La légende de la gente dame Lilou de Soleil par Ghislaine
Une rencontre par Fredaine
Un projet en projet par Jill Bill
Le manoir des reflets trompeurs par Marie Sylvie
La légende de la gente dame Lilou de Soleil par Ghislaine
Une rencontre par Fredaine
Un projet en projet par Jill Bill
Le manoir des reflets trompeurs par Marie Sylvie
L'art de faire sa valise pour Belize.
Il vous faut une bonne valise rose bien flaschie fluo que l’on voit bien sur les tapis.
Elle doit être grande ; oui mais pas trop non plus. Ni trop grande ni trop petite !
Mettez-y des pantalons en lin froissés, des shorts et des bermudas étriqués.
Des jupes en jean délavé et des tee-shirts fraîchement repassés, bien pliés
Des chemisiers de toile plissée.
Choisissez avec soin votre lingerie ; sachez que vos bonnes vieilles culottes en coton sont, certes plus confortables que les strings en soie et dentelle, mais beaucoup moins affriolantes si vous étendez la lessive !
N’oubliez pas les chaussettes épaisses ; en rando ou en trek, les pieds nus dans les nus pieds, n’est pas conseillé.
Attention les vieilles paires déchirées durant votre dernier jogging, c'est pas top pour draguer.
Faites le tour des placards et dégotez quelques nuisettes transparentes toujours plus classes que le pyjama en pilou molletonné de tante Berthe. On ne sait jamais qui on rencontre.
Voilà en un tour de main la valise est prête.
Vous n’avez plus qu’à fermer…
Le temps de vous apercevoir que le bagage est un tantinet trop lourd et la valise un tantinet trop petite.
Essayez alors de déplacer un objet, d’en enlever ou d’en remettre…
Vous voici ébouriffée avec la trousse de toilette, à la main sans savoir quoi en faire ! Que le choix est difficile
Savez-vous combien il rusa,
Pour avoir la valise en carton,
De Linda de Suza,
Il fait la collection,
De valises !
Il va à la chasse avec Lise,
Parmi les rues d'Ibiza,
À la recherche de valises,
Abandonnées sur le béton.
Pour faire la collection,
De valises.
Mais quand il rencontra Lisa,
Il finit sa collection,
De valises, il les jeta.
Abandonnant sa belle Lise,
Et toute sa collection,
De valises.
Mais un jour, son cœur se brisa,
Il regretta sa collection,
Il avait fait un mauvais choix avec Lisa,
Et rejoint avec émotion,
Sa bonne amie Lise,
En faisant sa valise.
Alors sans la valise de Linda de Suza,
Il ramassa des valises en carton,
Et refit une collection,
Avec sa fidèle Lise,
De valises
-Je dois faire ma valise...Un choix s'impose : quelle valise ? Et combien : une ? Deux ?
- Non ! Quel voyage ? Parce que du lieu où tu pars, dépendra le contenu de ta ou de tes valises.
-C'est sûr mais dans tous les cas de figure on m'a prévenue que je dois faire attention au coût du supplément de bagage !
-Perso, ça ne m'inquiiète pas trop ! Je voyage léger !
-Ah bon ? Et tu vas où comme ça ?
-A la fois loin et tout près !
- Cesse donc de parler par énigme et dis moi où tu pars !
-Le pays des rêves, qui ne m'impose ni valise ni moyen de transport et qui de surcroît, ne me coûte rien !
- Vous ne partez pas cette année ?
-Hélas non ! Et crois-moi, on n'a pas le choix !
J'ai mis dans ma valise :
Une robe couleur cerise
Un vieux plan de Venise
Mes affaires de toilette
Une paire de baskets
et des chaussettes rouges et jaunes
à p'tits pois... (bis)
T'as mis dans ta valise
Trois ou quatre chemises
Quelques pochettes surprise
Une paire de lunettes
Une petite musiquette
Et des chaussettes rouges et jaunes
à p'tits pois (bis)
Il a mis dans sa valise
Deux livres de psychanalyse
Un coeur qui cautérise
Les oeuvres d'un poète
Une ou deux devinettes
Et des chaussettes rouges et jaunes
à p'tits pois (bis)
Elle a mis dans sa valise
Un selfie sur la banquise
Les oeuvres de Marie-Louise
Une petite calculette
Et une seule chaussette :
droite ou gauche ? Ah...quel choix !
Que
mettrais-tu dans ta valise si d’une minute à l’autre tu devais partir ?
Le
strict nécessaire pour continuer ailleurs ou l’intime de ta vie d’avant
pour prolonger celle que tu quittes ?
Nietzsche
dit que choisir c’est renoncer.
Parfois
il n’est question que de survie, il n’y a plus rien qui puisse te retenir.
Abandonner
un présent à bout de souffle pour un avenir hypothétique.
Alors il
arrive que le choix soit un non choix.
Valises en cuir, en toile ou en carton, elles sont toutes là, superposées, dans la collection vintage. Il n’y a que l’embarras du choix.
Elsa se dit que ces valises d’un autre âge ne doivent plus remplir leur fonction première et que, si elles séduisent toujours, c’est uniquement pour servir de rangement à des vêtements, du linge de maison, des revues, des papiers ou des albums de photos de famille, remisés de façon statique.
Elle se souvient encore de sa seconde valise qui lui avait laissé un cuisant souvenir. Elle avait remplacé la première, celle à poignée, en matière synthétique. Espérant être soulagée de son poids, elle l’avait choisie à roulettes, tirée par une languette ; mais celles ci, placées sur la tranche la plus longue et la plus étroite, tous les deux mètres, la valise basculait, tantôt à droite, tantôt à gauche. De retour chez elle, Elsa avait vidé un tube entier de pommade « Hémoclar » pour soigner ses jambes bleuies par les ecchymoses.
Et que dire de ces valises à double fond dans lesquelles une personne mal intentionnée pouvait y glisser de la drogue ou autre matière illicite à l’insu de son ou sa propriétaire ?
Ainsi, Elsa se rappelle de la lecture de ce roman relatant le récit de la jeune victime condamnée, emprisonnée, pour la découverte d’héroïne brute dans sa valise, lors d’une fouille, par les douaniers, à la frontière, dans le sud est Asiatique. (celui qui se disait son petit ami, y avait glissé de la drogue).
Ces valises n’ont plus rien en commun avec les valises aux jolies couleurs d’aujourd’hui ; ces dernières , de toutes dimensions, munies de roulettes, d’une poignée télescopique, d’une serrure connectée, avancent presque toute seules. Elles sont devenues un accessoire de mode. Là, c’est un vrai plaisir de voyager, sans crainte d’être trop chargée et de se casser le dos.
J'avais perdu la liste, où l'avais-je laissée, je n'ai pas eu le choix, j'ai tout ouvert.
La voilà, le comble pour des mots valises, non ?
Arbalettre / moyen
d’acheminer le courrier à distance pour les maisons avec chien méchant.
Balbuciment /parole de
quelqu’un muré dans ses incertitudes.
Cambricolage / vol avec effraction qu’on fait soi-même le week-end au lieu d’appeler un spécialiste.
Gestaction / période de 9 mois pendant laquelle on se concentre sur l’acte et non la parole.
Carbagnole / véhicule
révolutionnaire à mi chemin de la berline et de l’autobus.
Calembourde / jeu de mot approximatif, mal à propos.
Humilitant / partisan de la
modestie.
Intermerde / cheminement
difficile momentané sur un trottoir encombré de déjections canines.
Congromérat / groupe de
poissons formé de plusieurs bancs.
Digitalien / spécialiste
chargé des empreintes dans la police scientifique transalpine.
Autopsy / examen très introspectif, qui
peut tailler dans le vif, qu’on mène seul avec soi-même personnellement sans
aide extérieure.
Epagnole / boisson préférée des chiens de
chasseurs .
Sveltest / épreuve d’évaluation tout en
finesse.
Fracturation / pour payer la
note en période d’os des bris.
Capiterne / chef sans
charisme.
Grimauve / couleur molle, étouffante et
sucrée.
Crevette petite fatigue du bord de la
mer.
Dermathose bosse des
maths.
Esquimose bleu qui
apparaît si l’on consomme trop rapidement une crème glacée.
Electroniche abri
ultra-moderne pour chien.
Elucidration / découverte
à base de pomme fermentée.
Ganglyon / grosseur
apparaissant chez certains braqueurs rhodaniens qui somatisent avant un casse.
Hispaniquant / se
dit de quelqu’un affolé à l’idée de parler espagnol.