05 juillet 2025
Ma mère, la terre et l'enfer / Pierre Lpc
Ma mère, la terre et l'enfer :
Cette nuit, j'ai encore ramené de la boue dans mon lit.
Je n'ai jamais cru à ces histoires de somnambulisme
Mais je m'y suis résolu, car mon drap chaque fois souillé
Est preuve que je n'étais pas offert au sommeil, en noyé.
J'ai pourtant creusé, cherché une autre cause, un autre prisme.
C'est toujours toi que ma pelle aspire à atteindre, mon abri.
Je n'ai pas été prudent, la passion de l'amour me rend fou.
Son caractère inconditionnel peut-il être réciproque ?
De la mère à l'enfant, tous semblent s'y accorder.
De l'enfant à la mer noyé, il semble y avoir estoque.
Une lame à mon flanc qui n'a pas voulu, de la vie, ses froufrous.
Une folie qui me voit battre le lumineux incandescent.
Si elle rougeoie ma vie, je dois pouvoir la rendre somptueuse
Dussé-je me servir des coups et des mots, terre fangeuse
Qui ont façonné mon dégoût des jours, moi l'enfant.
S'évanouir plutôt que mourir ? Pourquoi pas.
J'embrasse la pause par la maladie offerte
J'ouvre les yeux et souris à ma vie ouverte.
Mes rêves se battent pour moi / François
MES RÊVES SE BATTENT POUR MOI
Mes rêves remuent de la boue,
Qui agite toutes mes nuits,
Pourquoi ils ne relèvent pas de la folie,
Je le dis prudemment, je n'en doute pas du tout.
Mes rêves sont comme au jeu de boules,
Ils veulent gagner avec passion,
Celui qui me traîne dans la boue,
Sans m’évanouir dans la compassion.
Les rêves que je fais dans mon lit,
Son parfaitement lumineux,
Ils détruisent mes ennemis,
Sans que je puisse me battre avec eux.
MURMURE DE LA NUIT / Marie Sylvie + LA TRAVERSEE
Marie-Sylvie nous livre deux tentatives pour le prix d'une cette semaine !
UNE PLUIE MIRACULEUSE / J.Libert
Dans les abysses / L'Entille
Dans les abysses
Il était une nuit pleine
d’étoiles au ciel, la fée Morgane dans son lit rêvait
de passion dévorante avec son beau Merlin.
Merlin au même moment suivait l’astre lumineux qui
l’emmènerait vers Guenièvre espérait-il. Déjà un bon nombre de fois il avait
poursuivi cette folie, séduire Guenièvre alors qu’elle
n’aimait que Lancelot, le chevalier d’Arthur son mari.
Merlin aurait voulu se battre en
duel, mais un enchanteur n’est pas un combattant. Il était prudent, trop
peut-être. Lancelot était de loin le plus agile des chevaliers de la table
ronde, à la lance, à l’épée, au javelot. Il aurait voulu rouler Lancelot
dans la boue lors d’un tournoi et briller auprès de sa douce.
Mais à n’en pas douter c’est lui qui aurait mordu la poussière le premier.
Que lui restait-il ? Un
enchantement ! Il se refusait à charmer sa bien aimée avec un subterfuge.
Non ! Il voulait être aimé pour ce qu’il était : preux,
loyal, intègre, respectueux, beau et magicien, ce qui ne gâchait
rien à son pouvoir.
Et chaque matin, Il regarde ses
chances de supplanter son rival s’évanouir dans
les pâleurs de l’aube.
Et il s’en retourne contrit au
fond du lac retrouver Viviane, la fée des eaux qui l’a enfermé dans une prison
dorée par amour, dit-elle ! Mais pourquoi l’amour
se joue-t-il de nous ainsi?
Un record / Fredaine
Un record / Fredaine
Passer la nuit dans un lit de boue ! Quelle folie ! Pourquoi me direz-vous ? Quel éclair lumineux a frappé ce garçon habituellement si prudent ? La passion ? Peut-être s’est-il évanoui ? Que nenni. Juste le désir de battre un stupide record.
Le voici donc, sale et crotté, mais vainqueur et heureux.
Déception / An'Maï
Déception
- Vanessa, dis moi pourquoi après notre nuit d'amour tu me traînes ainsi dans la boue ? J'aurais presque envie de te battre tellement je suis vénère !
- Ben mon pauvre Fred, comment t'expliquer sans te froisser ? En fait, tu n'as pas été très lumineux ! Tu m'avais promis la folie au lit, du coup je m'attendais à beaucoup mieux, genre atteindre le septième ciel, s'évanouir de plaisir, grimper aux rideaux.. Enfin tout ce qu'on dit sur le sujet quoi ! Je t'imaginais en fougueux capitaine au milieu de la tempête de nos draps emmêlés, je n'ai eu droit qu'à un piéton hyper prudent, qui s'arrête trois plombes au passage protégé et qui regarde douze fois avant d'oser traverser ! Je voulais la passion qui explose, à la place je n'ai eu qu'un ballon dégonflé !
-Là tu exagères Vanessa !
-A peine ! De la part d'un pilote d'essai, j'aurais pu espérer un vol en Rafale, je n'ai même pas eu droit à un petit looping en Mirage, tout juste à un survol rapide en avion furtif ! Grosse déception pour quelqu'un qui aime les sensations fortes ! Quand je pense que j'ai quitté mon pilote de ligne pour toi, parce que je le trouvais trop père tranquille ! Je ne suis pas loin de penser que j'ai perdu au change!
Pourquoi la nuit... / Tarval
Pourquoi
la nuit me fait si
peur ?
Dans mon lit
j’ai peur de m’endormir, la folie
me guette.
J’ai peur de m’évanouir
et de ne plus me réveiller.
Je suis d’un naturel très prudent,
Je dois me battre
pour essayer d’avoir une vie normale,
Mes peurs me paralysent surtout la nuit,
Mes jours sont lumineux
quand je ne suis pas anxieux,
J’ai une passion,
le jardinage mais c’est compliqué,
Car seul le fait de marcher dans la boue me rend complètement hystérique,
Je ne supporte pas de voir mes chaussures sales,
J’ai l’impression que je vais glisser et tomber et ne pas me
relever.
Je vis seul, avec mes angoisses, mes nuits sans sommeil,
Et je n’ose pas en parler car les autres personnes ne
comprendraient pas mon mal de vivre,
Je me suis fait une raison et je sais que la solitude sera
ma compagne,
Jusqu’à la fin de ma vie.
Le meurtre du boulevard de Falicon / Ghislaine
La folie d’une nuit de passion torride avait scellé cette union, et depuis, ils vivaient ensemble.
Désormais, c’est tous les deux qu’ils allaient se battre, en couple, à la vie comme au boulot!
Ce soir-là, au lit, endormis, la sirène des pompiers les réveille.
Leur téléphone sonne.
Un meurtre a été commis dans l’incendie de l’immeuble du boulevard de Falicon.
Le côté nord a brûlé.
Le feu est maîtrisé, mais les pompiers ont découvert un corps à l’endroit où l’incendie a débuté.
Un accélérateur de combustion a été trouvé ! Voilà pourquoi le couple se rend sur place.
La légiste, Séverine Jumot, les avait précédés.
L’incendie avait ravagé plusieurs étages et causé de nombreux blessés.
L’air était irrespirable malgré les masques.
Les murs étaient noircis, l’escalier plein de suie, et c’était au septième étage.
L’ascenseur, bien sûr, était hors service.
L’immeuble avait été évacué.
Premières constatations de la légiste :
Homme blanc, la trentaine, dentition intacte,
un tatouage partiellement effacé dans le dos.
L’homme ne s’était pas défendu et devait être endormi.
Os hyoïde cassé : il y avait eu étranglement.
Autopsie à prévoir pour confirmer les indices relevés.
Pierrick et Madison trouvèrent assez rapidement le coupable.
Je vous passe les détails de l’enquête pour ne pas vous lasser.
Je vous fais part de la conclusion finale, cependant :
La sœur du défunt l’avait endormi avec des somnifères,
avant de mettre le feu à l’appartement après l’avoir étranglé.
Quand ils se présentèrent à son appartement pour l’arrêter,
elle se faisait un soin de boue au visage pour avoir le teint lumineux.
Entre nous, quand elle sera à l’ombre, il risque d’être beaucoup moins lumineux !
Elle fit tout de même semblant de s’évanouir, mais son petit manège n’eut aucun effet.
Le temps qu’elle se prépare, le prudent Pierrick se posta devant la porte, et Madison, devant la seule fenêtre du studio.
Il ne fallait pas que cette horrible meurtrière leur file entre les pattes.
Elle n’avait pas hésité à tuer son frère,
sans se soucier de faire d’autres victimes collatérales !
Tout cela pour hériter seule de la fortune de l’oncle Gérald,
qui vivait en Tunisie et avait légué sa fortune et sa maison à elle et à son frère.
Ce fait divers est partiellement vrai, mais agrémenté à ma sauce !
Or, une montagne de « pourquoi » m’assaillent quand je lis ce genre de faits divers…
Pourquoi, pourquoi ???
Le mal, la violence seraient-ils devenus une nouvelle façon de vivre ??