Vieille carcasse échouée
D'un fier bateau rempli d'esclaves
Le sable a mangé ton bois
Comme tu as mangé leurs vies
Tu n'es plus rien qu'un gisant
Posé en terre inconnue
Dont la mer peu à peu
Ronge la grève
Le vent forcit
Une lame scélérate se dresse
Comme un cheval fou
Pauvre petit bateau
Tu dois disparaître
La crique n'existe déjà plus
J'enfourche mon cheval d'écume
Il est temps de partir
Ulysse n'était pas du voyage
RépondreSupprimerNon, Homère n'en parle pas...mais moi, je sais, Ulysse a succombé au charme des sirènes... Comme tous nos contemporains !
SupprimerIl est plus que temps, en effet, Margi ...
RépondreSupprimerA chacun son cheval d'écume ;-)
RépondreSupprimerPauvres gens, et une destinée funeste...
RépondreSupprimerBelles images qui surgissent de ton texte Margi !
RépondreSupprimerPartir... suffisamment à temps ? Pas sûr !
Très joli poème, j'aime beaucoup ^^ (Katrina Franklyn)
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