25 octobre 2025
R A P P E L
Bonjour à toutes et tous,
LES TROIS PYRAMIDES / François
Sur la rive gauche du Nil ,il y a
Trois monuments gigantesques,
Trois merveilles d’équilibres, sont là,
De pyramides aux allures circonflexes.
Trois tombes de pharaons,
Aux mesures ésotériques,,
Aussi secrètes que leur création,
Sans contretemps, pour une unique fonction.
Comment elle furent construites,
On ne sait comment ces conditions furent conduites,
Elles honorent leur pharaon en pointant vers le cosmos,
Il ya Khéops, Khépren, et celle de la reine Mykérinos.
Napoléon avait dit du haut de ses pyramides,
Quatre mille ans vous contemplent,
mais ces milans peuvent être ce rapaces irascibles,
Qui vivent en ces lieux dont la présence est troublante.
L'oeil des Dieux/Lilou
L'œil des Dieux
Sous le
soleil impassible d’Égypte, Pharaon, l’air distingué, ajustait son monocle
avant d’inspecter la construction de sa pyramide.
« Un peu plus à gauche, messieurs les esclaves ! » lançait-il, persuadé que la
perfection dépendait d’un bon angle de vue.
Autour de
lui, le désert s’étirait, doré et silencieux, tandis que le Nil chuchotait au
loin des secrets d’éternité. Les palmiers frémissaient, comme s’ils retenaient
un rire discret devant tant de majesté concentrée dans un simple monocle.
Un coup de
vent soudain fit briller le verre d’un éclat divin. Pharaon cligna de l’œil,
ébloui par sa propre clairvoyance. Mais la poussière, moqueuse, se leva à son
tour et le fit éternuer. Le monocle tomba, rebondit sur une pierre, et disparut
dans le sable.
Un silence
sacré suivit. Les ouvriers se figèrent, craignant une malédiction optique.
Puis, d’un geste digne, Pharaon sourit :
« Qu’importe ! Sans monocle, je vois désormais avec l’œil des dieux. »
En
contrebas, le Nil reprit son murmure tranquille comme s’il savait, lui, que le
vrai secret des pyramides tenait moins à la géométrie qu’à un peu de panache.
Oui … Que Cléopâtre / Lothar
Oui … Que Cléopâtre desséchée se souvienne
Du sable et du sang / L'Entille
Du sable et du sang.
Un voyage sur le
Nil dans une felouque,
Une armée d’indigènes pour vous servir.
Des escales avec guide pour visiter la vallée des rois.
Des déjeuners légers préparés par un chef.
Des dîners somptueux où chacun regarde l’autre plutôt que son assiette.
Des nuits époustouflantes perlées d’étoiles.
Des cris d’ibis sacrés perçant les ténèbres.
Des crocodiles lascifs cherchant pitance.
Ah mon cher Hercule, avez-vous oublié la marche du monde ?
Il n’est rien de plus ennuyeux qu’une croisière.
Votre monocle vous aurait-il menti ?
Vous n’avez donc pas vu les arcanes fatales du trio amoureux.
Un contretemps aurait empêcher vos petites cellules grises d’être totalement
opérantes ?
Dommage !
L’hécatombe funeste a eu lieu malgré la magie de l’Égypte.
Agatha a encore sévi !
UN ÉTRANGE ÉVÈNEMENT / J.Libert
LES LARMES DU FLEUVE / Marie Sylvie
Où ? / K
Cela se transformait en contretemps fâcheux.
Les ouvriers et esclaves avec leurs pelles, leurs outils de terrassement et de maçonnerie, étaient là.
N’était-il pas en train de se tirer une balle dans le pied ?
C’est comme si je creusais ma propre tombe.
Pris d’une inspiration soudaine, il téléphona à l’archéologue Howard Carter.
La conversation dura quelques siècles.
Toutânkhamon ajusta son monocle. Consulta sa carte.
Pas mal l’idée.
Et si j’allais faire un tour dans la Vallée des Rois ?
LES SECRETS DES PYRAMIDES / Tarval
LES SECRETS DES PYRAMIDES
Quelle vérité recèlent les pyramides ?
Ces magnifiques constructions restent une énigme quant à leur construction.
Ses quatre faces représentent les quatre éléments primordiaux,
Les pharaons se considéraient comme des demi-dieux,
Et ces pyramides étaient leurs tombeaux, dans la plupart d’entre elles.
Elles abritaient leurs dépouilles et ils étaient enterrés avec leurs biens funéraires,
Ils avaient l’intime conviction de se rapprocher du dieu RÂ, qu’ils vénéraient.
J’ai mis un monocle mais je n’arrive pas à savoir s’il s’agit des pyramides de Gizeh,
Car je n’aperçois pas le sphinx sur l’image.
Quoiqu’il en soit, le paysage est merveilleux,
Et ce doit être fantastique de visiter une pyramide.
L’Egypte regorge de ces trésors surnaturels,
Sur qui le temps n’a pas d’effets,
Comme si ces monuments avaient été bâtis par des êtres venus d’ailleurs,
Il y a des milliers d’années.
Je rêve d’une chevauchée fantastique à dos de chameau,
Pendant laquelle je m’enivrerai de ces beautés,
J’irai nager dans le Nil,
Faire une pause dans une oasis,
Rencontrer les locaux,
Apprendre leurs coutumes,
Et comprendre ce pays.
Peut-être que je pourrai y aller un jour,
Mais pour l’instant ce n’est qu’un rêve.
Etre, en rêve / Jill Bill
19 octobre 2025
18 octobre 2025
UN COEUR DE MISÈRE / François
UN COEUR DE MISÈRE
Dessiné d’une main malhabile,
il est un coeur sur un mur de pierre,
Perdu au milieu de la ville,
Qui évoque détresse et misère.
De rouge barbouillé,
On distingue une seule lette,
« L»
Est-ce l’existence d’un amour dépouillé,
D’un amour pleuré peut-être?
Ce coeur n’et pas gravé sur l’écorce d’un arbre,
Comme il se fait le plus souvent,
Il est comme ces regrets sur un plaque de marbre,
Où une vie perdue a rompu des serments.
Le désarroi se lit comme un crampon,
Où la flèche de Cupidon est devenue un harpon.
Du rouge / Pierre Lpc
Du rouge :
Je me cramponne aux murs, j'ai trop levé le coude.
J'ai ma main qui se soude au verre, liqueur de mûre.
Je tâche la brique dure, le verre vide je boude.
En pleine rue, je m'accoude au comptoir d'azur.
Je chute lourd au sol, mon nez tâche le bitume.
Le sang tourne à l'écume, le caniveau rigole
Le ramène à la fiole que demain on inhume.
le coeur cramponné/Lilou
Le cœur cramponné
Ce cœur-là, peint à la
va-vite sur un vieux mur de pierre, a tout d’un amoureux désespéré. Il
s’accroche, malgré les fissures, malgré le temps qui l’effrite. On dirait qu’il
s’est planté là comme un crampon obstiné, refusant de glisser dans l’oubli.
Peut-être voulait-il marquer son territoire, prouver que l’amour peut survivre
même sur la pierre la plus dure.
Mais à force de
s’accrocher, il finit par ressembler à ce qu’il redoutait : un cœur fissuré, un
peu ridicule, qui confond passion et persévérance. Pourtant, au détour d’un
rayon de soleil, son rouge écaillé rappelle celui d’un coquelicot battu par le
vent — fragile, éphémère, mais vibrant encore d’un éclat de vie.
Peut-être que ce cœur, malgré tout, n’a pas totalement perdu. Car comme les coquelicots qui s’invitent dans les failles des chemins, il prouve qu’un peu de beauté peut pousser même dans les blessures du monde. En somme, un crampon sentimental, oui — mais un crampon fleuri, qui refuse de faner.
Varlope, Varappe & Lycée de Versailles / Lothar
Les murmures des murs / L'Entille
Et c’est pendant les nuits d’été que les amoureux du quartier ou les artistes en herbe laissaient leurs traces sur les aspérités des murs, répondant à l’instinct intrinsèque de l’humain depuis des temps immémoriaux.
Les murs des villes lisérés de lierre, auréolés de lichen, oubliés de l’art mais égayés de graffitis et de messages s’ennuient l’automne arrivant.
Mais tout change et les frimas de l’hiver séparent ceux qui s’aiment ou qui s’enchaînent. Les amoureux s’oublient et la tectonique des plaques ouvre des fissures à travers les ciments du cœur.
Des traces resteront longtemps, délavées au fil du temps. Des racines s’immisceront dans les failles et viendront au printemps revenu, réveiller l’envie de renaître, l’envie de revivre et d’aimer à nouveau.
LE MURMURE DES PIERRES - Marie Sylvie
Coups de coeur / K
Cœur de
pierre
Cœur crampon
Cœur rouge
Cœur serré
Cœur de
Paul
Cœur gros
Cœur fendu
Cœur du
courrier
Bourreau du
cœur
Cœur crevé
Cri du cœur
Cœur ouvert
Cœur greffé
Accroche-cœur
Cœur à l’ouvrage
Cœur de
lion
Cœur sur
la main
Chaud au cœur
Cœur d’or
Baume au cœur




















