11 octobre 2025

Sujet 157 - semaine du 11 au 18 octobre

Une proposition de L'Entille (merci!)  : 











Synthèse des réponses - sujet 155



Le MIL et UNE actuel

-Les réponses vont dans le même sens sur le plaisir hebdomadaire à retrouver l’atelier et sa "communauté", c’est un rendez-vous attendu. 

-Satisfaction aussi de trouver différents modes d’expression, différents styles dans l’écriture, surtout à partir d’une même consigne, lire ce que chacun a imaginé.

Le MIL et UNE augmenté

-Il n'y a pas forcément de nécessité à "augmenter" Mil et Une.   

-Il pourrait être plus diversifié sur le plan des sujets, ceux-ci pourraient d’ailleurs être proposés à tour de rôle par des volontaires.

-Une plus grande interaction, des petits mots dans les commentaires, remercier c’est aussi indiquer qu’on a lu, et sur les écrits eux-mêmes et l’écriture, ça permet de s’encourager et de progresser !

NB

Le message dédié à d'autres propositions ou commentaires n'a pas apporté d'éléments nouveaux.   


Merci de votre participation .
Merci également des différents messages en privé.



Bonjour à tous, 
Mil et Une va continuer le temps de quatre sujets déjà programmés.
157, proposé par L'Entille, puis 158 -classique, ensuite 159 envoyé par Fredaine, et enfin 160 -classique encore. 

Avec les publications des textes du sujet 160, j'ai -après réflexion- décidé de m'arrêter.  La lassitude m'a définitivement rattrapé. 
La roue tourne.  Il est temps de laisser la place. 

On ne sait jamais, les clés sont dans la boîte à gants, comme on dit.

Merci de vos différents témoignages d'appréciation. 

Merci d'avoir suivi l'expérience et d'avoir participé.

Bonne route !

K pour Mil et Une







Sursaut/Lilou

Sursaut



La brume s’étendait sur la plaine, voilant les silhouettes des arbres et des bêtes qui paissaient encore dans le silence du matin. Tout semblait immobile, suspendu entre la nuit et le jour. Puis, soudain, un sursaut traversa l’air : un battement d’ailes, un cri bref, et le ciel s’emplit d’oiseaux. Leur envol rompit la quiétude comme une déchirure de lumière.

Les animaux, en contrebas, levèrent la tête, hésitant entre la peur et l’instinct. Le vent se leva à son tour, balayant la brume — et le monde, pour un instant, sembla reprendre souffle.
C’était le réveil du jour, le sursaut de la vie.

MIGRATION / François

 



MIGRATION 
 
La grisaille automnale,
Sur la plaine vient de tomber,
Dans le ciel des oiseaux détalent
Pour au chaud aller s’exhiber.
 
Il s’en vont au delà de la mer qui s’étale,
Fendant l’air en formations rassemblées,
Économisant leur force d’un façon royale, 
Pour dépasser les terres ensablées.
 
A la chaleur, ils passeront l’hiver,
Quand le climat sera chez nous à l’envers,
Chaque année ils font cette migration.
 
Les voir partir de nos tristes cieux, 
Réveillent  en sursaut des émotions,
Et quelques sentiments ténébreux

SOMMEIL PARANORMAL - Tarval

 



SOMMEIL PARANORMAL

Mon corps flotte au-dessus de mon lit,

De là, je me vois dormir dans un profond sommeil,

Ma chambre semble irréelle,

Les contours sont flous, et je me sens léger comme l’air,

Je vole et sors de la maison,

Je parcours le ciel dans la brume,

Le paysage est fantomatique,

Les arbres me tendent leurs bras décharnés,

Les ombres des chevaux m’apaisent,                                                     

Les oiseaux m’accompagnent,

Leurs cris dans la nuit me semblent loin,

Je plane dans ce paysage fantasmagorique,

Est-ce un sortilège, mon esprit s’évade,

Mon corps s’évapore, se fondant dans cette brume sans fin,

Je ne sens plus rien, je ne suis plus,

Je suis devenu l’air, les oiseaux, les arbres, les chevaux.

Je fais partie d’un tout, de l’espace, de l’infini,

J’apprécie cet instant délicieux et féerique,

Ce moment de fusion avec ce monde qui m’entoure.

Soudain je ressens un sursaut dans tout mon corps,

Tout s’efface, tout disparait et j’ouvre les yeux.

Je suis dans mon lit, je sens mon corps bouger,

Mon esprit s’éveille, et je me rappelle chaque chose,

Je suis sûre que je n’ai pas rêvé,

J’ai vécu cette expérience, j’ai quitté mon corps,

J’ai voyagé dans les airs, j’ai flotté dans l’espace.

Je me lève et regarde par la fenêtre,

Le ciel est dégagé, il n’y a pas de chevaux,

Je vois quelques mésanges sur les arbustes devant la maison,

Et les cerisiers en fleurs que mon père a plantées il y a quelques années.

Je pense que j’ai vécu un état de sommeil paranormal,

Et j’ai aimé ça, j’espère le revivre à nouveau.



Partir - Fredaine


 

Il avait toujours aimé les observer le soir ou au petit matin. Saluer ainsi le jour qui partait ou se levait.

Les chevaux dans la prairie, tranquilles, si paisibles quoi qu’il arrive. Les migrateurs là-haut qui suivant la saison passaient dans un sens ou dans l’autre, vers le nord ou vers le sud.

Il avait tant aimé partager la vie des premiers, arpenter la prairie au milieu du troupeau. Il avait rêvé les destinations des voyageurs qui passaient au-dessus de lui sans pourtant avoir jamais eu envie de quitter son paradis.

Aujourd’hui qu’il ne pouvait plus se mouvoir au-delà de sa vieille longère et de sa terrasse, aujourd’hui qu’il n’apercevait plus ses chevaux que de loin, il aimerait partir avec ces oiseaux de passage.

Mais nul sursaut n’animait plus son vieux corps et il restait cloué là à les observer de loin, se contentant de rêver et d’espérer, encore et toujours.


Une brousse sans frousse - Pierre Lpc

 



C'est bien souvent ce type de sursaut qui me sort du sommeil

Un de ceux qui vous rabaisse plus bas qu'au lit, au-delà du seuil.

Il m'a sorti de ma savane touffue, ma belle terre d'accueil.

J'étais demandeur pour un asile éternel, vous laissant tous en deuil.

Le murmure ailé - Marie Sylvie

 



LE MURMURE AILÉ 


Ils volent là-haut en silence 
Comme des messagers d'un monde
Que l'on oublie trop souvent. 
Leurs ailes dessinent des signes dans le ciel
Des phrases invisibles que seuls les cœurs attentifs savent lire.

Avant que l'hiver ne s'installe
Ils savent. 
Avant que le printemps ne frémisse
Ils pressentent. 
Leur sursaut n'est pas peur mais prémonition. 
Un langage ancien tissé dans le vent
Dans les courants d'air 
Et les battements du monde.

Et nous en bas figés dans nos pensées
Nous les regardons passer
Comme on regarde une étoile filante  
Avec ce mélange d'émerveillement et de nostalgie
Comme si quelque chose en nous se souvenait d'un temps 
Où nous aussi nous savions écouter. 

        Les oiseaux ne fuient pas le monde
        Ils le devinent avant nous.  
        Et dans leur sursaut 
        C'est la terre qui parle.


VERS D’AUTRES CIEUX - J. Libert

 



    Il faisait du brouillard mais il annonçait un jour radieux. La température était tiède et l’on se serait cru à l’aube du printemps plutôt qu’en fin d’été.
 
    Pourtant, était ce un signe avant coureur de l’automne, quand Sophie leva les yeux  vers les cimes des chênes, elle les vit qui tournoyaient en grand nombre comme si elles s’étaient donné rendez vous dans un seul endroit.
 
    Longtemps, les hirondelles décrivirent d’immenses arcs de cercles, en un ballet incessant, frénétique. Certaines, cependant, se posaient sur des fils, dernier répit, avant le grand départ.
 
    À l’instant, ce n’était que gazouillis légers, petits sursauts vifs et habiles d’un fil à l’autre pour se souhaiter la bienvenue.
 
    Dans quelques minutes, elles devraient être fin prêtes pour effectuer leur voyage le plus long de l’année : entre 5000 et 7000 kilomètres vers les pays Africains:le Cameroun, le Congo ou encore le Gabon ou le Centre Afrique.
 
    Là bas, elles trouveraient une nourriture plus abondante pendant nos mois d’hiver où les températures baissent et les jours raccourcissent.
 
    Tandis que, fidèles à leur nid, elles réapparaîtraient chez nous, plus vigoureuses, à la prochaine saison. Elles annonceraient, à nouveau le printemps, emplissant l’air de leurs gazouillis pointus et vrillant l’espace d’une aile légère et intrépide.

Sur sauts blues - Lothar

 




Dans la brume, des oiseaux de feu s’élancent par monts et par vaux !
De grands chevaux de glace s’élancent par monts et par vaux !
Dix-mille oiseaux en nuages noirs, soulevant leurs jambes de poussière,

Dans un sursaut,

Ont une aile sur le sable du désert, 
Sur les cactées ébranchées,
Sur la piste qui rougeoie.
Mais l’autre, détrempée en larmes perdues, d’ici de là,
S’enfuit au jardin des venises.

Car le vent, celui qui est brûlant, s’orage aux lagunes
Aux étangs qui verdoient,
Et décollant des couronnes d’or et d’argent brodées
Sous des bures cathedra, tournoie aux appâts des ondines,

Sur leurs beautés sereines, épistolaires,
Puis remonte en l’air jusqu’aux monts de la mort lente,
Vers les grands peupliers bleutés …
Juste, entre les deux sommets.

Peut-être / K

 



Les oiseaux sans alphabet tentaient d’écrire des mots

Le brouillard épais ne cherchait qu’à se dissiper

Les chevaux n'étaient plus que l’ombre d’eux-mêmes

Le monde attendait peut-être un sursaut 

Prise, de conscience - Jill Bill

 





« Par dessus l'étang
Soudain j'ai vu
Passer les oies sauvages
Elles s'en allaient
Vers le midi, la Méditerranée... »

Et Michel fusil sur l'épaule
S'est mis à rêver, à cinq heures du matin
Couvert de brume...
Il aurait bien aimé les accompagner
Au bout de leur voyage...

Oooh Michel, redescend sur terre
Ton épagneul a flairé un gibier...
Il est attendu ici et là, comme le messie !

Alors dans un sursaut Michel a pointé son arme
Mais graciant un lièvre, il a renoncé......


Oooh Michel comment tu nous la joues là !?

Sans moi l'ami, sans moi, désormais !

Changeant son fusil d'épaule
Il est allé aux champignons........

06 octobre 2025

Sujet 156 - les participants

 



Prise de conscience par Jill Bill
Peut-être par K
Sur sauts blues - Lothar
VERS D’AUTRES CIEUX - J.Libert
Le murmure ailé - Marie Sylvie
Une brousse sans frousse - Pierre Lpc
Partir - Fredaine
Sommeil paranormal - Tarval
Migration - François
Sursaut- Lilou

04 octobre 2025

Sujet 156 - semaine du 4 au 11 octobre







APRES LE SUJET 155



Les commentaires ont toute leur place sous chaque réponse publiée, 
comme habituellement pour les textes. 

Sous ce message toute nouvelle idée ou suggestion 
sera possible pendant une semaine. 

Merci d'avance.

Les réponses de Pierre Lpc

 



L'atelier hebdomadaire :

Une semaine pour rêvasser avec un thème commun

Un samedi pour lire tout ce qu'ensemble nous avons joint.

Le plaisir d'offrir des extraits de nos plumes

Un petit marais d'encre surmonté d'une belle brume.

Les réponses de François

 



LES DÉFIS SONT MES AMIS,
 
Pour savoir où je vais,
Demandez à ma plume, 
Elle conduit ma main, je le reconnais,
En évitant que mes pensées s’embrument.
 
Parce que, à force d’écrire,
Il y a de jours mauvais,
La panne , il faut le dire,
Me touche, je ne suis pas satisfait.
 
Alors je suis friand de contraintes, 
Elles m’obligent a faire des pirouettes,
Et mon inspiration n’est pas feinte, 
Sur le papier il y a mes vers, le coeur en fête.
 
Les défis sont générateurs d’originalité,
Les prendre en charge mon ami(e),
C’est écrire un texte qu’on aurait jamais fait.
Ansi s’impose une alchimie.
 
Alors tu l’auras compris,
Les défis sont mes amis

Les réponses de L'Entille

 



Chaque samedi, Mil Et Une c’est un rendez-vous.

D’abord les textes, découvrir l’enthousiasme ou la bouderie qu’a engendré l’image.

Puis lire les textes, sérieux ou humoristiques, sensibles ou légers.

Enfin découvrir l’univers de chacun.

Le côté léger de la formule Mil Et Une : une photo, un texte; est aussi un atout, un remue méninges sans prétention, une récréation.



Mais au fil de la semaine le peu de réactions des autres participants est un peu frustrant.

Les commentaires comme peau de chagrin, donnent à cet atelier un air de journal pour chacun et non d’un échange.

Pour éviter une certaine lassitude des gestionnaires de cette page, un intérêt des participants serait bienvenu. Mil Et Une augmenté pourrait être une organisation tournante ? Des propositions qui viendraient alléger une partie des recherches.

En souhaitant une suite à Mil Et Une la suite.

Les réponses de Marie-Sylvie

 







Bonjour Mil et Une Suite 



Je vous adresse ce texte  " JE SUIS  " en réponse au défi proposé, une manière pour moi de me présenter à travers les mots.

La vie m'a imposé le silence du corps mais l'écriture est restée mon souffle. 
Je participe à Mil et Une Suite parce que votre site me permet d'exister autrement ... par les images, les mots, les défis qui réveillent l'imaginaire.

Je pianote sur mon téléphone à mon rythme mais avec passion. 
Chaque texte envoyé est ma façon de savourer ma survie. 

Merci pour ce bel espace d'expression. 



À bientôt, 
Bien amicalement, 
Marie Sylvie 




                JE SUIS 

Je suis une voix sans voix mais pleine de mots. 
Mon corps m'a quittée avant l'heure 
Me laissant dans l'immobilité comme dans une chambre close.
Mais mon esprit, lui, court encore 
Bondit, rêve, s'élance ...
Et c'est par les mots que je respire.


Je participe à Mil et Une Suite 
Comme on entre dans un jardin par correspondance
Où chaque défi est une graine
Chaque image une fenêtre 
Chaque mot imposé une clé. 


Je pianote sur mon téléphone 
Comme on joue du piano :
Avec lenteur,  avec feu, avec besoin
Car si je ne peux plus parler 
Je peux encore écrire 
Et dans mes Écritures poétiques 
Je retrouve ma voix
Celle que la vie n'a pas su éteindre. 


Ce site est pour moi un souffle, 
Un lien, un lieu de passage.
Je n'attends pas des miracles 
Mais des éclats de présences 
Des regards posés sur mes écrits 
Comme on pose une main sur une épaule. 


Mes envies ?
Continuer à écrire malgré tout.
Être lue, parfois entendue entre les lignes. 
Et que les défis soient des tremplins
Des invitations à dire l'indicible 
À faire danser les mots
Là où le corps ne peut plus.


Je suis là 
Fragile mais vivante 
Silencieuse mais vibrante 
Et chaque texte envoyé 
Est une preuve que je suis encore là 


                  MARIE SYLVIE 

les réponses de LIlou

 




C'est quoi Miletune

C'est un rendez-vous du samedi comme un rituel  et c'est vrai que je ne le respecte pas toujours.

C'est un carrefour d'idée développées à partir de sujets divers qui permet souvent de dire ce que l'on n'ose pas dire.

C'est un ancien atelier dédiée autrefois à la peinture mais qui a su évolué avec une reprise en  main  subtile.

C'est un  plaisir tout simplement ! 

J'essayerai d'être plus présente. 

Que cela continue ! 


Les réponses de Jacqueline Libert






*Miletunesuite : le rendez-vous devenu incontournable du samedi midi et le plaisir de lire des textes variés à partir d’une même image.

Une image, un texte me convient très bien. C’est une bonne source d’inspiration. Ces photos n’étant pas mon choix, celles ci, parfois insolites, m’obligent,comme on dit, « à sortir de ma zone de confort ».

Le rythme me convient aussi, car, pour « ne pas perdre la main », j’essaie de travailler un ou deux autres textes dans la semaine. Comme je suis assez lente, c’est très bien ainsi !

Les brefs commentaires des uns ou des autres sont toujours sympa et bienveillants.

 

*Pour le moment, je n’ai pas d’idée particulière pour un « miletunesuite augmenté », mais je serais très déçue si ce site d’écriture devait disparaître !!!

 

Bien amicalement et merci à vous tous qui êtes là pour mon et notre plaisir !

 

                                                                                                                                   J.Libert


Les réponses de Jak

 



Mil et une un lieu de rencontre conviviale entre personnes aimant jouer avec les mots, sans se prendre au sérieux

c’est rencontrer des internautes aux parcours multiples d’où mélange des genres et personnalités c’est donner son avis en épluchant les textes

j aime bien écrire a partir d’une image

J ai 90 printemps et suis peut-être un peu vieux jeu, je ne vois pas de changement à la présentation habituelle.

Je comprends le travail que cela vous donne de publier tous ces textes

Peut être y aurait une solution pour palier a ce problème

En tout cas merci de vos suggestions

Je vous souhaite un bon dimanche


Les réponses de Tarval

 



Mil et une c’est une source d’évasion, de réflexion et d’imagination. Les sujets proposés me plaisent beaucoup et j’ai toujours autant de plaisir à écrire quel que soit le thème.

Mil et une suite augmenté pourrait être par exemple un texte à compléter avec des commencements de phrases, écrire un poème, imaginer une histoire d’après un article de presse, avoir le point de vue de 2 ou 3 personnes différentes sur un événement banal comme par exemple une petite mamie qui traverse la route, que vont penser ces personnes, quelle va être leur réaction, comment vont-ils agir en voyant cette scène. Il y a plein de sujets sur lesquels on peut écrire et je pense que vous aurez sûrement de nouvelles idées.

TARVAL


Les réponses de Fredaine

 



Bonjour,

L'exercice n'est pas simple mais il me semble la moindre des choses de m'y plier compte tenu du fait que j'utilise régulièrement le site. Alors ...

Mil et Une c'est ...

  • le plaisir d'écrire pour d'autre même si je ne suis pas écrivaine
  • le plaisir de lire aussi ce que d'autres ont pu écrire à partir du même sujet de départ
  • un côté "communauté"

Ce que j'aimerais voir évoluer même si je ne me sens pas tout à fait légitime pour l'exprimer :

  • des sujets moins "routiniers", donc sous des formes plus variées, peut-être en demandant aux visiteurs, aux auteurs de proposer des sujets
  • davantage d'interactions entre les "auteurs" et les lecteurs, ce qui veut dire des commentaires plus engagés tout en restant bienveillants pour permettre à chacun de progresser, d'évoluer

Mais bon, tout cela demande du travail et donc du temps et il me semble délicat d'en demander davantage.

Les réponses de Jill Bill

 




To be or not to be



M ERCI d'exister, tel que
I nvitation à imaginer
L ivrer un ressenti, à sa façon.

E t chaque samedi
T op, à midi, découvrir à quelle sauce le défi......

U n plus, un augmenté,
N ew-look, questionnement ;
E tre, ou ne plus être, changer, est dans l'air du temps !

J'aime votre concept, ainsi comme il est,
Maintenant, affaire à suivre...
Selon l'avis des uns et des autres.


Signé, une de vos plumes fidèles, JB

29 septembre 2025

Sujet 155 - les réponses

 


En fin de semaine, toutes les réponses qui nous sont parvenues seront publiées et ouvertes à la discussion, aux échanges par le biais des commentaires. 


-Jill Bill

-Fredaine

-Tarval

-Jak  

-J.Libert

-Marie-Sylvie

-L'Entille

-François

27 septembre 2025

Sujet 155 - semaine du 27 septembre au 4 octobre

"Sujet 155" 


Bonjour tout le monde, 

l'Atelier Mil et Une se propose d'évoluer.

Pour éviter la lassitude, il faut savoir se renouveler.


Pour cela nous avons besoin de vous connaître mieux. 

Quelles sont vos attentes, vos envies, vos suggestions. 



 


Une synthèse sera faite et nous verrons comment et si 

l'aventure se poursuit ! Bien à vous !










Dans un hall... - Jak

 



Dans un hall somptueusement décoré, deux silhouettes improbables font leur entrée.

C‘est un rendez-vous. Important, paraît-il.

Le nommé Panne, dodu comme un rôti du dimanche, bardé de lard et d’angoisses, s’arrête net devant l’ascenseur.

 Claustrophobe notoire, il s’écrie :

-Coincé dans un ascenseur ? Nenni pour moi !

 Et les escaliers ? Je vais les rendre glissants, traîtres, périlleux !

Mais motivé par leur rendez-vous, il annonce

- Tant pis pour les suivants, je tente sportivement la montée ! »

Son complice Couenne, cuir tanné par les années, lui rétorque avec un soupir de militant :

-Tu le sais, je suis gréviste dans l’âme. En lutte contre l’effort physique depuis 1952.

Alors j’opte pour l’ascenseur 

Pendant ce temps, au cinquième étage les attend Dame  Truie, parée de son plus beau sautoir en saucisson de Lyon, trépigne d’impatience.

 Elle a mis les petits plats dans les grands : nappe en toile de porc, chandelles en gras de canard.

Elle murmure, en maquillant son groin de rouge groseille :

Ils ont intérêt à se pointer avant que mon rôti refroidisse… ou je les transforme en rillettes !

 Impatiente, elle zieute par la porte entrouverte 


Nos deux complices arrivent presque ensemble sur le palier du cinquième, mais là consternation .

Sur un brancard Dame Truie git .

Le garçon d’ascenseur, un bon gars de la France profonde, habitué à un rituel, est aussi tueur de cochon en fin de semaine, et il  a vu rouge en apercevant la belle par la porte entrebâillée !

Nos deux acolytes en restent cois, comme saucisson trop sec, le regard en tranches, le souffle en charpie.


MORALITE 

A gratte-ciel trop haut, préférons les herbes folles et l’odeur du foin.