, la peuplade prise par ce rituel paraissait ne pas s’en plaindre.

Il y eut même un moment extrêmement perturbant où l’un des hommes tout près de l’objet s’en débarrassa inexplicablement illico d’un coup de tatane monumental pour l’envoyer juste au -dessus de la tête du surveillant des filets de poisson. Ce qui procura une grande joie à certains d'entre eux seulement. Bizarre.

Prudents, mais pragmatiques, Diaz et ses hommes décidèrent de camper à distance sans se manifester. Ils se contentèrent le moment venu d’aller déposer nuitamment, à peu près au milieu du pré déserté, un billot de bois retaillé en cube, comme une offrande anonyme, premier apport de la civilisation du progrès à cette bande de sauvages. 

UN REVE DE GOSSE / J.Libert

 




                                                    

 

    C’est un petit village niché au fond d’une vallée verdoyante, protégé du monde extérieur par d’immenses arbres et rochers sombres érodés par les vents et les pluies. Le temps s’y déroule au ralenti, rythmé au son des cloches de l’église. Elles égrènent les heures tout au long de l’année, s’envolent joyeusement pour célébrer les fêtes religieuses et appeler les croyants aux offices. Quand décède un habitant du village, le glas mélancolique résonne par delà les feuillages, la dureté des pierres et la mousse des prairies.
 
 
    Dans cet endroit protégé mais très à l’écart de la ville la plus proche, il reste peu de jeunes. Ils ont préféré un travail moins fatigant et plus rémunérateur. Les anciens, eux, toujours attachés à leur terre, à leurs traditions, continuent de cultiver leur terre ou d’élever quelques vaches dont le lait sert à la fabrication du fromage de montagnes.
 
 
    Les vacances, Adrien, âgé d’une dizaine d’années, les passe chez son grand-père. Jusque là, il se faisait un plaisir de le suivre dans les divers travaux, mais, ces derniers jours, il boude, refuse de participer. Il s’ennuie. Même le petit copain d’à côté n’a plus la cote. Et pour cause ! Avec son père, il a suivi, à la télé le championnat de football de 1998. La qualification de Zinédine Zidane occupe maintenant toutes ses pensées. Depuis, lui aussi, se rêve en grand champion… Les champs du grand-père feraient sûrement un merveilleux terrain...D’ailleurs, il a déjà le ballon !
 

                                                                                                                                        


LA FRANCE EN VERT / Marie Sylvie

 



LA FRANCE EN VERT 


Grâce à leur passion pour le football,  
Les stades fleurissent, l'herbe reste idéale.
Ils rêvent de * qualifications dans la fête, 
Pendant que le gazon évite la bétonnette .


Oh, merci aux goûts des français, 
Le vert n'a pas dit son dernier mot !
Entre stades, vignes et vallées, 
La grisaille perd son château. 


Grâce à leur amour pour le vin divin,
Les vignobles dessinent des jardins sans fin.
Chaque bouteille raconte une tradition 
Qui résiste aux autoroutes et aux avions. 


Oh, merci aux goûts des français, 
Le vert n'a pas dit son dernier mot !
Entre stades, vignes et vallées, 
La grisaille perd son château. 


Grâce au fromage et à ses pâturages,
Les troupeaux paissent loin des rivages. 
Ces prairies chantent l'identité d'autant, 
Face aux HLM,  elles tiennent bon contre le temps. 

Si un jour tout ça disparaît, 
Les tours grises s'élèvent, un ciel serré. 
Mais tant qu'on chérit nos passions ancrées, 
La verdure trouvera moyen de naître et briller  ! 


Oh, merci aux goûts des français, 
Le vert n'a pas dit son dernier mot !
Entre stades, vignes et vallées, 
La grisaille perd son château. 

Tout fout l'camp / Jill Bill

 


 

Tout fout l'camp


Autrefois, les moutons étaient bien gardés
Aujourd'hui...
Quel manque de qualification !!!

Ouais, la jeune génération
Le jeu dans le sang !! L'eau a coulé sous les ponts !

Tu vas me dire Panurge
Que les moutons ont fait leur job, eux
Tondre le terrain......

Ouais !

Et l'autre qui court avec son chien
Ca doit être l'arbitre ça !

Ouais !
A devenir chèvre...

Je retourne à ma cueillette
De pied de mouton, droit au but !!!

Ah tu files doux comme un agneau toi...

Je ne tiens jamais tête à ma femme !!

 

31 mars 2025

Sujet 133 - les participants

 

Tout fout l'camp / Jill Bill

LA FRANCE EN VERT / Marie Sylvie

Un rêve de gosse / J.Libert 

Progrès / K

Petit-Pont / La Licorne 

Hors jeu / L'Entille

29 mars 2025

Sujet 133 - semaine du 29 mars au 5 avril

 

 




Je flippe/Lilou

 Je flippe 



Je suis planté devant le flipper ! il est bizarre ce machin.

Il me dit d’aller à droite, mais c’est de là que je viens !

Il me dit d’aller à gauche mais je n’ai rien à y faire.

Tout droit je perds la boule.

Il me dit vous êtes ici mais ça je le sais !

Ah où vais, où cours-je ! Étage zéro

Et que fais-je avec mon livre sous le bras ?

Et si je remets une pièce dans la fente.

Où est- elle cette fente ?

Bon,  il est temps d’y aller ! Eulalie m’attend.

Enfin les temps changent du mien il y avait un compteur et cela clignotait.

L'ENTRETIEN / Tarval

 


 

L’ENTRETIEN

Pourquoi sommes-je-ici ?

J’ai RV avec le directeur pour un emploi,

Mais c’est un vrai dédale pour parvenir jusqu’à lui.

Pourtant il faut absolument que je le rencontre,

J’ai absolument besoin d’un travail.

Mais le chemin qui mène à lui semble vraiment tortueux,

Et je finis par me demander pourquoi je suis ici.

Je travaille dans la finance,

Et je suis bien côté dans mon domaine,

Je me suis fait licencier suite à de nombreux mauvais calculs de la société qui m’embauchait,

Et depuis, je recherche du travail.

Mais la vie n’est pas facile,

J’ai eu beaucoup d’entretiens d’embauche,

Mais aucun n’a donné suite,

C’est vrai que la renommée de mon ancienne entreprise y est pour beaucoup,

Et je subis les conséquences de leurs erreurs.

Mais j’ai décidé de me battre,

Et de faire oublier les précédents qui m’incriminent aussi,

Je vais trouver le directeur,

Et lui prouver que je suis un battant,

Que je suis capable et déterminé,

Et surtout que je suis compétent dans mon travail.

Alors c’est parti, je suis le plan,

Et dans peu de temps,

Je serai dans son bureau,

A moi de me vendre et de me rendre irremplaçable,

Et le tour sera joué.

J’y vais, je me lance,

Et je crois en moi.

 

ICI ET AILLEURS / Marie Sylvie

 


 



Ici, des forêts qui s'effacent, 
Sous les ombres des tours de verre.
Ailleurs, des plaines, des espaces, 
Étouffés par la poussière de la guerre. 
On marche sans voir, on construit sans fin,
Et l'horizon s'éteint dans nos mains. 


Perdue, je suis perdue 
Ici et ailleurs,  tout se confond. 
Des murmures d'un monde révolu
Sous le poids d'un fracas sans pardon. 


Ici, la rivière pleure doucement, 
Son lit emprisonné par le béton. 
Ailleurs,  des champs crient le néant 
Quand les bombes sculptent l'horizon.
Un monde de cendres, d'échos à  zéro,
Nos rêves délavés par le chaos. 


Perdue, je suis perdue, 
Ici et ailleurs, tout se confond. 
Des murmures d'un monde révolu
Sous le poids d'un fracas sans pardon.


Mais si l'on tend l'oreille un instant, 
Sous les ruines, le chant est vivant. 
La nature murmure  《 Je persiste, 
Même blessée,  je demeure artiste ! 》


Perdue, je suis perdue, 
Ici et ailleurs, tout se confond. 
Mais, peut-être, un jour sous la lumière, 
L'homme se souviendra de la terre.

 

C'est non / K

 


 

Pourquoi êtes-vous là ?

 
Ah non, tu ne me fais pas pas le coup de « être et avoir été »
 
ni celui de "l’être et le néant", 
 
parce que là c’est direct le zéro et l'infini.

Et n'essaie même pas en rêve "un seul hêtre vous manque et tout est dépeuplé."

C'est non.

Dis donc, au fait, "Être ou ne pas être" là, je t’en pose des questions ?

Je suis là et même ici. 

Las.

De ci de là, je ne suis pas là pour me faire engueuler, et je pense donc je suis, et au point où j’en suis, je pense que tant que j’y suis, je pige. Tu me suis ?

Et tout ce que je sais, c’est que je ne sais rien.

Donc ta question est déplacée, et d’ailleurs je ne suis plus là.

 

RECONVERSION / J.Libert


 

 RECONVERSION

- Pourquoi êtes vous ici ? dit la chaude voix enregistrée sur l’appareil d’accueil de la direction de l’institut de philosophie
-Je n’ose pas dire... répond timidement l’homme d’une cinquantaine d’années, tout étonné d’être ainsi accueilli
- Allez-y ! cela reste entre nous, reprend la voix incitative
-Et bien, voilà ! J’ai un problème avec le zéro
- Ah oui ? Et quel est ce problème ?
- Je suis comptable dans une grande entreprise ; je manie des chiffres à longueur de temps. Quel que soit l’emplacement du zéro, ceux ci m’entraînent systématiquement à les placer à droite en me tordant les doigts ou la main. Ainsi, je parviens à des sommes astronomiques,en positif ou en négatif. Mon patron m’a déjà menacé de porter plainte ne croyant pas en ma bonne foi. Que dois je faire ?
- La première solution, dit à nouveau la voix chaude, serait de prendre un traitement décontractant pour détendre vos muscles. Mais, si rien n’y fait, le mieux serait de vous reconvertir dans une profession où vous ne toucheriez plus jamais aux chiffres : jardinier par exemple ?
C’est ainsi que cet homme devint jardinier en chef de la petite ville de Dizéros, en toutes lettres.

COGITO ERGO SUM / Galet

 

 




COGITO ERGO SUM


Pourquoi suis-je là ? Bonne question. D’ailleurs, qui suis-je ? Je n’ai toujours pas réussi à atteindre le « Connais-toi toi-même »… J’en déduis donc que je ne m’ai jamais été présentée. Mais me suis-je seulement représenté ce que je suis ? Un animal pensant ? Trop restrictif pour les bêtes ! Surtout le singe dont certains disent que nous sommes une évolution, terme ô combien contestable. D’autres prétendent que notre lointain ancêtre était un poisson. Nous en aurions alors perdu les écailles pour n’en conserver que la capacité à louvoyer ou à nager en eaux troubles ! Et il en est pour affirmer que le singe lui-même descend du fameux poisson. Serait-ce là l’origine des sirènes ? Des êtres hybrides incapables de survivre loin de ces deux éléments ? Personnellement je connais des individus au profil simiesque vivant près de la mer, mais là n’est sans doute pas le propos. 

Je dois me ressaisir et essayer de revenir au point de départ de mon introspection, tentative hasardeuse puisqu’on n’est pas supposé pouvoir remonter le temps, tout ce temps perdu à essayer de le rattraper… Assez ! Retour au point zéro de tout ceci : pourquoi suis-je là, alors que j’ai tant à faire ailleurs ? Et si, ailleurs, personne n’avait besoin de moi ? Mais moi, quel besoin, quelle envie m’ont poussée à entrer ici ?

Eureka ! Je sais ! Besoin, envie… Je suis pratiquement certaine qu’il y a des toilettes au rez-de-chaussée de cet institut !

 

Le nom ne fait pas le moine/ Jill Bill

 


 

Le nom ne fait pas le moine

Pourquoi suis-je ici.....
Bonne question !

Ma femme me traite de gros nul
De zéro,
Alors
Je me pose des questions...

A quoi suis-je bon, si
Ni intello, ni manuel...

Cependant auriez-vous un emploi
A me proposer... !?

Oui, j'ai mon C.V. sous le bras,
Il paraît énorme, mais
Ce sont mes lettres de renvoi !!!

Aaah, mon nom de famille... !?
Socrate, Socrate Aristote...

 

23 mars 2025

Sujet 132 - les participants

 

 

Le nom ne fait pas le moine / Jill Bill

COGITO ERGO SUM / Galet j

RECONVERSION / J.Libert

C'est non / K 

Ici et ailleurs / Marie Sylvie

L'ENTRETIEN /Tarval

Je flippe /Lilou

22 mars 2025

Sujet 132 - semaine du 22 au 29 mars

 



Une étrange conversation / Lilou

 

Une étrange conversation !




Téléphone Orange : Bip bip Oh là là ! J.: Bip bip Oh là là ! J'ai trop chaud, je surchauffe à force d'être utilisé toute la journée !

 Éponge : Oh , pauvre de: Oh, pauvre de toi ! Moi, je passe ma journée à absorber de l'eau et à être pressée comme un citron. C'est épuisant !

Téléphone Orange : Pff… au moins, toi, tu as le droit à des bains ! Moi, je ne peux même pas toucher une goutte d'eau, sinon, c'est la panne assurée !

 Éponge : Héhé , c'est vrai ! Mais crois - moi , ce n'est pas si agréable que ça: Héhé, c'est vrai ! Mais crois-moi, ce n'est pas si agréable que ça. Je suis toujours trempée et on me tord dans tous les sens.

 Téléphone Orange : Moi , au moindre choc: Moi, au moindre choc, j'ai peur de me casser ! Hier, mon propriétaire m'a fait tomber par terre… J'ai cru que j'allais y passer !

 Éponge : Oh ,: Oh, je comprends ! Moi, après chaque utilisation, on me jette sans ménagement dans l'évier. Quelle vie…

Téléphone Orange : On dirait que nous avons: On dirait que nous avons tous les deux des vies difficiles…

 Éponge : Oui… mais au moins, on sert à quelque chose !

 Téléphone Orange : C'est vrai ! Allez, courage, mon amie !

Éponge : Courage à toi aussi, téléphone orange !

A tout bientôt

ALLO ? ALLO ? / Tarval

 



ALLO ? ALLO ?

Allo ? Allo ?

Qui est au téléphone ?

Est-ce pour une publicité, encore ?

J’en ai assez de ce téléphone qui sonne sans arrêt.

C’est cinq à dix fois par jour,

Et à chaque fois que je décroche, personne.

Serait-ce des coups de fil menaçants ?

Je n’en sais rien, mais cela commence à m’inquiéter.

Alors, quoi faire ?

Changer de numéro ?

Mais il faudra prévenir tous mes contacts,

Et je ne m’en sens pas le courage.

Alors, les ignorer ?

Mais si je reçois un coup de fil important,

Je risque de passer à côté.

Déposer une main courante à la police ?

Ils vont me rire au nez,

Ils n’ont pas que cela à s’occuper.

Je n’ai pas de solution,

Sinon me résoudre à répondre,

Même si je sais que cela ne sert à rien.

Je repose le combiné, perturbée.

Je vais dans un premier temps avertir l’opérateur téléphonique,

Peut-être pourrait-il agir en ciblant les appels.

Oui, je vais commencer par ça,

Et ensuite, j’aviserai selon les résultats.

En attendant, je prends mon mal en patience,

Et je vais répondre malgré le fait qu’il ne se passe rien quand je décroche.

Je ne sais pas quoi faire d’autre, donc je m’y résous avec tristesse.